février 11, 2025

Doom Eternal

Résumé :

Doom Eternal est la suite du reboot de Doom sorti en 2016 et développé par id Software. Il nous emmène une nouvelle fois au cœur de l’enfer pour y affronter des armées de démons toujours plus énervés. La Terre est aussi une de nos destinations de voyage infernale.

Avis :

Sorti en 1993, le premier Doom fut le premier FPS (First Person Shooter) à connaître un énorme succès auprès des joueurs. Forcément, quand il y a du succès, des suites se mettent en branle, et c’est en 1994 que sort Doom II, et il faudra attendre dix ans avant de voir débouler un troisième opus sur les ordinateurs. Bien entendu, il était hors de question de se priver d’une poule aux œufs d’or, et entre temps, un Doom 64 est sorti en 1997 sur Nintendo 64. La mode étant au remake, c’est en 2016 que sort le reboot officiel de Doom sur les consoles nouvelle génération et PC. Quatre ans plus tard déboule Doom Eternal, qui nous préoccupe entre ces lignes, et qui s’avère être une suite directe du reboot, nous plaçant alors dans la peau du Doom Slayer, un soldat d’élite aux capacités hors-normes.

La première chose qui frappe quand on lance le jeu, c’est que l’on nous prévient que l’expérience va être difficile, et qu’il faudra accepter de mourir et recommencer pour connaître les points faibles de tous les ennemis. On est clairement dans l’air du temps, notamment avec les jeux issus de chez From Software (Bloodborne, Elden Ring, etc…), avec une volonté de proposer aux joueurs une expérience exigeante, mais relativement immersive et intense. Par la suite, on entre rapidement dans le vif du sujet, avec un tutoriel qui se met en place en même temps que l’on avance dans l’aventure. On débute avec du menu fretin, un fusil à pompe, et on apprend les différentes subtilités au fur et à mesure de notre progression, jusqu’à quasiment la fin, puisque le gameplay est assez impressionnant de par ses choix de jeu.

On a beau être dans un FPS, on a un arsenal conséquent, et plusieurs possibilités pour se débarrasser des ennemis en tout genre. A un tel point que, parfois, on peut se sentir un peu perdu. Pour preuve, on a une roue des armes assez intuitives, avec cinq armes « basiques » (fusil à pompe, mitraillette, fusil plasma…) qui se déclinent en armes plus puissantes. Mais chaque arme peut aussi avoir deux modules qui offrent de nouvelles possibilités de tir. A titre d’exemple, on peut placer une lunette sur la mitraillette pour qu’elle devienne un fusil sniper plus puissant. De ce fait, les méthodes de jeu sont quasiment illimitées, même si les déplacements incessants sont vivement conseillés. Il faut ajouter à cela la présence de grenades qui se lancent avec un bouton précis, ainsi qu’un lance-flamme, une tronçonneuse et la possibilité de mettre de gros coups de poing.

Doom Eternal est donc un jeu très agressif, qui permet aux joueurs d’utiliser de nombreuses armes et méthodes pour venir à bout des nombreux ennemis qui sont là pour nous donner du fil à retordre. Fort heureusement, on pourra aussi avoir des moments pour upgrader son matériel, aussi bien les armes, que son armure, ou encore des pouvoirs qui aident à survivre dans ce monde de brutes. Mais au-delà du simple FPS bourrin, le jeu de Id Software et Bethesda propose des subtilités pour faciliter le massacre. En effet, chaque monstre possède ses faiblesses qui sont présentées lorsqu’on les rencontre, et même si c’est parfois compliqué, on se rend compte que le jeu, sous ses airs de massacre à la tronçonneuse, possède des moments plus fins et demande une certaine exigence dans la maîtrise du gameplay.

Bien évidemment, le jeu possède différents modes de jeu et différents niveaux de difficulté. Les plus fous pourront retrouver le plaisir de jouer à l’ancienne, lorsqu’une mort signifie refaire le jeu depuis le début. Cela contribue à enrichir le contenu, qui se dévoile aussi dans l’exploration des lieux. Car si on suit une certaine route pour aller d’un point A à un point B, il y a des endroits cachés qui donnent des vies supplémentaires, ou encore des bonus, comme l’accès à l’écoute de toutes les musiques du jeu, la découverte de jouets qui s’expose dans la chambre du hub, ou encore des disquettes qui permettent d’obtenir des codes de triche pour des munitions à l’infini, par exemple. Cela permet de rallonger la durée de vie du jeu, qui est déjà conséquente pour un FPS, puisqu’il faut compter au moins 15 heures pour le terminer une première fois.

Sorti sur PS4, mais disponible avec une mise à jour PS5, Doom Eternal est un jeu qui est très beau. Si le bestiaire peut sembler un peu redondant, avec là aussi, des variations de monstres qui deviennent de plus en plus forts, les décors sont vraiment magnifiques, et on évolue dans des environnements variés qui demeurent un plaisir pour les yeux. Que ce soit sur Mars, dans des mondes qui rappellent des architectures antiques, ou encore sur Terre, en proie à une destruction massive, le moteur graphique est impressionnant, et ne semble pas accuser les années qui filent, puisqu’au moment d’écrire ces lignes, le soft fête tout de même ses quasi cinq ans. Bref, c’est beau, et on prend du plaisir à évoluer dans cet univers. Seul bémol, l’intensité est telle que parfois on n’a pas le temps d’en profiter tant les combats sont frénétiques.

Au final, Doom Eternal est un excellent revival pour la franchise de FPS. Diablement beau, survolté dans ces combats, doté d’une intrigue qui se dévoile au fur et à mesure de l’exploration des niveaux, et possédant un gameplay riche et exigeant, on peut dire que la saga Doom renaît de ses cendres depuis 2016, et que l’on attend de pied ferme le nouvel opus, qui devrait se dérouler… en plein Moyen-Âge !

Note : 17/20

Par AqME

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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