avril 26, 2024

Call of Duty Advanced Warfare

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Résumé :

Durant un conflit en Corée, votre meilleur ami décède lors d’une mission et votre bras se coupe. Son père n’est autre que le riche industriel d’Atlas, une société privée de protection qui loue ses services de mercenaires et d’équipement au pays le plus offrant. Après plusieurs guerres menées avec succès par Atlas, son gérant se retrouve propulsé aux Nations Unies et décide de balancer un virus sur la planète pour compléter la domination d’Atlas. D’abord mercenaire pour le groupe, vous rejoignez la résistance pour arrêter ce projet destructeur.

Avis :

Le domaine du FPS est un genre qui a du mal à se renouveler malgré les multitudes de thèmes qu’il peut brasser. Et en général, du FPS (First Person Shooter), il y en a à toutes les sauces et pour tous les gouts. De l’horreur avec les House of the Dead ou Dead Island, de la Science-Fiction avec Halo, du western avec Outlaw ou encore de la guerre en veux-tu en voilà avec des licences juteuses comme Medal of Honor ou Call of Duty (et Battlefield). En fait, le problème de ce genre de jeu, c’est qu’il se repose sur un gameplay tout le temps similaire et que les scénarios ne sont pas ce qu’il y a de plus réjouissant. Ainsi, comment développer de l’intérêt dans un jeu qui ne semble pas en contenir, si ce n’est le plaisir coupable de dézinguer du bonhomme à tout va. Call of Duty semble avoir compris un petit quelque chose en changeant de thème (exit les deux premiers conflits mondiaux) et en essayant d’apporter un petit plus dans la jouabilité.

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En disant cela, on pourrait croire que Advanced Warfare est un excellent jeu qui renouvelle entièrement la façon de voir le FPS, mais pas du tout. Le jeu ne possède pas que des qualités, même s’il se révèle bien meilleur à ses aînés. Tout d’abord, l’histoire du jeu est d’une débilité consternante. Il faut dire que l’on voit venir le retournement de situation dès le départ, avec un gentil qui parait assez méchant, ou tout du moins avoir un sacré grain dans le ciboulot. On ellipsera volontiers le syndrome post-traumatique du bad guy qui vient de perdre son fiston à la guerre pour se concentrer principalement sur le gameplay et sur le plaisir coupable de tuer des gens (parce que le faire dans la vraie vie, ça coute cher).

La grande nouveauté du jeu, c’est l’apparition de la verticalité. En effet, chaque soldat possède un exosquelette lui conférant divers pouvoirs suivant la mission. Ainsi, de temps à autre on pourra sortir un bouclier, ralentir le temps, sprinter plus vite, se rendre invisible ou bien effectuer des doubles sauts pour atteindre les étages. Ce qui se révèle jouissif dans un premier temps devient vite lassant quand on sait que l’on n’utilisera que le double saut, le reste étant anecdotique et ne servant pas à grand-chose. Et encore moins sur la fin, puisque l’on pilotera des robots. Mais il faudrait être mauvaise langue pour dire que le jeu n’est pas plaisant, notamment dans sa diversité de gameplay. En effet, le didacticiel permettant de maîtriser les différentes grenades ou armes est efficace et on trouvera différents modes de jeu comme conduire un véhicule (moto volante, bateau), piloter un drone qui envoie du pâté ou encore quelques scènes en QTE qui font appel aux bons réflexes du joueur.

Mais là où le jeu frappe fort, c’est dans sa mise en scène et ses cinématiques. Pour ces dernières, on a vraiment l’impression d’être dans un film d’animation proche de la réalité. Kevin Spacey prête ses traits au méchant et il est bluffant, tout comme notre personnage, beau gosse rappelant un certain Bradley Cooper. Les autres personnages sont aussi assez attachants et le jeu a l’intelligence de ne pas en développer une flopée, se concentrant sur uniquement sur quatre personnages. Quant à la mise en scène, ça défouraille sévère. Le jeu est ultra dynamique et propose des passages digne des plus grands films d’action au cinéma. La fusillade en pleine ville est mémorable tant on se sent pris au piège, mais on peut aussi ressentir cela dans la vaste maison du méchant où il faut s’infiltrer. Si graphiquement la Xbox 360 demeure un poil limite en comparaison avec les dernières consoles next gen, tout cela reste honorable, diversifié et bien pêchu. Reste la durée de vie qui est riquiqui, un peu plus de six heures et qui demande une connexion pour plus de rejouabilité.

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Au final, Call of Duty Advanced Warfare relance bien la saga avec un opus plaisant, dynamique et beau. Si le jeu n’est pas exempt de défauts, notamment une courte durée de vie et un scénario au ras des pâquerettes, il remplit parfaitement sa mission de défouloir et assure le spectacle avec une mise en scène qui fait écho aux films d’action d’aujourd’hui. Bref, un bon titre, intéressant, parfois jouissif et qui possède tous les ingrédients de son cahier des charges. Efficace.

Note : 16/20

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Par AqME

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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