mars 29, 2024

Cherchez Hortense

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De : Pascal Bonitzer

Avec Jean-Pierre Bacri, Kristin Scott Thomas, Isabelle Carré, Claude Rich

Année : 2012

Pays : France

Genre : Comédie

Résumé :

Damien, professeur de civilisation chinoise, vit avec sa femme, Iva, metteur en scène de théâtre, et leur fils Noé. Leur histoire d’amour s’est enlisée dans une routine empreinte de lassitude. Pour éviter à une certaine Zorica d’être expulsée, Damien se trouve un jour piégé par Iva, qui le somme de demander l’aide de son père, conseiller d’État, avec lequel il entretient une relation plus que distante. Cette mission hasardeuse plonge Damien dans une spirale qui va bouleverser sa vie…

Avis :

« Cherchez Hortense » est le deuxième film que je vois de Pascal Bonitzer et c’est la deuxième fois que l’un de ses films me laisse de marbre. Alors que j’étais parti pour aimer ce film, que j’étais même certain de l’aimer, la bande-annonce m’amusait, malgré le sujet sensible derrière la comédie, le casting, peuplé d’acteurs que j’aime, me faisait rêver d’avance, je me suis retrouvé devant un film qui m’a ennuyé tout du long…

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Damien est professeur de civilisation chinoise. Son métier consiste à apprendre et comprendre la culture chinoise à des dirigeants. Damien est marié à Iva, une femme indépendante, metteur en scène de théâtre. Tout va à peu près bien dans sa vie jusqu’au jour où sa femme lui demande un service, que Damien se voit très mal rendre. Pour éviter l’expulsion d’une certaine Zorissa, Iva lui demande de parler à son père, car l’homme fait partie des gens haut placés, mais Damien a des problèmes de communication avec son père et il ne sait pas comment aborder le sujet. À partir de ce moment, sa vie va devenir quelque peu compliquée, partagée entre les attentes des uns et des autres.

Pour son dernier film en date, Pascal Bonitzer s’attarde sur le milieu parisien, ses névroses et ses problèmes en nous offrant la famille parisienne bobo, intello et branchée qui va essayer d’analyser ses problèmes existentiels, mais j’ai trouvé que le film ne fonctionnait pas et ne reflétait absolument pas la bande-annonce qui m’avait donné envie.

Alors que je pensais trouver un film qui allait aborder beaucoup plus le problème de Bacri et de Zorrissa ainsi que creuser la relation qu’il aurait Isabelle Carré, le film va nous emmener dans les problèmes familiaux de Bacri et les problèmes de sa petite vie. Mais entre sa femme metteur en scène, volage et qui a beaucoup d’égo et son fils insupportable, cliché ambulant du petit parisien en crise et tête à claques, je n’ai pas réussi à m’attacher, ni accrocher, ni même être touché par cette famille qui ne m’a absolument pas parlée. En fait, je les ai trouvés inintéressants au possible.

Et comme tout ce petit monde s’écoute parler, j’ai trouvé que le réalisateur nous introduisait l’histoire de cette Zorrissa pour humaniser le portrait assez détestable de cette famille. Mais là encore, on n’y croit pas beaucoup, mise à part Jean-Pierre Bacri qui dans la dernière partie du film nous fait vraiment ressentir son besoin d’aider cette femme. Et encore, il a fallu qu’il fasse une rencontre pour que vraiment il essaie.

En plus de l’histoire centrée sur la famille de Bacri, le film m’a déçu aussi par son scénario pour les péripéties de son histoire. Le film est plat, long et ne réserve que très peu de surprises. Il y a bien un ou deux rebondissements que j’ai aimés, comme une scène entre Jean-Pierre Bacri et Isabelle Carré dans un restaurant, que j’ai trouvé, pour le coup, surprenante et alors que c’était évident, je ne l’ai pas vu arrivé, ou bien là scène comique du film entre Jean-Pierre Bacri et son père très bien joué par Claude Rich. C’est même le seul moment que j’ai trouvé très drôle dans le film.

Le scénario est assez alambiqué aussi et il y a plusieurs moments assez improbables, que je ne m’explique pas vraiment, comme une scène, par exemple entre Jean-Pierre Bacri et Jackie Berroyer dans un appartement. Je n’ai pas compris le final de cette scène, ni même l’utilité de cette scène dans l’histoire.

Seul au milieu de tout ça, j’ai vraiment apprécié le rôle comme le parcours d’Isabelle Carré, qui est bien la seule à m’avoir quelque peu touché et qui a éveillé ma curiosité.

Ce film m’a beaucoup déçu aussi dans son casting. Si Jean-Pierre Bacri est bien, mais un peu flémard, qu’Isabelle Carré est comme souvent excellente et que Claude Rich m’a fait rire, j’ai trouvé Kristin Scott Thomas insupportable dans ce film. L’actrice que j’adore habituellement, est ici dans la caricature complète de la bobo parisienne bourrée de mimiques et tocs. Elle est détestable au possible et ramène souvent tout à elle. Idem, son fils joué Marin Orcand Tourres, a vraiment joué avec mes nerfs. Je n’ai pas apprécié le rôle et l’acteur. Et Jackie Berroyer, acteur que j’aime aussi, ne sert pas à grand-chose dans ce film et se révèle être fade dans chacune de ses apparitions.

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Je suis donc déçu par ce film. J’ai trouvé le film inintéressant presque sur tout son long et hormis deux ou trois passages et un final assez sympa, pour le reste, j’ai eu du mal à aller jusqu’au bout. J’ai trouvé que le réalisateur s’était perdu dans son sujet, il explore plein de choses, mais au final ne raconte pas grand-chose et le tout manque cruellement d’émotion, de vie et de surprise. C’est vraiment dommage.

Note : 08/20

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Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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