avril 24, 2024

Patchwork

Fiche technique :

Auteur : Uwe Rosenberg

Joueurs : 2

Durée : 30 min

Type : Réflexion

Age minimum : 7 ans

Mécaniques : Placement de tuiles, gestion de monnaie

Première parution : 2014

But du jeu :

Remplissez au mieux votre patchwork de pièces diverses et variées !

Règles :

Les différentes tuiles, représentant des formes du même genre qu’un Tetris, sont disposées en cercle autour du Plateau Chrono. Le Pion Neutre est placé juste après la pièce 1×2 (2 carrés de longueur et 1 carré de largeur).

A son tour, chaque joueur possède deux choix : prendre une tuile ou rattraper le Pion Chrono adverse sur le plateau du même nom. S’il prend une pièce (parmi les 3 qui suivent le Pion neutre dans le sens horaire), il doit en payer le coût en boutons, la placer sur son plateau individuel, et avancer son Pion Chrono d’autant de cases qu’indiqué sur la tuile. Le Pion Neutre prend ensuite la place de la pièce achetée. S’il choisit de rattraper son adversaire, il place son Pion Chrono juste après celui du joueur adverse, et gagne autant de boutons que de cases parcourues. Dans tous les cas, le joueur actif est celui dont le Pion Chrono est dernier sur la piste.

Un plateau individuel. Dans les étiquettes, le coût en boutons et le nombre de cases dont le Pion Chrono avance. Ce joueur a un revenu de 8 boutons dès que son pion passe par les cases correspondantes sur le Plateau Chrono.

Lorsqu’un Pion Chrono traverse une case avec un bouton, son propriétaire reçoit autant de boutons que son revenu, représenté par les gros boutons sur ses tuiles. Lorsqu’un Pion Chrono traverse une des tuiles spéciales (1×1) disposées sur le Plateau Chrono il la place sur son plateau individuel.

La partie s’achève lorsque les deux Pions Chrono ont atteint la fin du parcours. Les joueurs comptent leurs boutons et en perdent 2 par case non remplie de leur plateau. Le premier joueur à avoir effectué un carré de 7×7 sur son plateau gagne également une récompense de 7 boutons. Le joueur à qui il reste le plus de boutons est le vainqueur !

Le Plateau Chrono et les tuiles spéciales dessus. Premier arrivé, premier servi !

Avis :

Uwe Rosenberg est connu pour ses jeux de gestion très poussés comme Agricola (qui jouit d’une excellente réputation et fera l’objet d’un article à venir), ou plus récemment, A la Gloire d’Odin que vous pouvez retrouver ici (jeux à l’allemande, auteur allemand, tout ça tout ça). Mais ce titre est-il aussi bien que ses frères et soeurs ?

En premier lieu, Patchwork n’est pas un jeu de gestion comme ses confrères. Il est bien moins complexe, comme en témoigne la longueur des règles et est donc plus accessible à un large public. Pour autant il ne faudra pas croire qu’il est simpliste. La réflexion est de mise puisqu’il va non seulement falloir choisir avec soin la pièce que nous allons prendre, tout en prenant en compte le choix que nous allons laisser à notre adversaire juste après, mais aussi le fait de la placer au bon endroit sur notre plateau. Plus celui-ci sera rempli et plus les choix seront restreints par la suite.

Dans la mesure où il est impossible d’agir directement sur le plateau du joueur adverse, la principale interaction avec l’autre va résider dans le fait de lui laisser ou non de bonnes pièces (voire de vérifier s’il a les moyen de s’acheter celle que l’on convoite). Et des pièces, il y en a ! Au nombre de 33, elles sont toutes différentes, de formes et de tailles variées. De ce fait, aucune partie ne sera identique puisque les tuiles sont agencées en cercle aléatoirement à chaque fois. Cependant, le choix limité de possibilités d’action pourrait vite se montrer redondant (seulement entre placer une tuile ou avancer son Pion Chrono).

Les plateaux et toutes les pièces… Il faut prévoir un peu d’espace !

Graphiquement c’est à la fois sobre et élégant. Les pièces ont toutes un design différent (elles sont censées représenter des bouts de tissu), le Plateau Chrono est réversible pour proposer une piste circulaire ou carrée (qui ne change rien au déroulement des parties). Pas trop de fioritures donc pour aller à l’essentiel. Même si la boîte a le mérite d’être petite et facilement transportable, le grand nombre de pièces peut demander un peu de place.

Détenteur de quelques prix et nominations (dont celle d’un Spiel des Jahres), Patchwork ravira les amateurs de jeux abstraits à la fois simples mais subtils. Cette mécanique de placement de tuiles se retrouve dans beaucoup de jeux récents de l’auteur, déclinés différemment à chaque fois, mais Patchwork est le seul représentant exclusivement pour 2 joueurs.

Note: 15/20

Par Flippy Who

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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