
De : Julius Onah
Avec Anthony Mackie, Harrison Ford, Danny Ramirez, Tim Blake Nelson
Année : 2025
Pays : Etats-Unis
Genre : Super-Héros
Résumé :
Peu après avoir fait la connaissance du nouveau président des Etats-Unis Thaddeus Ross, Sam Wilson se retrouve plongé au cœur d’un gigantesque incident international. Dans une lutte acharnée contre la montre, il se retrouve contraint de découvrir la raison de cet infâme complot avant que le véritable cerveau de l’opération ne mette bientôt le monde entier à feu et à sang…
Avis :
Réalisateur nigérian, Julius Onah a fait partie des réalisateurs qui, dans les années 2000 et 2010, ont fait partie des talents qui montaient. Il faut dire que le jeune cinéaste n’a pas perdu de vue son objectif, multipliant les courts-métrages. Son film de fin d’études, après son master à New York, sera même produit par Spike Lee. Par la suite, il enchaînera avec la suite de « Cloverfield« , avec le film surprise produit pour Netflix, « The Cloverfield Paradox« . Deux ans plus tard, c’est encore sur Netflix qu’on retrouve le metteur en scène avec un drame, « Luce« , emmené par Naomi Watts, Octavia Spencer et Tim Roth.

Et de trente-cinq pour Marvel qui revient avec son énième film de super-héros. Oscillant entre le bon et le mauvais, après les échecs de « The Marvels » et « Ant-Man et la guêpe : Quantumania« , après les succès du troisième « … Gardien de la Galaxie » et « Deadpool & Wolverine« , voici que Disney nous propose un quatrième film « Captain America« , film qui se fait suite à « … Captain America : Civil War« , à « L’incroyable Hulk« , mais aussi la série « Falcon et le soldat de l’hiver « , et même des « Eternels« .
« on est très loin des sommets que Marvel a pu nous offrir »
Annoncé comme une catastrophe ambulante, « Captain America : Brave New World » se révèle finalement pas si mauvais qu’il n’y paraît. Alors certes, on est très loin des sommets que Marvel a pu nous offrir, mais en soit, le film se laisse gentiment suivre, se posant comme un petit cru, où il va être question de géopolitique, de vengeance, d’adamantium, et d’avenir du monde… Bref, rien de bien neuf, mou et sans imagination ou inventivité, « Captain America : Brave New World » ne méritera son coup d’œil que pour la scène d’affrontement entre Captain et son Red Hulk.
Thaddeus Ross vient d’être élu Président des États-Unis d’Amérique. Sam Wilson, qui a repris le flambeau de Steve Rogers, va alors se retrouver entraîné dans un complot qui pourrait bien entraîner le monde au bord d’une nouvelle guerre mondiale…
Steve Rogers n’est plus, et après la série « Falcon et le soldat de l’hiver« , c’est désormais au fidèle Anthony Mackie de porter le bouclier de « Captain America » avec un film qui en partie va reposer sur ses épaules.
Depuis un bout de temps, les films Marvel s’enchaînent, et peu arrivent vraiment à nous émoustiller. Pour ma part, pour trouver un Marvel qui m’avait totalement conquis, il faut remonter aux « Eternels« . Depuis, les films oscillent entre divertissement sympathique et petit navet qu’on aura oublié en sortant de la salle. Pour le cas « Captain America : Brave New World« , on dira que le film est la bonne conjugaison de ces éléments-là, c’est-à-dire qu’il peut divertir sur l’instant, il offre l’affrontement que l’on est venu chercher, mais au final, une fois vu tout ceci, il ne restera pas grand-chose dans nos mémoires.
« il faut toutefois souligner que le film manque de fun, d’aventures, d’action »
Le film de Julius Onah, c’est en gros un film lambda où l’on balance notre héros dans un complot plus fourbe qu’il n’y parait, et au-delà de ça, dans ce qu’il raconte, il va être question de succession et d’être digne ou non de porter ce bouclier et ce costume que tout le monde connaît. Anthony Mackie s’en sort plutôt bien derrière le costume du héros, et même si l’enquête qu’il mène avec son compère est cousue de fils blancs, et offre assez peu de surprise, c’est suffisamment bien fait pour que ça pique un tantinet soit peu notre intérêt.
Après, il faut toutefois souligner que le film manque de fun, d’aventures, d’action, dans le sens où celles qu’il offre restent assez molles, et surtout, le film de Julius Onah n’a rien de vraiment original. Les scènes d’action, les chorégraphies et les bastons sont pourtant de la partie, mais l’ensemble reste commun, déjà vu et surtout, hormis son final avec Red Hulk, il n’y a rien de marquant. Restera toutefois le côté géopolitique et la « guerre » pour l’adamantium qui a son petit intérêt.

C’est donc une petite chronique pour un petit cru Marvel, qui se laisse regarder certes, qui est bien moins mauvais que prévu, qui offre entre guillemets ce que l’on est venu chercher, c’est-à-dire un fight entre Captain et Red Hulk, mais au-delà de ça, il ne restera pas grand-chose du film de Julius Onah, qui se fera oubliable et oublié d’ici quelque temps. Après, comme le film est un petit divertissement, genre série B pas désagréable, on pourra toujours le redécouvrir si l’envie nous en dit.
Note : 10/20
Par Cinéted
Une réflexion sur « Captain America: Brave New World – Petit Marvel »