mars 29, 2024

Vendredi 13

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Titre Original : Friday the 13th

De: Sean S. Cunningham

Avec Betsy Palmer, Adrienne King, Harry Crosby, Kevin Bacon

Année: 1980

Pays: Etats-Unis

Genre: Horreur

Résumé:

En 1957, un jeune garçon, prénommé Jason, meurt noyé au camp de Crystal Lake. L’année suivante, les deux responsables du camp sont tués. Crystal Lake ferme. Mais en 1980, Steve Christy décide de le rouvrir un vendredi 13, jour anniversaire des décès survenus vingt-trois ans auparavant. Lors de la préparation du camp pour son ouverture, les moniteurs du centre disparaissent les uns après les autres pendant la nuit…

Avis:

Parmi toutes les sagas horrifiques (Freddy, Saw, Hellraiser, Halloween, j’en passe et des meilleures), Vendredi 13 est surement celle qui a le plus d’épisodes. C’est bien simple, en 34 ans d’existence, on a eu droit à dix films, un spin-off avec Freddy Vs Jason et un remake, tout cela sans compter sur un autre épisode qui doit voir le jour en 2015. Et le plus surprenant dans tout ça, c’est que notre cher Jason à voyager dans plein d’endroits différents dont l’enfer et l’espace. Malgré les qualités discutables d’un grand nombre de ces films, on peut se demander à quoi ressemble le premier épisode, celui par qui tout a commencé. Car comme on le sait, que ce soit pour Freddy, Halloween ou encore Hellraiser, le premier reste le meilleur. En est-il de même avec les Vendredi 13?

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J’m’en vais t’en faire du bacon moi, de ce Kevin!

Si le tueur au masque de hockey est devenu une référence en matière de licence horrifique, ce n’est pourtant pas lui que l’on voit dans le premier opus de la saga. Il n’y a rien à spoiler là-dedans puisque c’est de notoriété commune et que tout le monde connaît cet épisode. Et si vous ne le connaissez pas, c’est que vous êtes trop jeune pour lire cette chronique. L’histoire se déroule quelques années après une tragédie au sein de d’un camp de vacance où un jeune enfant s’est noyé. Après cet accident, deux jeunes moniteurs sont assassinés, puis le camp connait des avaries regrettables comme des incendies à répétition. C’est alors qu’un homme décide de rouvrir ce camp et il fait venir quelques jeunes pour prendre le rôle des moniteurs. Seulement, le camp va donner tout son sens au mot maudit. Bref, rien de bien neuf pour aujourd’hui, un tueur mystérieux, des jeunes adultes à massacrer et une héroïne qui va s’en sortir, sans oublier le cliffhanger final.

On pourrait croire que tout cela est bien chouette pour l’époque. Il est vrai que replacer un film dans son contexte historique et très important. Mais même là le film fera vieillot. Nous sommes en 1980 et déjà deux grands films d’horreur dans la lignée du slasher sont déjà sortis, Halloween de John Carpenter (1978) et surtout Black Christmas de Bob Clark (1976). De ce fait, Vendredi 13 ne se démarque pas particulièrement de ses aînés et pire que cela, il reprend les bases qu’ont prédéfinies les deux films précités. Du coup, même pour l’époque, le film n’est pas si original que cela. On retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès des premier slashers et c’est dommage de ne pas retrouver un peu d’originalité.

Même les meurtres semblent gentillets, notamment à cause d’une mise en scène parfois peu astucieuse. Sean S. Cunningham reprend les méthodes de ses illustres compagnons en mettant en avant une caméra subjective nous mettant à la place du tueur. Ce qui peut être percutant au départ devient vite redondant à la longue et rend certains meurtres beaucoup moins violents, comme la mort du gérant du camp. Mais il faudrait être mauvaise langue pour ne pas voir la violence de certains meurtres et le résultat pour le moins sanglant. Entre une hache dans la trogne, un bel égorgement frontal ou encore un crime aux flèches de tir à l’arc, on reste dans le haut du panier du sadisme de l’époque avec une certaine inventivité dans la mise en place des meurtres et non pas dans leur mise en scène.

Enfin, malgré toutes les ficelles que l’on connait, on se laisse encore avoir par certaines choses. En effet, on pense dès le départ que la jeune que l’on voit arriver dans le village environnant le camp sera l’héroïne alors que pas du tout. Son meurtre sera une véritable surprise (merde, je spoile, mais tout le monde connait ça !) et certains passages seront inattendus comme le meurtre de Kevin Bacon, qui est violent et surprenant. On peut aussi citer le twist final qui reste bien fichu, malgré le fait que ça ne joue pas avec le spectateur, évitant ainsi les quiproquos avec tous les autres personnages et que l’on n’aura pas la satisfaction de dire : je savais que c’était lui ! Néanmoins, les acteurs sont plutôt bons, comme Betsy Palmer qui est excellente et qui fait froid dans le dos ou encore Adrienne King qui est sympathique et naturelle.

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Pub pour un dentifrice ? Non, joie de ne pas mourir !

Au final, Vendredi 13 a assez mal vieilli même s’il demeure assez efficace par bien des aspects. Pas très original, le film peut faire office de gentil film d’horreur pour les jeunes d’aujourd’hui, alors que pour l’époque, cela avait dû être un petit choc. Moins frappant qu’un Freddy, moins glaçant qu’un Halloween, le film brille par l’absence de son boogeyman mais demeure tout de même au-delà de la foultitude de suites que la licence a eue.

Note : 13/20

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Par AqME

HerschellNote de Herschell: 18/20

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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2 réflexions sur « Vendredi 13 »

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