avril 27, 2024

Indiana Jones – Les Aventuriers de l’Arche Perdue – L’Aventure Culte

Titre Original : Raiders of the Lost Ark

De : Steven Spielberg

Avec Harrison Ford, Karen Allen, Paul Freeman, Ronald Lacey

Année : 1981

Pays : Etats-Unis

Genre : Aventure

Résumé :

1936. Parti à la recherche d’une idole sacrée en pleine jungle péruvienne, l’aventurier Indiana Jones échappe de justesse à une embuscade tendue par son plus coriace adversaire : le Français René Belloq.

Revenu à la vie civile à son poste de professeur universitaire d’archéologie, il est mandaté par les services secrets et par son ami Marcus Brody, conservateur du National Museum de Washington, pour mettre la main sur le Médaillon de Râ, en possession de son ancienne amante Marion Ravenwood, désormais tenancière d’un bar au Tibet.

Cet artefact égyptien serait en effet un premier pas sur le chemin de l’Arche d’Alliance, celle-là même où Moïse conserva les Dix Commandements. Une pièce historique aux pouvoirs inimaginables dont Hitler cherche à s’emparer…

Avis :

Existe-t-il trio plus gagnant que celui composé par Steven Spielberg, George Lucas et Harrison Ford ? Durant les années 80, les trois hommes furent à l’origine de l’une des sagas les plus rentables de tous les temps avec Indiana Jones. Les Aventuriers de l’Arche Perdue constitue le premier volet de ce qui constituera une trilogie tout d’abord, puis qui s’étoffera avec le temps avec deux autres chapitres, qui n’auront pas la même aura. S’inspirant plus ou moins librement d’un film français, L’Homme de Rio de Philippe de Broca, Steven Spielberg et George Lucas s’associent pour offrir une chasse au trésor excitante, où nazis et artefact occulte seront au cœur de l’intrigue. Choisissant alors Harrison Ford à la place de Nick Nolte ou Tom Selleck, Les Aventuriers de l’Arche Perdue va devenir un succès monstre, accumulant plus de 390 millions de recettes, ainsi que quatre Oscars.

Difficile aujourd’hui d’écrire des choses nouvelles quant à ce film culte, qui continue aujourd’hui de bercer des générations. Tout le monde connait l’histoire, et il faut même partie d’un patrimoine du septième art, le genre de film que l’on montre à ses enfants pour établir une culture commune. Ici donc, on va faire la connaissance d’Indiana Jones, professeur d’archéologie et aventurier à la recherche d’objets cultes et rares. Dès le début, le film nous balance en pleine jungle, avec un Indiana qui va déjouer les pièges d’un temple péruvien afin de récupérer une idole en or. Malheureusement pour lui, il va se faire piéger par son guide, puis par un archéologue français, Belloq, qui deviendra l’un des antagonistes de l’histoire. En faisant cela, Spielberg pose les bases de son film (de l’aventure et de l’épique) et ses principaux personnages, Indiana Jones et Belloq en tête.

« Spielberg jouant la carte du divertissement, mais aussi de la violence »

Fort de cette entrée en matière, on va aller un peu plus dans l’intime du héros par la suite, où on va le voir donner un cours, ne laissant pas indifférente la gent féminine. Puis, des chercheurs vont venir le voir pour lui parler de l’arche d’Alliance qui conserverait les tablettes des dix commandements, arche qui serait convoitée par les nazis pour gagner la guerre avec un pouvoir occulte. Il décide alors de partir à l’aventure, mais il doit tout d’abord récupérer un médaillon, qui est en possession de Marion, l’une de ses ex, vivant désormais au Népal. L’aventure reprend alors ses droits, avec une nouvelle présentation d’un personnage fort (Marion), puis d’un autre antagoniste, un nazi particulièrement flippant. L’action reprend place, Spielberg jouant la carte du divertissement, mais aussi de la violence, avec un gros gunfight et quelques effusions de sang.

Une fois cela fait, rebelote, le film joue la carte du dépaysement en nous amenant en Egypte, où Indiana Jones renoue contact avec un ami (John Rhys-Davies) afin d’établir un plan pour trouver l’arche avant les nazis. La recette est toujours la même, on va avoir de l’action, des combats, des courses-poursuites, le tout dans un rythme effréné, le réalisateur n’oubliant jamais d’y inclure des touches d’humour, que ce soit avec ce petit singe, ou encore avec ce célèbre combat qui oppose Indy à un sabreur arabe qui va se prendre une balle (et l’anecdote concernant cette scène est savoureuse). Bref, on ne s’ennuie jamais, et il y a des idées de mise en scène à la pelle, offrant quelque chose de lisible et de percutant. Le seul bémol que l’on peut émettre concerne la fausse mort de Marion, où l’on ne croit pas un instant aux sentiments du héros.

« Spielberg va alors plonger le dernier tiers de son film dans un fantastique horrifique »

Mais qu’importe, l’aventure doit continuer, avec comme enjeu majeur, dépasser les nazis dans la recherche de l’arche. Bien évidemment, les choses ne vont pas se passer comme prévu, il y aura de la trahison, des coups bas et une pointe de chance pour se sauver. Les Aventuriers de l’Arche Perdue mélange tous les genres pour appuyer ses ressorts scénaristiques afin de mieux jouer avec son héros (et sa phobie des serpents), ainsi que sur l’imbécilité des nazis, perdus dans leur besoin maladif de dominer le monde. Spielberg va alors plonger le dernier tiers de son film dans un fantastique horrifique (qui subira d’ailleurs la censure avec une tête éclatée), qui sera une marque de fabrique de la franchise, notamment dans la résolution des scénarios. Bref, on reste pourtant dans un divertissement populaire, avec des images fortes, qui seraient certainement impossibles à proposer aujourd’hui.

Au final, Les Aventuriers de l’Arche Perdue fait partie de ces films d’aventure plus que recommandables, qui se confinent presque au chef-d’œuvre, n’ayant pas pris une ride avec le temps qui passe. Toujours aussi envoûtant, dynamique, bien mis en scène et joué, Steven Spielberg livre un film d’aventure dantesque qui, plus de quarante ans après sa sortie, continue de conquérir le cœur des petits cinéphiles, et c’est certainement à cela que l’on voit la marque des grands films, de ceux qui ne vieillissent pas et arrivent encore à se constituer une solide fanbase.

Note : 19/20

Par AqME

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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