avril 18, 2024

Tokyo Ghoul Saison 2

D’Après une Idée de : Chuji Mikasano

Avec les Voix Originales de Natsuki Hanae, Kana Hanazawa, Toshiyuki Toyonaga, Takahiro Sakurai

Pays : Japon

Nombre d’Episodes : 12

Genre : Shonen

Résumé :

Kaneki Ken accepte enfin son côté goule et décide d’affronter Yamori alias Jason. Tandis que les membres de l’Antique se mêlent parmi Aogiri afin de délivrer le jeune homme, Tôka croise à nouveau le chemin de son petit frère, Ayato et décide de le combattre. Gêné par les inspecteurs du CCG, Yoshimura décide de les retarder en participant au combat. La vérité sur la mystérieuse goule nommée « la Chouette » va être dévoilée !

Avis :

Scénariste et créateur, j’ai trouvé assez peu de choses sur Chūji Mikasano. Après avoir participé à l’écriture d’un téléfilm, Chūji Mikasano a l’idée d’adapter en série animée le manga de Sui Ishida, « Tokyo Ghoul« . Diffusée à l’été 2014, la première saison de « Tokyo Ghoul » a trouvé un joli succès, et bien sûr, très vite le showrunner s’est mis à travailler sur une deuxième saison.

Moins de six mois après avoir diffusé la première saison, « Tokyo Ghoul« , affublé de  » … A » en fin de titre, est donc de retour sur les écrans pour douze nouveaux épisodes. Reprenant pile là où la série nous avait laissés, cette deuxième saison de « Tokyo Ghoul » laisse un petit goût assez partagé en bouche. N’arrivant pas à être à la hauteur de la saison précédente, cette saison deux a le mérite d’être spectaculaire et si elle nous en met plein la vue, il est vrai aussi qu’elle va avoir tendance à laisser de côté la psychologie des personnages, ce qui est vraiment dommage, car c’est avant tout sur ce point-là que la première saison passionnait. Reste toutefois que cette saison deux se regarde et se suit avec plaisir.

Kaneki accepte enfin son côté Ghoul et décide de délaisser ses amis de l’antique, afin de rejoindre Aogiri. Kaneki va alors participer aux opérations de la société de Ghoul, mais pourquoi a-t-il fait ce choix ? De son côté, Toka va entrer à l’université et essayer de vivre sans Kaneki. Quant au CCG, il enquête pour savoir qui se cache derrière la mystérieuse et puissante Ghoul appelée la Chouette.

J’avais commencé la première saison de « Tokyo Ghoul » parce que son affiche m’intriguait beaucoup et je dois bien avouer que la série de Chūji Mikasano fut une très belle découverte, et même une petite claque aussi bien visuelle que dans la psychologie de ses personnages.

La première saison nous laissait alors avec un sacré final, qui poussait d’emblée à vouloir regarder la suite. Toujours sur la base de douze épisodes de vingt-trois minutes chacun, c’est avec plaisir et curiosité que je me jette dans cette saison deux et je dois dire qu’une petite déception pointe alors le bout de son nez. Si la série est toujours démente visuellement parlant et si, au-delà de ça, elle se suit avec toujours beaucoup d’intérêt, je dois dire que cette saison est bien différente de la précédente.

Pour cette deuxième saison, Chūji Mikasano a choisi de laisser plus de place au spectacle et ainsi, il en oublie pour une grande partie de la saison d’explorer ses personnages et c’est vraiment dommage, car notamment en ce qui concerne le personnage de Kaneki, il mérite clairement d’être exploré encore et encore. À la place de ça, Chūji Mikasano emmène « Tokyo GhoulA » vers une guerre quasi-permanente. Ainsi, cette deuxième saison va très vite, enchaînant « les missions » et les combats, mais finalement, plusieurs d’entre eux n’amènent à rien, si ce n’est de nous offrir une certaine démesure dans l’animation. Si l’on regarde bien, plus d’une action dans cette saison va être abandonnée en cours de route, et finalement, même si l’on ne peut nier qu’on prend plaisir à suivre le spectacle, on peut aussi se demander où tout cela va nous mener.

Il restera que néanmoins, si la série s’est éloignée de la psychologie, les derniers épisodes vont alors rattraper amplement les oublis sur les autres épisodes. La série fera évoluer ses personnages, des décisions vont être prises, qui vont avoir de graves conséquences et au-delà de ça, il y aura une profonde et très belle réflexion sur la haine, l’amour, la guerre, la famille qu’on se crée et le poids des actes passés, qui malgré des pardons, ont des conséquences. De plus, toujours du côté de ce final, ce dernier dégage beaucoup de poésie et de subtilités, au point qu’une fois cette saison conclue, comme pour la précédente, on a d’emblée envie de poursuivre. Quoi qu’il y aura une différence avec la précédente, car Chūji Mikasano met le doigt sur bien plus d’émotions et en plus de ça, il nous laisse aussi juge d’en conclure ce que l’on veut, ce qui est très bien vu.

« Tokyo Ghoul √A » est une saison qui déçoit quelque peu, car en voulant offrir du spectacle presque à chaque épisode, elle va oublier ce qui la rendait passionnante, l’évolution de son personnage principal, et tout le poids qu’il porte. Après, malgré cette déception, qui en plus de ça s’évapore sur les derniers épisodes, cette deuxième saison reste de belle qualité et c’est toujours avec un certain plaisir qu’on suit ces personnages et au-delà de ça, qu’on plonge dans cet univers très riche. Aller go pour « Tokyo Ghoul:re« .

Note : 11/20

Par Cinéted

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