juillet 20, 2025

Life of Chuck – Flanagan et King, l’Osmose

Titre Original : The Life of Chuck

De : Mike Flanagan

Avec Tom Hiddlestone, Mark Hamill, Chiwetel Ejiofor, Karen Gillan

Année : 2025

Pays : Etats-Unis

Genre : Drame

Résumé :

La vie extraordinaire d’un homme ordinaire racontée en trois chapitres. Merci Chuck !

Avis :

Mike Flanagan est un réalisateur que j’ai découvert très tard. Peut-être est-ce parce que le cinéma d’épouvante n’est pas mon genre de prédilection, et que Mike Flanagan en est l’un de ses plus beaux représentants ces dernières années, quoi qu’il en soit, j’ai découvert son cinéma avec « Doctor Sleep« , c’est-à-dire son précédent film. Après, ce n’est pas l’envie qui m’en manque, c’est juste que je n’avais pas encore eu l’occasion de découvrir ses premiers films.

Alors que le réalisateur est donc habitué au cinéma horrifique, pour la première fois, il change de registre. Habitué des adaptations de Stephen King, Mike Flanagan revient en 2025 avec « Life Of Chuck« , ou la vie sublimée de Monsieur tout le monde. Drame poétique, film qui ne va pas dans le bon sens, c’est-à-dire qu’il va à rebours de la vie de son personnage, « Life Of Chuck » est le petit chef-d’œuvre de ce mois de Juin. Inspirant, coloré, bouleversant, magique, le dernier de Mike Flanagan est une merveille et se pose assurément dans ce que 2025 nous offre de plus beau.

«  »Life Of Chuck » est un film qui m’a fasciné dès le début »

Dans un monde qui semble doucement s’effondrer sans raison, des panneaux publicitaires, des vidéos virales et des souvenirs étranges ramènent sans cesse un nom inconnu : Charles Krantz. Personne ne sait qui il est, mais son visage hante la fin d’un monde qui s’éteint lentement.

Il y a des films, moins on en sait, et plus grande est la surprise, et c’est ce qui vient de se produire avec le nouveau Mike Flanagan. Hormis Tom Hiddleston et quelques acteurs que j’aime bien, je suis surtout allé voir ce film parce qu’on trouve en réalisateur Mike Flanagan. J’ai un amour infini pour les metteurs en scène, et j’adore suivre une œuvre (même si, dans le cas présent, je n’ai pas encore vu grand-chose). De son nouveau film, je n’en savais rien. Pas une ligne de synopsis. Et waouh ! Quelle merveille que ce « Life of Chuck« .

 J’ai toujours aimé les drames. C’est le genre de cinéma qui m’attire et qui me fait le plus vibrer et là, autant dire que j’ai été servi. Construit en trois chapitres qui sont à rebours, puisque le film s’ouvre avec le chapitre trois, « Life Of Chuck » est un film qui m’a fasciné dès le début avec son histoire de fin du monde et ces panneaux publicitaires qui apparaissent un peu partout. On est chez Stephen King, c’est curieux, étrange, et ça ne fait que susciter l’intérêt.

« Chaque nouveau chapitre est un bout de poésie et de drame. »

Si Mike Flanagan ne fait pas dans l’horreur avec ce film, cette vision de fin du monde, de ce monde qui cesse d’émettre, qui s’éteint petit à petit, est tout simplement incroyable et dialogue très bien avec le genre que le cinéaste affectionne tant. Et encore, on ne connaît pas la métaphore de ce monde, car une fois découverte, cette dernière annonce déjà un film merveilleux. Ainsi, tensions, curiosité et un soupçon d’angoisse, mêlé à de l’amour, se bousculent sur les images et ça nous tient accrochés.

Puis, une fois cette première partie passée, le film s’aventure autre part, avec des chapitres tous plus différents les uns que les autres. Différents et cohérents avec cette histoire qui ne cesse de s’enrichir. Chaque nouveau chapitre est un bout de poésie et de drame. Le film est vibrant d’humanité, de charme, d’innocence, de découverte et surtout, « Life Of Chuck » s’en va vers ce final, qui est à coup sûr l’un des plus beaux de cette année. Un film incroyable, puissant, vivant, alors qu’il parle de la mort. Bref, le film est magique.

Avec ça, « Life Of Chuck« , c’est aussi un film qui offre une mise en scène d’une grande élégance. Chaque plan est beau. Chaque plan, chaque séquence raconte quelque chose. Tout fait sens, avec cette histoire, avec ces personnages. Personnages qui sont d’ailleurs au-delà du sublime, notamment les trois comédiens qui incarne Chuck à différents âges. Après, si Tom Hiddleston et Jacob Tremblay sont impeccables, je dois dire que Benjamin Pajak qui incarne Chuck très jeune est un coup de cœur. Un coup aussi bien pour le comédien que pour cette partie-là de l’histoire qui est magique. Oui, je sais, magique revient souvent ici, mais c’est vraiment le mot qui me vient quand je pense à cette séance, cette histoire, ces cours de danse, le sourire et les larmes de ces personnages.

Bref, je vais m’arrêter-là, car à force, je vais commencer à tourner en rond, car d’où que je tourne mon regard sur ce film, tout est beau, tout sonne juste, et surtout, tout, absolument tout, m’a bouleversé. Ce dernier né de Mike Flanagan est assurément l’un des plus beaux films de 2025. Merci Chuck.

Note : 20/20

Par Cinéted

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