mars 29, 2024

Aladdin

De : Ron Clements et John Musker

Avec les Voix de Scott Weinger, Robin Williams, Linda Larkin, Jonathan Freeman

Année : 1993

Pays : Etats-Unis

Genre : Animation

Résumé :

Comment Aladdin, grâce à la félonie du grand vizir, va se procurer la lampe magique qui héberge le fameux génie et nous entrainer dans la plus étonnante des aventures.

Avis :

Ron Clements et John Musker, c’est l’une des plus belles collaborations des studios Disney. On doit peu de films au duo de réalisateurs, mais quels films ils nous ont offerts, puisque c’est eux qui ont réalisé « La petite sirène« , « Hercule« , « La Planète au trésor« , « La Princesse et la Grenouille » et dernièrement « Vaiana, la Légende du bout du monde« . Peu de films, mais chacun d’eux est un petit bijou d’animation et d’intrigue.

« Aladdin » est leur troisième film et c’est peut-être leur plus connu et celui qui a remporté le plus gros des succès. Dessin animé plus que culte, il est quasi impossible de passer à côté d’ »Aladdin« , qu’on aime les productions Disney ou non, tant il fait aujourd’hui partie de notre culture.

Grand moment d’animation, grand moment d’amour, de fun, d’hystérie ou de méchanceté caricaturale (Jafar est l’un des méchants les plus géniaux de la création Disney), avec ce film, le duo fait des étincelles et ne nous offre que du bonheur. « Aladdin » est un film qui est capable de nous émerveiller, autant qu’il peut nous toucher en véhiculant de belles valeurs et enfin nous faire pleurer de rire, devant un génie qui ne cesse encore et encore de se réinventer.

Jafar est le grand Vizir du Palais d’Agrabah, au service du Sultan. Jafar est un homme sombre qui ne désire que le pouvoir. Un pouvoir qu’il compte bien voler, à l’aide d’une lampe magique dans laquelle repose un génie capable d’exaucer trois vœux. Le souci, c’est que cette lampe est cachée dans la Caverne aux merveilles, où seule une âme innocente peut y entrer. Jafar découvre que seul un jeune sans le sou du nom d’Aladdin peut y entrer. Jafar va donc utiliser toutes ses plus infâmes ruses pour manipuler le jeune homme. Sa mission va échouer, et ce que Jafar ne sait pas, c’est qu’Aladdin est tombé sous le charme de la princesse Jasmine. Prisonnier de la Caverne avec la Lampe, Aladdin va alors se servir du magique Génie pour faire de lui un Prince et ainsi pouvoir être l’un des prétendants de la belle Jasmine.

Aladdin, Jasmine, Jafar, le génie, Abu, Iago, le Sultan… Il est inutile de présenter tous ces personnages géniaux (franchement, il n’y en a pas un seul qui plante une tache dans le décor et le génie est un des personnages les plus génialement hystériques des années 90) avec lesquels on évolue depuis maintenant vingt-quatre ans. Énorme succès de ce que l’a appelé le second âge d’or des studios Disney, « Aladdin » fait partie de ces pépites inoubliables et indémodables que les studios nous aurons offert.

Librement inspiré des contes de « Aladin ou la Lampe merveilleuse » et « Le Voleur de Bagdad« , « Aladdin » est un festival d’humour, d’amour et de rebondissements. Servi par une animation des plus incroyables, « Aladdin » est de ces dessins animés comme on en fait plus. Magique dans son ambiance des « 1001 et une nuits« , les deux réalisateurs nous entraînent dans une aventure où chaque instant est culte et chaque réplique est parfaite.

Magnifiquement écrit, incroyablement réalisé, on suit ce conte oriental avec passion, avec bonheur et chanson. Très bon divertissement, aussi bien pour les petits que les grands, « Aladdin » véhicule de très belles valeurs et parle de manière touchante de l’amour, de l’amitié, de l’altruisme, de l’écoute de l’autre ou encore d’être qui on est et de s’assumer comme tel. La morale finale est superbe et loin de toute lourdeur ou niaiserie, alors même que parfois, on est quand même obligé d’admettre qu’il reste un côté un peu cul-cul. Mais qu’importe puisque ce n’est pas lourd. Bref, scénaristiquement parlant, il n’y a rien à redire, tant les deux réalisateurs ont réussi leur coup.

Cette réussite, comme je le disais plus haut, est aussi visuelle. « Aladdin« , même après toutes ces années, est toujours une très belle claque. Détaillé dans ses décors, ses personnages, ses costumes, coloré, développant un très bel univers, l’apparition de la Caverne des merveilles en donne la chair de poule, ayant un énorme côté cartoon, évoluant toujours et encore, trouvant toujours quelque chose d’innovant et beau à offrir, « Aladdin« , c’est un spectacle permanent qu’on adore.

Avec ce film, Ron Clements et John Musker ont réussi à faire un film musicalement génial où chaque chanson a son intérêt, ou chaque chanson est un grand moment du film. D’ailleurs, plusieurs de ces titres sont de véritables tubes qu’on connaît tous. Des chansons qui pour certaines apportent tellement de bagou à ce film.

Bref, film culte, film inoubliable, film incroyable, passionnant, hilarant, touchant, et tout simplement beau, ce conte oriental à la sauce Disney est bien l’un de ses plus beaux films.

Note : 18,5/20

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Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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