avril 25, 2024

Navy Seals, Les Meilleurs

Titre Original : Navy Seals

De : Lewis Teague

Avec Charlie Sheen, Michael Biehn, Joanne Whalley, Rick Rossovich

Année: 1991

Pays: Etats-Unis

Genre: Action

Résumé:

Dans le golfe d’Oman, un appareil américain est abattu par un missile terroriste. Une équipe des « Navy Seals », commando d’élite américain, délivre les pilotes prisonniers, sans avoir toutefois le temps de détruire la base ennemie. Ils mèneront cette mission à bien par la suite, au cours d’une redoutable opération…

Avis:

Réalisateur américain, Lewis Teague, c’est le genre de petit artisan made in 80. Très actif dans ces années-là, le cinéaste a fait les belles heures de certains de nos souvenirs, comme avec « Cujo » qui restera comme l’un de ses meilleurs films, mais aussi « Le diamant du Nil« , « L’incroyable alligator » ou « Cat’s Eye« . Après les années 80, Lewis Teague passera les années 90 de manière plus discrète et petit à petit, il va disparaître du paysage cinématographie, livrant un téléfilm par-là ou un épisode d’une série oubliable de ce côté-là.

Après une comédie totalement inconnue, « Collision Course« , Lewis Teague commence les années 90 avec l’artillerie lourde. Divertissement typiquement ancré dans les années 90, « Navy Seals, les meilleurs » est le genre de film qui est très loin d’être fameux, mais qui pourtant, avec une certaine nostalgie, se laisse regarder comme une bêtise qui va venir animer une soirée. Improbable, incohérent, cliché au possible, par forcément bien joué, ce petit cru de Lewis Teague amuse et surtout nous tient grâce à son casting qui, comme je le disais, s’il est loin d’être glorieux, demeure solide, Michael Biehn, Charlie Sheen, Bill Paxton et Dennis Haysbert… Rien que ça !

Près du Liban, un hélicoptère est abattu et ses occupants sont faits prisonniers. L’armée envoie alors les Navy Seals, une section qu’on pourrait qualifier comme celle de la dernière chance. Les Navy Seals interviennent et réussissent là où il n’y a plus d’espoir. Le commando réussira à sauver la plupart des otages, mais pris par le temps, ils n’arriveront pas à détruire la base de l’ennemi, dans laquelle ils ont pourtant repérer des missiles, qui en toute logique, vont servir pour commettre des attentats. Une fois revenu chez eux, il va donc falloir retrouver ces missiles au plus vite.

Écrit en partie par Chuck Pfarrer, scénariste de « Barb Wire« , « Darkman » ou encore « Le chacal« , ce dernier a fait partie des Seals pendant un temps, et c’est pour cela qu’il fut appelé à travailler sur le film de Lewis Teague afin d’y apporter son expérience et donc donner un souffle réaliste au film. Bon, pour le coup c’est raté, mais il n’en demeure pas moins qu’il a de quoi s’amuser avec ce film, avec cette histoire et au-delà de ça, avec ces personnages. « Navy Seals, les meilleurs« , c’est la toute-puissante Amérique qui se lance à la poursuite des méchants terroristes arabes qui sèment la terreur sur leur chemin. Le scénario de « Navy Seals … » n’est que cliché. Offrant une intrigue des plus classiques, s’il devait exister un cahier des charges du genre, alors il est certain que Pfarrer et Goldman auraient eu un vingt sur vingt, tant les deux scénaristes vont cocher toutes les cases qu’on s’attendait à trouver ici. Ainsi, au menu, on trouvera des assauts en force sur fond de rock, des fusillades, des courses-poursuites, des sauvetages, des victimes reconnaissantes, des pertes, des amitiés brisées sur l’autel de la liberté, de la bravoure, un soupçon de romance (parce qu’il en faut bien), des méchants très méchants et des gentils très gentils. Je pense que les deux scénaristes n’ont rien oublié. Malheureusement, comme vous l’aurez compris, l’ensemble fonctionne à condition qu’on soit très flexible.

L’artillerie lourde, on la retrouve bien évidemment à l’écran avec ce casting premièrement, Michael Biehn, Charlie Sheen, Bill Paxton et Dennis Haysbert. Rien qu’avec ces noms-là, on a envie de s’arrêter sur le film de Lewis Teague, même si au final, on va se rendre très vite compte que les acteurs sont en roue libre et qu’ils ont tendance à en faire un peu trop. Malgré tout, entre surjeu et affection pour ces mecs-là, l’ensemble est attachant et l’on a envie de suivre ces personnages couillus au possible, défendant au gré de leur vie la veuve et l’orphelin.

Puis deuxièmement, l’artillerie lourde, on la trouve dans la mise en scène de Lewis Teague. S’il est vrai que le film, dans son milieu, a tendance à tourner en rond, puis au-delà de ça, il ne faudra pas chercher de profondeur ou d’intensité, pour le reste, il faut lui laisser le fait d’avoir des scènes d’action bien foutues. Il faut lui laisser aussi l’envie de spectaculaire (même si l’ensemble a pris un coup de vieux), entre mer, terre et air, le film multiplie les terrains de jeux pour ses Navy Seals. On lui laissera aussi une ambiance bonne enfant entre ses personnages, puis enfin, il y a ses vingt dernières minutes où le réalisateur s’amuse à la guerre dans un Beyrouth en ruine sur fond de rock.

« Navy Seals, les meilleurs » est donc le genre de film qui est là pour glorifier ses troupes d’élites américaines, en offrant une petite série qui entre bon et mauvais, finalement, à force d’en faire trop, amuse. « Navy Seals … » se laisse regarder comme un film lambda, et si on le retiendra au final, ce sera grâce à son casting. Un casting qui n’est pas forcément très bon, mais je le répète, le film nous offre Michael Biehn, Charlie Sheen, Bill Paxton et Dennis Haysbert en Navy prêt à tout pour défendre leurs valeurs et rien que pour ça, le film mérite son coup d’œil.

Note : 10/20

Par Cinéted

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