avril 28, 2024

Breeders Saison 4

D’Après une Idée de : Simon Blackwell, Chris Addison, Martin Freeman

Avec Martin Freeman, Daisy Haggard, Stella Gonet, Oscar Kennedy

Pays : Angleterre

Nombre d’Episodes : 10

Genre : Comédie, Drame

Résumé :

Paul pensait être un homme calme et aimant, capable d’élever ses enfants en toute sérénité et sans difficulté. Sa triple paternité pourrait bien lui prouver le contraire et remettre en cause ses croyances et ses intimes convictions…

Avis :

Il y a des séries qu’on a envie de découvrir grâce à un petit détail, ou un petit quelque chose qu’elles auraient l’air d’avoir en plus, et dans le cas de « Breeders« , c’est Martin Freeman. En fait, quand je serais plus grand, je voudrais être Martin Freeman, ce monsieur tout le monde ô combien charmant, drôle et naturel. Puis le mec est bourré de talent. Du coup, dès que je vois son nom associé quelque part, je saute dessus et quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’en 2020, en plein confinement, je découvre « Breeders« , une série remarquable où le petit Martin est producteur, mais aussi showrunner. D’ailleurs, l’idée de départ vient de lui.

« Breeders » ne devait alors être qu’est une petite série qui parlerait du rôle de parents et de l’éducation, et ça ne devait pas aller plus loin. Puis petit à petit, la série prend de l’envergure, et elle finit par se poser comme une merveille, et mieux encore, comme l’une des meilleures séries que je suis en ce moment. Drôle et touchante à la fois, profonde, complexe, et en même temps simple et évidente, il semblerait bien que Martin Freeman, Simon Blackwell et Chris Addison aient tout compris lorsqu’ils se sont lancés dans l’écriture de cette série. Et mieux encore, leur « Breeders » est comme un bon vin, qui ne cesse de se bonifier avec le temps.

Cinq années se sont écoulées, et l’on dirait bien que la relation entre Paul et Abby est sur le point de se finir après des années de mariage et deux enfants. Ce soir-là, c’est Noël, et toute la famille se réunit pour ce qui semble être le dernier Noël comme la famille peut l’avoir connu. Ce soir-là, Luke vient avec sa petite amie Maya, et si la sœur de Luke, Ava, voulait faire une annonce, elle va se faire griller la place, lorsque Luke, à peine majeur et encore en étude, annonce à tous qu’avec Maya, ils attendent un enfant, et ils comptent le garder…

« Breeders« , c’est au départ une série doudou. Vous savez, le genre de série qui commence comme une comédie et qui a tout pour nous faire passer un chouette moment. Puis petit à petit, comme je le disais plus haut, la série a su parfaitement s’en sortir pour aller ailleurs et devenir bien plus que ça. À travers ses épisodes, « Breeders » a parfaitement su parler de la famille, du couple et tous les soucis, mais aussi les moments de joie et de bonheur qu’on peut partager ensemble. Après trente épisodes (déjà), voici que Paul, Abby et leurs enfants sont de retour pour dix nouveaux épisodes qui vont être riches en rebondissements et avec ça, riches en sujets. L’arrivé d’un enfant dans une famille est un immense bouleversement, et ici, la série fait le choix de faire arriver un petit bout de chou chez des adolescents. Ça, on ne l’avait pas vu venir.

Partagé entre surprises, rires, drames et stupéfaction, cette nouvelle saison va alors partir en profondeur dans la préparation de cet heureux événement. Prenant plusieurs points de vue, on aura donc les craintes et les envies de ce jeune couple composé par Oscar Kennedy et Deepica Stephen. Très attachant, la série évoque la difficulté d’être un jeune couple, la difficulté de faire les bons choix à l’aube d’un changement, alors même que la vie ne fait que commencer, et que par exemple, ces deux jeunes gens sont encore en étude. Avec l’arrivée de cet événement, la série aborde aussi le point de vue des futurs grands-parents. Acceptation, réflexions, le fait d’être prêt ou non à voir ses enfants grandir, l’idée de rester parent encore et toujours malgré les évolutions.

La série développe une superbe relation entre Martin Freeman et son fils qui fera énormément écho aux saisons précédentes, notamment dans le dernier épisode qui est un petit bouleversement. Si du côté des adolescents futurs parents, les sujets sont pris très au sérieux, du côté des futurs grands-parents, c’est plus léger. S’il y a beaucoup de drame et de sérieux, parfois, dans leurs réactions, leurs commentaires, ou dans leurs egos avec leur envie d’être les grands-parents Alpha, ils sont très drôles.

La saison avait déjà fort à faire avec ses personnages, mais « Breeders » ne s’arrête pas là, puisqu’elle s’aventure à développer avec d’autres personnages beaucoup d’autres sujets, comme les personnes âgées et leur autonomie, poussant encore plus dans le sublime la relation des parents de Martin Freeman. Puis avec ça, la série parlera des premiers émois avec le personnage d’Ava, qui est en pleine évolution. Bref, cette saison, comme les autres, est complète, riche, profonde et surprenante, puis elle offre de sacrées montées d’émotions. Avec ça, comme toujours, la série est très bien jouée, tous ces acteurs forment une famille qu’on adore suivre, et qu’on serait prêt à suivre n’importe où.

Il y a des séries, même si on les adore, on croit toujours en la saison de trop, puis il y en a d’autres où ce n’est pas le cas, où chaque saison ne se fait pas meilleur que la précédente, elle fait mieux que ça, et s’inscrit dans un tout, et « Breeders » fait partie de celles-là. Superbe de bout en bout, cette saison a su déjouer tous les pièges et me prendre encore une fois à la gorge. Bref, ce fut parfait et vivement la saison cinq.

Note : 18/20

Par Cinéted

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