décembre 13, 2024

Jurassic World – La Colo du Crétacé Saison 1

D’Après une idée de : Zack Stentz

Avec les Voix de Paul-Mikel Williams, Jenna Ortega, Ryan Potter, Kausar Mahommed

Pays : Etats-Unis

Nombre d’Episodes : 8

Genre : Animation

Résumé :

6 adolescents sont envoyés dans un nouveau camp d’aventures sur Isla Nublar, mais lorsque les dinosaures de l’île font des ravages, les campeurs se retrouvent coincés sur place. Coupés du monde extérieur, ils doivent apprendre à faire connaissance pour survivre.

Avis :

Inconnu au bataillon, le nom de Zack Stentz n’évoque pas grand-chose et pourtant Zack Stentz est un scénariste qui travaille plutôt pas mal àHollywood. Commençant sa carrière au début des années 2000 sur la série « Andromeda« , Zack Stentz oscille entre le cinéma et la télévision, participant aussi bien aux séries « The Flash » ou « Les chroniques de Sarah Connor » que sur des films comme « X-Men le commencement« , « Thor » ou encore le « Netflixé », « Le bout du monde« . « Jurassic World, la colo du crétacé » est la première série dont il est le showrunner.

« Jurassic Park« , dans la construction de ma cinéphilie, est un film qui a énormément compté, et même si par la suite, la franchise a connu du très bon comme du mauvais, je reste très accroché à l’univers, et tout ce que celui-ci peut apporter comme rêve de gosse et autres aventures terrifiantes que j’adorais vivre en secret. Quand « Jurassic World » est sorti, avec tout ce que j’en voyais, j’y allais à reculons et malgré des aberrations (non on ne dresse pas des raptors), le film a réussi à m’embarquer et je me suis rendu compte que finalement, mon objectivité avait clairement foutu le camp lorsque l’on me ramène dans ces parcs. Du coup, quand Netflix propose une série pour gamin qui est une nouvelle invitation à l’aventure, je n’ai pas pu résister et je dois dire que j’ai passé un moment sympa. Rien d’incroyable et d’extraordinaire non plus, il y a même des éléments qui ont tendance à être agaçants, mais sur l’ensemble, cette petite série animée s’en sort bien et s’ancre très bien dans la franchise.

Darius a un rêve dans la vie, c’est d’aller à Jurassic World. Lui qui adore les dinosaures, pouvoir en voir en vrai est bien plus qu’un rêve, mais la voyage coûte cher, et ses parents n’ont pas les moyens. Darius a alors une possibilité pour voir son rêve se réaliser, c’est de gagner le jeu « Jurassic World ». Personne n’a fini ce jeu et celui qui le fera se verra offrir une place pour la colo du crétacé. Après plusieurs parties, Darius réussit à finir le jeu et il embarque alors pour une semaine de rêve. Enfin ça, c’était en théorie, car, après les « – Oh oui, Ouh ! Ah ! » Il y a des « sauve-qui-peut », et puis il y a des hurlements…

Faire une série autour de « Jurassic World » était une idée aussi sympathique qu’elle est opportuniste finalement. Plus d’un film s’est vu décliné de une ou plusieurs « suites » en série et il était presque logique que la franchise de Steven Spielberg y passe.

Par contre, là où on ne l’attendait pas, c’était sur l’idée que la série serait un animé. Bien sûr, adulte et fan de la franchise, on pouvait craindre quelque chose qui soit destiné aux enfants, et dans un sens, c’est ce que la série peut être. « … La colo du crétacé » est assez lisse dans son ensemble. On est loin du petit côté horrifique du dernier de la franchise par exemple. Mais malgré ça, la série de Zack Stentz a son petit charme et elle se laisse suivre avec beaucoup de sympathie. Certes, les plus petits y trouveront un petit dessin-animé qui a un joli cachet. Un dessin-animé peut-être un peu trop planté dans notre époque, avec son lot de sujets et de « bien-pensance », avec ici la mise en avant de minorités, ou encore un petit côté féministe, ou plus encore une critique des réseaux sociaux avec cette influenceuse qui pousse et grossit le trait. À force de vouloir encore et toujours parler des mêmes choses, on commence à tourner en rond, puis la franchise avait-elle vraiment besoin de ça ?

Toujours du côté de l’agacement, il est vrai aussi que ces personnages sont capables d’être assez exaspérant dans le sens où bien des décisions et des péripéties naissent parce qu’ils n’en font qu’à leur tête. Après, on pourra toujours mettre en face de cet argument que ces gamins sont bien écrits, car il n’y a rien de mieux que l’interdit, et les gamins foncent bien souvent dans ce qui leur est interdit. L’interdit pousse à la curiosité. Du coup, même s’ils peuvent nous apparaître comme horripilant, parfois, on a aussi tendance à les pardonner, car finalement, ils sont sympathiques. Puis derrière ça, ils véhiculent aussi tout un tas de bonnes valeurs, comme l’esprit d’équipe et la confiance pour se sortir des mauvais pas.

Sur une vue d’ensemble,  » … La colo du crétacé » est une série assez chouette qui s’ancre bien dans l’univers de « Jurassic World« . D’ailleurs, elle offre avec surprise un autre point de vue sur le film de Colin Trevorrow. On ira même jusqu’à dire que dans un sens, elle l’enrichit.

Du côté de la réalisation, on y trouve de tout. Si la série est assez jolie, elle demeure aussi très simpliste, et c’est dommage. De plus, elle apparaît comme parfois (souvent) assez incohérente. Si on s’y attarde, les gamins échappent assez facilement à des dinosaures avec de simples courses poursuites. Ça tient moyennement la route, quand on y pense. Mais bon, il faut aussi se souvenir que c’est une série animée pour les enfants, et de manière générale, même avec quelques éléments improbables, la série tient la route, offrant un bon rythme, de bons moments, un peu d’humour, de l’action et quelques émerveillements (ah la tyrolienne au-dessus des dinos…).

« Jurassic World – La colo du crétacé » n’est pas forcément incroyable, comme elle n’était pas non plus nécessaire, mais entre qualités et défauts conjugués, finalement, ce qui en ressort, c’est qu’elle se pose comme une petite série sympathique, amusante et un brin nostalgique à suivre. Ces huit épisodes passent vite (en même temps vingt-quatre minutes), Zack Stentz a le sens du fan service sans en faire trop, et puis surtout, il a le sens du cliffhanger pour conclure chaque épisode. D’ailleurs, en parlant de cliffhanger, le final de cette première saison est parfait, appelant immédiatement sa suite.

Note : 13/20

Par Cinéted

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