avril 20, 2024

Dark Sector

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Résumé :

Hayden Tenno est un agent secret  qui a pour mission de mettre fin aux sinistres agissements d’un scientifique russe nommé Mezner. Ce dernier serait en fait parvenu à mettre ses sales pattes sur une arme biologique développée au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il utilise alors son arme sur la population d’un petit village d’Europe de l’Est, transformant alors les habitants en monstres. Hayden loupe sa mission et est infecté par un agent pathogène qui le transforme petit à petit en monstre. Il décide alors de poursuivre Mezner qui possède un vaccin et d’arrêter ses horribles agissements.

Avis :

La Seconde Guerre Mondiale, les nazis, les communistes, les manipulations génétiques au sein des dictateurs, les secrets d’état ardemment gardés, tout cela relève du fantasme et bons nombres de supports culturels l’on utilisé. On peut citer en vrac Hellboy, Wolfenstein et consorts. Dark Sector est un petit jeu d’action qui a subi quelques changements au cours de son développement. D’abord jeu d’espionnage, le soft s’est muté en jeu d’action décomplexé  qui prend une grande partie de son gameplay à Gears of War. Maintenant, quand on n’est pas un blockbuster et que les moyens du bord sont limités alors que l’on veut copier un gros jeu, il faut avoir une grosse paire de couilles. Mais le jeu est-il réussi ? Le changement était-il audacieux ? Retour sur un jeu pas si connu.

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Avec les soviétiques, c’est toujours pareil, tu mets un costume de SM et on t’abat…

L’histoire de ce jeu est assez intéressante. On joue un agent spécial qui a de la gueule, et qui va avoir droit à un bras mutant qui balance un boomerang avec des lames. Notre but est simple, trouver un vaccin et empêcher le grand méchant d’utiliser la nouvelle arme biologique qu’il a découvert. Du coup, ce n’est pas tant dans la variation de l’histoire que l’on va se retrouver, mais plutôt dans l’action, car le jeu en est bourré. Seulement, le plus gros défaut du jeu, c’est sa linéarité. Le chemin est tout tracé et on n’aura aucune quête annexe ou chemin de traverse. Ainsi, on suit tranquillement le chemin balisé, on fracasse du monstre et du soldat sans se soucier de perdre sa route. Alors cela rend le jeu bien plus facile, d’autant plus que le jeu en lui-même n’est pas très compliqué. Si certains monstres sont coriaces, il suffit de viser la tête pour être tranquille. L’inconvénient vient du manque d’armes, car on débute avec un simple pistolet et on ne peut prendre les armes ennemies que pendant un certain temps, car elles se détruisent lorsque ce n’est pas un ennemi qui l’emploie.

Heureusement pour nous, un marché noir est disséminé dans tout le jeu, pour acheter du matériel et customiser nos armes. Mais pour cela, il faut trouver des accessoires dans les niveaux et de l’argent. Les niveaux n’étant pas très vastes, sortes de couloirs que l’on suit, il est assez facile de dénicher des bonus. Mais les armes puissantes sont chères et il faudra attendre un long moment avant de pouvoir troquer son flingue. Le gameplay est le même que pour un Gears of War. On court, on se cache derrière des barrières pour recharger, on vise, on tire. Rien de bien neuf là-dedans, si ce n’est l’arme biologique que l’on trimballe. Cette espèce de boomerang est assez puissant, et on peut augmenter sa force en appuyant au bon moment. Néanmoins, il met du temps à revenir et cela peut porter préjudice, d’autant plus qu’une bonne mitraillette est plus efficace contre l’ennemi. En ce sens, on n’utilisera ce boomerang pour le charger de feu ou d’électricité afin de débloquer des endroits. Rien de bien nouveau là-dedans, mais ça reste simple et plaisant.

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T’es au courant ? Attends, j’te branche sur le plan !

Au niveau des graphismes, le jeu a quand même quelques années de retard (faut dire aussi qu’il a quelques années dans les jambes). Les cinématiques ne sont pas folichonnes mais ont le mérite de rester dans les graphismes du jeu et c’est plutôt agréable. Notre personnage reste bien fichu et assez charismatique, ce qui n’est pas le cas du grand méchant, Mezner, qui est très fade ou encore de la jeune black. On pourra se réjouir par contre des armures du gardien du seuil qui est géniale tout comme celle que l’on revêt. Mais les décors sont toujours les mêmes, surtout vers la fin du jeu où l’on arpente inlassablement des tunnels et des souterrains, ce qui devient redondant et désagréable. Enfin, on pourra pester contre le manque de variété avec les méchants. On tue du soldat ou du monstre zombie qui n’ont que trois variations à eux-mêmes. Ce qui fait que cela est répétitif et chiant à la longue.

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J’t’ai fumé !

Au final, Dark Sector est un petit jeu d’action assez minime, même s’il demeure assez plaisant au départ. Linéaire et pas forcément beau, le soft s’en tire grâce à une durée de vie assez courte et une histoire simple dont on a envie de voir le bout. Les boss sont décevants aussi, et très facile, tout comme le jeu dans son ensemble. Il en résulte un jeu pas déplaisant, mais très moyen, à la rejouabilité inexistante malgré son héros attachant et les quelques phases agréables comme lorsque l’on conduit un engin de destruction massive.

Note : 11/20

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Par AqME

IscarioteNote de Iscariote: 13/20 Classique mais efficace.

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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