juillet 20, 2025

De l’Univers de John Wick – Ballerina – Une Danse Trop Sage

Titre Original : Ballerina

De : Len Wiseman

Avec Ana de Armas, Ian McShane, Anjelica Huston, Gabriel Byrne

Année : 2025

Pays : Etats-Unis

Genre : Action

Résumé :

Se déroulant pendant John Wick : Parabellum, Ballerina suit la vengeance implacable d’Eve Macarro la nouvelle tueuse de l’organisation Ruska Roma.

Avis :

Len Wiseman s’est fait connaître dès son premier film, « Underworld« . Cette histoire à la « Roméo et Juliette » entre une vampire et un lycan a fait sa petite sensation, et même donné naissance à une franchise. Le réalisateur n’a par la suite jamais vraiment réitéré le succès d’ »Underworld« . Il faut dire que son « Die Hard 4 » et son remake de « Total Recall » ont été loin d’être convaincants.


Après être resté loin des écrans de cinéma, (il s’est passé treize ans, entre « Total Recall » et « Ballerina« ), voici donc que Len Wiseman fait son retour, et il s’aventure dans l’univers de « John Wick« , pour explorer l’un de ses personnages, Eve, une danseuse dont la faction secrète, la Ruska Roma, est apparue dans le troisième film de la saga « John Wick« . Tenu par Ana De Armas retrouvant plusieurs des personnages de la franchise, ce premier film hors de l’histoire de John Wick se fait assez fun à regarder. S’il faut mettre de côté pas mal de ses défauts, « Ballerina » arrivera à séduire de par ses scènes de baston débridées, et une actrice qui se donne totalement pour son personnage.

«  »Ballerina » nous livre un banal film de vengeance »

Petite Eve a vu son père mourir sous ses yeux. Son père a été tué par une secte, le Cult. Il avait essayé d’en sortir avec sa fille, mais il a été rattrapé. Eve a été prise et mise sous l’aile de la Ruska Roma, une société criminelle secrète tenue par la directrice. À première vue, Eve sera une danseuse, une ballerine, mais ça, ce n’est qu’en apparence, car en coulisse, Eve est formée pour devenir un assassin. Après sa formation, lors de son premier contrat, Eve va tomber par hasard sur un homme qui porte la marque de ceux qui ont tué son père, et la jeune femme décide contre toute attente de s’affranchir des règles et de se venger.

Avec le succès de « John Wick« , il était certain que l’univers des personnages allait finir par faire des petits. Deux ans après la série « Le Continental« , voici donc qu’arrive un film sur un personnage issu d’une autre organisation secrète, Eve Macarro.

Pour ce faire, « Ballerina » nous livre un banal film de vengeance dans son histoire. Alors, c’est vrai, on ne pas voir un film « John Wick » pour son scénario. « John Wick« , c’est finalement de la baston et un univers, avec des organisations criminelles qui ont de la gueule, et c’est pile ce que va être « Ballerina« . Si le début du film est très cliché, avec cette histoire de Cult qui bute le père d’une petite fille, qui évidemment, adulte, voudra se venger, pour la suite, une fois ses bases posées, le film va très vite entrer dans le vif de son sujet, la vengeance d’Eve, avec une traque à travers quelques pays d’Europe.

« Ana de Armas se donne totalement »

Dès lors, le film tient un rythme effréné, ne laissant que très peu de repos à Eve pour reprendre ses esprits. Ainsi, le film capitalise sur ses scènes de baston, et de ce côté-là, il est loin d’être avare. Dans « Ballerina« , ça se fighte dans des hôtels, des clubs, des armureries, et puis ça finit dans un village perdu, quelque part dans les alpes autrichiennes. Puis au-delà de ça, le gunfight, ce n’est pas assez fort. Non, il faut pousser le truc plus loin et Len Wiseman a quelques idées qui pour le coup, vont être délirantes.

Pour l’occasion, Ana de Armas se donne totalement, assurant ses scènes d’action avec classe et « badasserie ». Tout ce que l’on était venu chercher. Après, derrière ça, le film tient ses déceptions, ses facilités et plus encore. La première frustration, c’est de prendre Gabriel Byrne en bad guy nommé le Chancelier, et de finalement ne rien faire avec. D’ailleurs, si l’on regarde bien, le film ne fait pas grand-chose de ses personnages et des acteurs qu’il a pris. Ce ressenti sera le même avec Norman Reedus qui fera presque de la figuration.

Puis derrière ça, il y a un sentiment mitigé qui s’impose sur la participation à John Wick lui-même dans le film. Si c’est très chouette de retrouver Keanu Reeves dans la peau de John Wick, ce retour donne l’impression que le studio ne fait pas suffisamment confiance à son idée de faire un film autour d’un personnage sorti de l’univers, si l’emblématique John Wick n’est pas là. Puis ce retour de John Wick si cool soit-il, est quelque peu décevant, car le scénario n’en fait pas grand-chose. Puis l’histoire se tient pendant le chapitre trois, et on a bien du mal à voir ce que John Wick vient faire là.


Lorsque l’on fait les comptes de ce « Ballerina« , entre bon et moins bon, le film reste assez cool à suivre, car il envoie des scènes d’action qui finissent par se faire « jubilament » improbable. Pour le reste, « Ballerina » est un film de vengeance basique dans son histoire. Ce n’est pas fin pour un sou, ça arrive avec de gros sabots, ça ne fait pas grand-chose de ses personnages, et finalement, seule Ana de Armas se fait vraiment marquante dans ce rôle badass au possible. Bref, c’est moins bien que les premiers « John Wick« , mais ça se laisse regarder avec le sourire.

Note : 12/20

Par Cinéted

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