octobre 5, 2024

Top 13 Halloween – Du Pire au Michael Meilleur

Cette semaine sort un nouvel épisode de la saga Halloween. Cela peut prêter à sourire quand on voit la qualité toute relative des dernières suites. Sauf qu’il a été annoncé que cet opus enverrait les 7 derniers épisodes de la saga aux oubliettes afin de donner une suite directe au premier film sorti il y a 40 ans!

Pour l’occasion, nous sommes retournés à Haddonfield afin de refaire connaissance avec Michael Myers et Laurie Strode avant de découvrir le prochain film.

Voici un top 13 du coup du pire au meilleur film de la saga

13. Halloween 8 Resurrection (Rick Rosenthal, 2002) VIII

Alors ici, on a probablement ce qui se fait de pire en matière de film d’horreur! Le film ne s’embarrasse d’aucune cohérence. Non seulement la manière dont ont fait revenir Myers d’entre les morts (enfin, pas tant que ça du coup) est d’une crétinerie abyssale. Mais niveau connerie, ce qui suit nous plonge dans les profondeurs de la nullité. Car au delà des films d’horreur, qu’est ce qu’ils aiment les jeunes à cette époque-là ? La téléréalité! Du coup, si on foutait Michael Myers au beau milieu d’une de ces télépoubelles qui se déroulerait dans la maison natale du tueur! Enfin voilà, il y a des gens qui ont validé ça. Après, si vous voulez voir Busta Rhymes mettre des coups de pieds retourné dans la tronche de Michael, libre à vous, mais je vous aurai prévenu.

12. Halloween 6 – La malédiction de Michael Myers (Joe Chappelle, 1996) VI

On monte d’un cran dans les idées aberrantes! Vous êtes prêts? Dans ce sixième opus, Michael Myers a un fils, issu d’une fécondation in vitro effectuée par une espèce de secte! Enfin, de ce que j’ai compris car je suis tombé endormi et ai loupé 1h de film, et je n’ai clairement pas eu le courage de le redémarrer. Il parait qu’il existe pas moins de 5 versions différentes et je ne sais même pas laquelle j’ai vu, mais je n’ai pas vraiment envie de voir les autres, ma tolérance à la douleur a ses limites.

11. Halloween 5 – La revanche de Michael Myers (Dominique Othenin-Girard, 1989) V

C’est ici que les choses sérieuses commencent! Non content de nous ressusciter Michael Myers à chaque fois de façons plus improbables, ici les scénaristes nous ont pondu une histoire de lien télépathique entre « The Shape » et l’un des personnages! J’ai besoin d’argumenter plus? Des flics sortis d’une comédie pour enfant, une baraque qui a doublé de volume, on sent le film tourné à la va-vite pour surfer sur le succès commercial de l’opus précédent sorti un an plus tôt!

10. Halloween Ends (David Gordon Green 2022)

Pour clore sa trilogie, David Gordon Green propose une histoire aussi surprenante que décevante et ne respecte absolument rien de ce qui a été fait jusqu’ici. Des personnages désincarnés, une histoire incroyablement niaise (la love story est ridicule) et, par-dessus tout, un Mickael Myers absent dans la quasi majorité du métrage. Ce film est donc un gros ratage qui n’a même pas la politesse d’être fun !

9. Halloween 3 – Le sang du sorcier (Tommy Lee Wallace, 1982) III

Pour celui-ci, c’est un poil plus compliqué! Bon nombre de personnes ont hurlé au scandale quand ils ont vu que Michael Myers n’était pas présent une seule seconde dans le métrage! En effet, Carpenter désirait faire de Halloween une sorte d’anthologie de récits fantastiques situés dans la période d’Halloween. Pari manqué pour le public alors que le film, s’il est inégal, a au moins le mérite d’être original.

8. Halloween 7, 20 ans après (Steve Miner, 1998)

L’un des retours qui a le plus fait parler à l’époque. Sans être transcendant, on retrouve çà et là les éléments qui ont fait la réussite du premier opus. Même si tout est téléphoné d’avance, le film a le bon goût d’occulter complètement les épisodes 3 à 6 afin de faire une suite directe aux deux premiers films (tiens tiens…) afin d’effacer les errements scénaristiques des séquelles précédentes!

