avril 27, 2024

Monarch – Legacy of Monsters Saison 1

D’Après une Idée de : Chris Black et Matt Fraction

Avec Anna Sawai, Kiersey Clemons, Ren Watabe, Mari Yamamoto

Pays : Etats-Unis, Japon

Nombre d’Episodes : 10

Genre : Aventure, Science-Fiction, Action

Résumé :

Deux frères et sœurs partent sur les traces de leur père pour découvrir les liens de leur famille avec l’organisation secrète connue sous le nom de Monarch. Des indices les conduisent dans le monde des monstres et au final dans le monde parallèle de l’officier de l’armée Lee Shaw, se déroulant dans les années 1950 et un demi-siècle plus tard où Monarch est menacé par le savoir de Shaw. Cette saga dramatique – qui s’étend sur trois générations – révèle des secrets enfouis et la façon dont des événements épiques et bouleversants peuvent se répercuter dans nos vies.

Avis :

Basé sur la créature Godzilla qui fut créée par Tomoyuki Tanaka, « Monarch : Legacy of Monsters » est une série qui se situe dans le MonsterVerse qui a été, entre guillemets, initié en 2014 par Gareth Edwards avec son « Godzilla« . Au sein de la franchise du MonsterVerse, on trouve alors cinq films, « Godzilla » en 2014, « Kong : Skull Island » en 2017, « Godzilla : Roi des monstres » en 2019, « Godzilla contre Kong » en 2021, puis enfin, « Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire » qui va sortir en 2024. En parallèle de cela, sur Netflix, il y a eu une série animée en huit épisodes, titrée « L’île du crâne« . « Monarch : Legacy of Monsters » est donc la deuxième série du MonsterVerse.

Se déroulant juste après le « Godzilla » de Gareth Edwards, « Monarch : Legacy of Monsters » est une série en dix épisodes d’une cinquantaine de minutes, qui nous raconte la création de Monarch, tout en suivant aussi des personnages, en 2015, quelques temps après que Godzilla ait ravagé San Francisco.

Intéressante dès le départ, se déroulant sur plusieurs époques, multipliant les personnages, les premiers épisodes de « Monarch … » ont de quoi nous tenir. Mais voilà, si elle reste un divertissement sympathique à suivre, notamment parce qu’elle creuse bien ses personnages, très vite aussi « Monarch … » prend un rythme redondant, dans le sens où elle présente des enquêtes, des faits, mais elle manque de monstres, et histoire de se rattraper, les monstres en question ne seront là que sur le final de chaque épisode, comme une sorte d’apothéose, qui nous pousse à voir la suite.

Un frère et une sœur qui ne se connaissaient pas partent sur les traces de leur père, disparu depuis le Jour G (ce jour étant l’attaque de Godzilla à San Francisco). En parallèle de ça, bien des années auparavant, dans les années 50, deux scientifiques et un officier de l’armée américaine vont commencer à enquêter sur des phénomènes étranges, et avec leur enquête, ainsi que leurs découvertes, ensemble, ils vont commencer à créer une entité nommée Monarch…

Hollywood et ses franchises qu’ils déclinent aussi bien en films qu’en séries. Après donc Marvel, et « Jurassic World« , voici donc qu’arrive le MonsterVerse, avec cette première série en live action (Oui, ils ont en fait tellement de promo, que je découvre avec l’écriture de cette chronique qu’ils ont aussi sorti une série animée…) qui est là pour renforcer l’univers du MonsterVerse. Ainsi, en parallèle sur plusieurs timelines, « Monarch … » va énormément parler de la société qui est en « charge » de surveiller le monde et le défendre des attaques des monstres, qu’elle appellera les titans. De sa création dans les années 50, à son fonctionnement en 2015, en passant par quelques autres épisodes, de ce côté-là, la série raconte bien les événements.

De plus, pour donner plus d’intérêt, d’intrigue, voire même de complotisme, la série propose alors, en 2015, de découvrir Monarch à travers des yeux de plusieurs personnages qui se retrouvent au sein d’une histoire qui les dépasse. Avec ça, on se retrouve donc avec des enquêtes qui sont aussi bien dans les années 50 que « de nos jours ».

Avec autant d’époques, la série nous présente aussi beaucoup de personnages, et ces derniers vont être attachants. Que ce soit les premiers dans les années 50, ou ceux de nos jours, tous trouvent une bonne place, et au-delà de ça, les scénarios des épisodes savent plutôt bien les raconter, allant même au bout d’un moment les réunir de manière assez logique dans l’univers de la série, et plus tard, peut-être, du Monsterverse.

Mais voilà, derrière ces belles choses, « Monarch : Legacy of Monsters » est une série qui déçoit quelque peu, car comme je le disais plus haut, elle manque de monstres. Alors certes, elle n’a pas le budget d’un film, et les idées de prendre le temps pour creuser ses personnages et l’univers sont bonnes, mais face à cela, la série joue une carte de fausse tension, et ne divulgue presque que par obligation, un monstre en fin d’épisode, histoire de dire qu’elle n’a pas fait perdre son temps au spectateur.

Si les apparitions sont bien faites, et les monstres montrés ont de la tronche, malheureusement, sur dix épisodes où tout se passe de la même manière, de ce côté-là, ça devient quelque peu redondant, et surtout, ça finit par ne plus surprendre. L’apothéose de cette idée intervient lors de la conclusion de cette première saison. Évidemment, il fallait faire en sorte que cela appelle une saison deux, mais c’est si mal foutu, que ça donne l’effet d’un pétard mouillé. Vous savez, cet effet du « Tout ça, pour ça… Mais c’était évident… ».

Après, entre ses défauts et ses qualités, j’ai plutôt apprécié suivre la série, qui malgré ses discussions qui n’en finissent plus, est arrivée à offrir un petit quelque chose qui fait que la série m’a tenu avec intrigue et curiosité, notamment dans sa partie se situant dans les 50/60, avec la construction de Monarch. Mais voilà, au bout du compte, malgré là encore de bonnes idées, notamment dans les paradoxes temporels, son côté redondant et son dernier épisode, et surtout sa conclusion, déçoivent et laissent sur sa faim. Il reste toutefois l’espoir que cette première saison était une exposition, et que pour la deuxième, showrunners, scénaristes et réalisateurs apprennent de leurs erreurs et resserrent le tout.

Note : 12/20

Par Cinéted

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