avril 24, 2024

Top 5 des Adaptations WTF de Pinocchio

S’il y a bien un domaine dans lequel Disney est devenu un maître en la matière, c’est dans l’adaptation de ses propres œuvres en version live. Voulant redonner un coup de neuf à ses vieux dessins-animés, la boîte à faire rêver les petits enfants (et les grands qui refusent de grandir) a cru bon de revisiter tous ses classiques avec de vrais acteurs, sous la houlette de cinéastes plus ou moins connus. Et on se souvient tous plus ou moins des douloureuses séances que furent Le Roi Lion de Jon Favreau, où la magie disparaissait au profit d’un pseudo réalisme sans intérêt, ou encore Dumbo de Tim Burton, où l’a pu voir l’absence de prise de risque du réalisateur d’Edward aux Mains d’Argent. Autant d’adaptations futiles, dont l’existence ne justifie qu’une volonté de faire de l’argent, encore et toujours.

Dernier méfait en date, Pinocchio, revisité par un certain Robert Zemeckis, qui semble avoir perdu la magie du cinéma depuis un petit bout de temps. Néanmoins, il faut dire que le roman de Carlo Collodi a déjà eu moult adaptations au cinéma, mettant ce cher petit patin à tendance mythomane dans des situations bien périlleuses. Et avant la nouvelle version de Disney, certains ont cru bon de prendre le conte italien pour le détourner dans des versions… étranges, voire salaces. L’occasion rêvée donc de revenir sur cinq films méconnus qui utilisent l’image de Pinocchio de façon différente, et certainement moins cynique. Quoi que…

5. Pinocchio, la série animée japonaise (1976)

On le sait, le livre de Carlo Collodi a traversé bien des frontières, jusqu’à dépasser les limites de l’Europe, partant aux Etats-Unis, mais aussi au Japon. Coproduction germano-japonaise, cette série animée voit le jour au Japon en 1976, sous la houlette des réalisateurs Shigeo Koshi et Hiroshi Saito pour les studios Nippon Animation. Du haut de ses 52 épisodes, la série ne va pas forcément marquer les esprits. Ici, le but est de faire connaître Pinocchio (qui sera rebaptisé Piccolino) et de lui faire vivre des aventures plus ou moins naïves. Bref, rien de bien neuf, ni de très grinçant, mais retrouver ce bon vieux pantin en version animée est tout de même inédite, et pour l’instant, aux autres mangas ne semblent avoir prévu de revoir le mythe de Pinocchio.

4. Pinocchio dans l’Espace (1965)

Si l’univers de Pinocchio est peuplé de magie et de personnages qui peuvent se transformer en animal, voire de fée changeant un pantin de bois en véritable petit garçon, alors pourquoi ne pas le faire partir dans l’espace ? C’est le pari un peu fou que va mettre en image le belge Ray Goossens, notamment connu pour son dessin-animé Astérix le Gaulois. Ici, Pinocchio est redevenu un pantin de bois, et pour redevenir humain, il pense qu’il faut faire une bonne action. Il part dès lors dans l’espace pour buter Astro, la baleine volante qui menace la Terre. Très désuet dans son design, porté par un pitch inattendu qui semble provenir d’un salon de fumette, il est aussi l’occasion de se replonger dans une animation au charme certain.

3. Pinocchio le Robot (2004)

Après des aventures au Japon et une bonne balade dans l’espace, il était grand temps de transformer ce maudit bois en véritable petite boîte en ferraille. Nous sommes donc en l’an 3000 et Gepetto, avec l’aide d’un pingouin et d’une fée (oui), va créer un vrai robot qui sait tout faire. La fée lui fait alors la promesse de le transformer en petit garçon s’il parvient à faire la distinction entre le bien et le mal. Pour cela, elle lui fournit un nez qui grandit à chaque mensonge. Idée ayant germé en 1998, cette version futuriste de Pinocchio ne va pas forcément faire l’unanimité. Et pourtant, le projet fut titanesque pour l’époque, avec pas moins de 150 animateurs et un réalisateur qui fut superviseur des effets spéciaux pour Titanic et Le Cinquième Elément. Malheureusement, entre une histoire un peu gnangnan et un graphisme qui déjà à l’époque était décrié, on reste plutôt dubitatif sur cette version SF low cost.

2. La Revanche de Pinocchio (1996)

Pinocchio est un pantin. Durant les années 80, on a eu droit à toute sorte de boogeymen originaux, voire de poupées tueuses (coucou Chucky), alors pourquoi un Pinocchio revanchard et sadique ? C’est l’idée que va avoir le réalisateur Kevin Tenney au milieu des années 90, et que l’on va connaître par la suite pour une succession de nanars d’horreur assez incroyables. Ici, Geppeto devient Gotto, un tueur d’enfant condamné à la prison à vie, qui fait don d’un pantin à son avocate, qui va alors l’offrir à sa fille pour ses huit ans. Manque de bol, Gotto se réincarne dans la poupée, qui va zigouiller à tout va. Complètement débile dans son pitch, plus proche de Chucky que de l’œuvre de Collodi, on reste clairement dans une volonté de surfer sur un nom connu et un pitch improbable, plus que sur du véritable art, à proprement parler.

1. Les Aventures Erotiques de Pinocchio (1971)

Eh oui ! On aurait dû s’en douter, mais le mythe de Pinocchio est bien évidemment passé par la case film érotique, avec tout de même une pointe de comédie. Réalisé par Corey Allen, cette version coquine met notre pantin dans des situations cocasses où il va enchainer les conquêtes. De là à dire qu’il dit des mensonges durant des cunni, il n’y a qu’un pas. Bon, blague à part, le film se dote d’une réputation calamiteuse et de nombreuses scènes furent coupées au montage pour éviter un classement X aux Etats-Unis. Toutes les scènes les plus explicites sont donc absentes du film de base, tout ça pour avoir un petit R et pas un X. Oui, tout cela sent l’esbrouffe, à défaut de sentir un autre truc qui finit aussi en -ouffe… Par contre, on valide totalement la tagline de l’affiche.

Par AqME

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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