7. Halloween 2 (Rob Zombie, 2009)

Pas un remake de la suite mais une suite du remake, réalisée elle aussi par Rob Zombie. Il prend des libertés par rapport à la mythologie de la saga pour ne pas nous sortir une énième resucée d’une saga qui comportait jusqu’alors 9 films. Le film a clairement divisé de par sa dimension paranormale mais il faut lui reconnaître une volonté de se démarquer. Le film est d’une brutalité rare et marquera la fin de la nouvelle saga Halloween. Dommage! ou pas…

6. Halloween 4 – Le retour de Michael Myers (Dwight H. Little, 1988)

Après le mini-scandale de l’épisode précédent, Michael Myers est de retour, et plus violent que jamais! Dans cet opus, exit la tension mais bonjour l’action. Si ici encore on nous  sert une histoire familiale à dormir debout, le film ne s’embarrasse pas d’explications et va droit à l’essentiel! Dans toutes ces suites, Halloween 4 est, après le deuxième opus, celui qui s’en tire le mieux!

5. Halloween Kills (David Gordon Green 2021)

Pas toujours aidé par un casting relativement mauvais et des personnages d’une rare crétinerie, cette suite du film de 2018 fait montre d’une jouissive générosité dans le nombre de morts à l’écran (le bodycount explose avec 34 morts, un record dans la saga). Si la morale est douteuse, au moins on ne s’ennuie pas, ce qui est le minimum syndical dans ce genre de film.

4. Halloween (David Gordon Green – 2018)

Suite directe du premier film, (faisant fi de la panoplie de suites à la qualité variable), cet Halloween cuvée 2018 propose quelque chose qu’on n’avait plus vu depuis longtemps dans la franchise : des idées de mise en scène. Et si la qualité du film est bien évidemment en deçà de son écrasant modèle, il a au moins pour lui d’être honnête. Sans grande surprise, mais respectueux de son illustre prédécesseur.

3. Halloween (Rob Zombie, 2007)

Généralement, les remakes se contentent de singer le film de base sans la moindre créativité ni inventivité. Mais parfois, il y a un réal qui a compris la définition du mot remake et nous propose quelque chose de vraiment innovant. S’il reprend la trame de fond, il offre ici à Michael Myers des origines plus fouillées et parfois même tristes! Le film s’essouffle cependant lorsque petit Michael (formidable Daeg Faerch) devient grand, s’évade et empile les cadavres. En effet, si Rob Zombie nous a prouvé par le passé qu’il n’avait pas son pareil pour établir un portrait de l’Amérique d’en bas, il a par contre plus de mal à filmer l’univers plus « propret » du lycée et ce n’est pas toujours crédible.

2. Halloween 2 (Rick Rosenthal, 1981)

Dans cette suite directe au premier film, le matériau de base est respecté. Si le scénario nous offre une révélation vraiment stupide par rapport à un certain lien de parenté (qui reviendra à presque chaque épisode de la saga), le film nous offre des moments de pure angoisse (notamment dans son final) et certains meurtres sont bien violents. Une suite qui complète très bien le film de 1979.

  1. Halloween, la nuit des masques (John Carpenter, 1978)

Chef d’œuvre inégalable et inégalé. S’il n’est pas le tout premier film dans le domaine du slasher, la mise en scène et le traitement de son personnage a inspiré et inspire encore toujours aujourd’hui la grande majorité des réalisateurs de films d’horreur! La quasi intégralité de ce film relève du cas d’école, tant dans sa mise en scène que dans sa musique entêtante ou encore du charisme inégalable de son boogeyman! Du génie. Après, ça a vieilli, certes, le film a 40 ans cette année, mais il n’en reste pas moins un formidable précurseur de ce que le cinéma d’horreur deviendra par la suite.

Après les plantages des épisodes 5 et 6, Halloween H20 aurait pu être un chant du cygne potable pour cette icone du cinéma, mais les producteurs en ont décidé autrement!

Gageons que la suite directe au premier film qui sort cette semaine saura rendre justice à l’un des boogeyman les plus emblématiques de l’histoire du 7 ème art

Par Trasher

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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