novembre 11, 2024

Riverdale Saison 1

D’Après une Idée de : Roberto Aguirre-Sacasa

Avec K.J. Apa, Lili Reinhart, Camila Mendes, Cole Sprause

Pays : Etats-Unis

Nombre d’Episodes : 13

Genre : Drame, Thriller

Résumé :

Après un été marqué par la mort mystérieuse de Jason Blossom, Archie Andrews, Betty Cooper, Jughead Jones et Veronica Lodge, reprennent le chemin des bancs du lycée. Ensemble, ils chercheront à lever le voile sur le meurtre du jeune lycéen, mais devront d’abord percer les secrets de leur ville natale. Riverdale n’est peut-être pas aussi innocente qu’il n’y paraît.

Avis :

A première vue, et quand on ne s’attarde que sur les trois premiers épisodes de la première saison, Riverdale apparaît être une série pour adolescents avides d’histoires d’amour puériles. Pourtant, et comme le montrent les couleurs et effets de lumière, Riverdale constitue une série plutôt sombre, inspirée de comics, et qui se poursuit également à travers des romans de qualité.

Histoires de famille morbides et glauques, trafic mafieux en tous genres, meurtres violents, et plus encore, … La saison 1 commence doucement pour poursuivre sur des registres bien différents, bien plus intéressants et prenants, qui n’auront plus rien à voir avec les romances d’adolescents. Ces dernières se voient rapidement mises de côté, bien qu’elles restent en arrière fond. Elles s’effacent au profit d’une intrigue riche et explosive, qui donnera le ton au démarrage de Riverdale. Un rythme qui ne ralentira pas de sitôt, pour notre plus grand plaisir.

Les personnages principaux sont construits de manières intelligentes. A la fois complexes, jeunes et imprévisibles, ou trop matures pour leur âge, ils sont tous attachants, même la plus revêche des pompom girls. Les acteurs sont doués, très expressifs et incarnent leur rôle avec talent. Leurs personnages parleront aux spectateurs de tous les âges, à cause de leurs histoires et de leurs caractères loin des stéréotypes habituels des séries du même acabit.

D’emblée, Camila Mendes, qui joue le personnage de Veronica Lodge, nous distille sa grâce, ses vêtements de haute couture, ses mouvements soignés et ses manières de riche. Malgré ses habitudes royales, Veronica doit s’adapter à une nouvelle vie, tout en découvrant l’insécurité. La jeune fille, par ses idées brillantes et intelligentes, rusera pour retrouver sa place, sans toutefois se laisser de nouveau encombrer par un père mafieux plus malin qu’elle, prêt à lui mentir et à la voler sans vergogne. Lili Reinhart, dans le rôle de Betty Cooper, fait preuve de plus de timidité, pour un rôle de jeune fille sans histoire ou problème, sensible et curieuse, qui saura démasquer les coupables, et résoudre les enquêtes les plus ardues. Un peu fade au démarrage, le personnage nous surprend davantage quand ses déductions d’un Sherlock Holmes en herbe prennent le dessus.

K.J. Apa incarne d’abord un Archie Andrews un peu naïf, voire un peu cliché, qui rappelle Troy dans High School Musical. Cependant, il murit vite, et s’assombrira sous les coups qu’on lui porte. Avide de droiture, tel un Captain America junior, Archie devient une des figures emblématiques de la série, emplie de la justice et de liberté. Enfin, Cole Sprouse nous offre un Jughead Jones rebelle, solitaire, sensible, à l’allure d’un bad boy, qui charme aussitôt par son esprit fataliste et futé, ainsi que par son sourire ravageur. Le personnage intrigue énormément et plaît de suite, à cause de cette aura mystérieuse qui l’entoure.

Ces quatre jeunes, aidés par de nombreux personnages secondaires, dont leurs parents et leurs camarades de lycées, seront embarqués dans des histoires criminelles insensées et dangereuses. Le rythme des épisodes s’avère concluant. On ne s’ennuie pas et on en redemande. Les histoires de familles sont décrites au compte-goutte, de sorte à mettre en place un suspense réussi, qui nous pousse à lancer un nouvel épisode pour enfin comprendre le fin mot de l’histoire. Les deux jumeaux autour desquels tournent la plupart des interrogations de cette saison 1, nous envoûtent par leur charisme, leurs cheveux roux magnifiques, et cette peau pâle qui nous rappelle celle des vampires.

Les mises en scène, comme les jeux de lumière, marquent cette série d’une atmosphère unique, à la fois inquiétante et relaxante, qui ne laisse pas indifférent. Riverdale donne l’impression de nous retrouver face à une série des années 80, un peu comme Stranger Things, alors qu’elle est sensée se dérouler à notre époque. Le diner à l’ancienne, les musiques savamment orchestrées, les attitudes des personnages, les mises en scène et les couleurs de l’ensemble nous trompent aisément.

Riverdale s’avère surprenante et inattendue. Les retournements de situation sont légions, et la conclusion originale. Les personnages principaux comme secondaires, ont tous des choses à nous cacher, et pimentent l’histoire de multiples rebondissements bienvenus. Nous ne sommes pas en présence que d’une simple série télévisée pour adolescents. Riverdale s’éloigne des clichés au fur et à mesure des épisodes pour nous fournir un divertissement de qualité, une grande et belle enquête criminelle prenante et complexe, sur fond d’autres fresques aussi réjouissantes et captivantes, au sein d’une atmosphère unique.

Note : 17.5/20

Par Lildrille

Lildrille

Passionnée d’imaginaire et d’évasion depuis longtemps, écrire et lire sont mes activités favorites. Dans un monde souvent sombre, m'évader et fournir du rêve sont mes objectifs. Suivez-moi en tant qu'auteure ici : https://www.2passions1dream.com/. Et en tant que chroniqueuse aussi là : https://simplement.pro/u/Lildrille.

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