octobre 5, 2024

King Kong

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De : Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack

Avec Fay Wray, Robert Armstrong, Bruce Cabot, Frank Reicher

Année: 1933

Pays: Etats-Unis

Genre: Fantastique

Résumé:

Figurante sans travail, la blonde Ann Darrow est engagée par le réalisateur Carl Denham pour être la vedette de son prochain film. Le Venture, le navire commandé par le capitaine Englehorn et qui comprend toute l’équipe, atteint Skull Island, une île mystérieuse où vivrait une créature légendaire vénérée par les indigènes et appelée King Kong.
Durant le voyage, Ann tombe amoureuse de John Driscoll, le second du bateau. Une fois débarqués, les explorateurs sont aussitôt repérés par les indigènes et font marche arrière. Mais ces derniers enlèvent Ann, la « femme aux cheveux d’or », et l’attachent pour l’offrir en sacrifice à King Kong.
Au moment où ses compagnons arrivent pour la délivrer, un singe gigantesque saisit la jeune fille et disparaît dans la forêt. Denham et ses hommes se lancent alors à la poursuite de King Kong.

Avis:

S’il y a bien un monstre qui est emblématique au cinéma, c’est bien « King Kong« . Né d’un fait rapporté par le journal « Le temps« , aux alentours de 1880, l’article racontait que dans un village gabonais, un gorille furieux après avoir ravagé le dit village, aurait enlevé et quelque peu secoué une jeune femme. Fait réel ou non, la légende a commencé à prendre et cette histoire insolite commença à germer dans la tête de différents artistes. Écrivains, peintres, sculpteurs sont les premiers à parler de celui qu’on appellera « King Kong« . Et c’est ainsi que près de cinquante ans après le début de la légende, deux réalisateurs s’emparent du roi Kong pour immortaliser sa légende à jamais.

Il était temps d’y jeter un œil à ce film de 1933. De « King Kong« , je n’avais vu pour l’instant que la version de Peter Jackson, version que j’aime bien ceci dit. Mais ça faisait un moment que l’envie de découvrir le premier film dédié à cet immense singe amoureux me tarabustait. Et cette aventure, si vieille soit elle, est parfaitement indémodable, bourrée de charme et de créativité et j’en ressors enchanté et rêveur. Ce premier « King Kong » m’a donné tout ce dont j’avais envie de voir et j’ai passé un moment extraordinaire devant.

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Ann Darrow est une comédienne qui a bien du mal à trouver des rôles. Un jour, elle est engagée par Carl Denham, un réalisateur connu qui compte faire d’elle une vedette. Pour son nouveau film, le réalisateur veut offrir quelque chose de neuf au public et pour le décor de sa nouvelle histoire, il a même trouvé une carte qui amène sur une île mystérieuse, encore vierge de la civilisation occidentale. Et cette carte va leur faire découvrir ce que Carl Denham appellera la huitième merveille du monde.

Ça faisait donc longtemps que j’avais envie de voir cette première version, mais je dois dire que j’avais aussi peur de ne pas l’apprécier, car vu son grand âge. J’avais peur de trouver un film qui a terriblement mal vieilli et qu’il finisse par ne plus fonctionner du tout. Dans un sens, je me complaisais dans l’ignorance et je n’avais pas envie d’abîmer la légende que je m’étais faite autour de ce film. Mais bon, je suis curieux et optimiste et puis j’ai fini par me lancer dans cette vision et grand bien m’a pris, puisque je peux dire que j’ai adoré le film de bout en bout.

Je ne vous dirais pas qu’il n’a pas pris une ride, ce serait mentir. Évidemment qu’il a vieilli et les effets spéciaux dans un sens ne marchent plus, mais pourtant, malgré tout, ça ne m’a pas dérangé une seule seconde. Bien au contraire, je suis resté en admiration devant les trouvailles, les trompe l’œil, les effets visuels, le côté très construction et débrouille pour que ça fonctionne à l’écran et quand on replace le film dans son époque, on ne peut qu’être deux fois plus admiratif du résultat et des couilles qu’avaient Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper pour mettre en images ce genre de film. Je trouve que le temps qui passe lui a donné énormément de cachet.

Nullement besoin de revenir sur l’histoire, qu’on connaît tous. Elle est géniale, passionnante et totalement folle et audacieuse, si on replace encore une fois le film dans son époque en 1933. Et les deux réalisateurs savent comment la raconter, le rythme est excellent, le film passe très vite. La mise en scène est fluide et inventive et comme je le disais, je suis resté transporté dans le film.

Le jeu des acteurs a quelque peu vieilli aussi, et pour l’apprécier, il faudra là aussi se remettre dans l’époque. Mais quand on le remet, ils sont tous géniaux, particulièrement Fay Wray, qui est dans l’excès en permanence. L’actrice est même incroyable dans sa façon de jouer la terreur et la façon qu’ont les deux réalisateurs de la mettre en valeur est terrible. D’ailleurs, même si les autres sont excellents, j’avoue n’avoir retenu qu’elle, ses grands yeux et ses hurlements me hantent un peu depuis que j’ai vu le film.

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« King Kong » de 1933 est donc bien le chef d’œuvre que j’avais envie de voir. C’est un film extraordinaire que j’ai trouvé passionnant dans son histoire, mais surtout dans son visuel qui a tant de charme. C’est un film que le temps abîme et embellit à la fois. C’est un film d’un cinéma qui n’hésite plus et qui est tellement excitant à découvrir.

Note : 18/20

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=cmixe-Dii0Y[/youtube]

Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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2 réflexions sur « King Kong »

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