Titre Original : Only the Brave
De : Joseph Kosinski
Avec Josh Brolin, Miles Teller, Jeff Bridges, Jennifer Connelly
Année : 2018
Pays : Etats-Unis
Genre : Drame, Biopic
Résumé :
Juin 2013. Comme chaque année l’ Arizona est ravagé par les incendies de forêt qui déciment la région. Seuls les pompiers certifiés « hotshots » ont la possibilité de se rendre au plus près de l’ennemi pour le combattre. Eric Marsh, chef d’une caserne locale, et son équipe font tout ce qu’ils peuvent pour obtenir cette qualification qui pourra leur permettre de protéger la ville de Prescott et leurs familles. A force de persévérance ils obtiennent leur certification et vont devoir affronter l’incendie le plus gigantesque que la région ait connue. Au péril de leur vie, ils vont tenter d’éteindre ce brasier impitoyable. Alors que les flammes progressent inexorablement, leur temps est compté…
Avis :
Joseph Kosinski c’est avant tout un énorme travail dans le domaine des effets spéciaux et de la publicité. C’est lui qui aura fait les bandes-annonces des jeux » Halo 3« , et « Gears of War« . Embauché pour mettre en scène le remake de « L’Âge de cristal« , film culte de Michael Anderson, le projet ne se fera pas et finalement, Joseph Kosinski tournera « Tron legacy » en guise de premier film. Par la suite, il adaptera son propre comics, « Oblivion » avec Tom Cruise en tête d’affiche.
Alors que son troisième film devait être la suite de son « Tron Legacy« , le projet fut abandonné par les studios Disney. Joseph Kosinski a donc décidé de laisser quelque peu de côté la science-fiction pour se concentrer sur le drame et en cette rentrée 2018, le réalisateur nous revient sur le petit écran, avec un film qui va raconter des évènements qui se sont produit en 2013 du côté de Yarnell, Etats-Unis.
Changeant du tout au tout, ce troisième film pour Joseph Kosinski demeure un sacré bon divertissement, et même si le film mettra un peu de temps pour se mettre en place, une fois lancé, il nous tiendra jusqu’à son final. On ressort donc conquis malgré des défauts et des clichés rébarbatifs, mais finalement utiles pour certains d’entre eux. Bref, le bon petit film à voir sur E-cinéma.
Chaque année, l’état d’Arizona est ravagé par des feux de forêts et seuls les pompiers certifiés Hot Shot peuvent intervenir. Chef d’une caserne municipale, Eric Marsh va alors tout faire pour décrocher l’accréditation Hot Shot. Avec son équipe, ils s’entraînent sans relâche. Parmi l’équipe, un petit nouveau intègre la brigade. Brendan McDonought a à peine vingt-cinq ans. Drogué, il vient d’apprendre qu’il va être père et cherche alors à se racheter. Personne n’aurait engagé un camé dans son genre et pourtant, le chef Eric Marsh va lui donner sa chance.
Sujet connu de tous et pourtant pas traité tant que cela par Hollywood, pour son troisième film donc, Joseph Kosinski a décidé de s’arrêter sur les hommes du feu.
Les films catastrophe, on en a tous vu. Le genre, même si ce n’est pas le domaine de prédilection d’Hollywood et plus largement du cinéma en général, regorge de bons comme de mauvais films. Personnellement, quand je pense au genre, d’emblée j’ai le « Backdraft » de Ron Howard en tête, mais on peut aussi penser au culte « La tour infernale » de John Guillermin, ou encore à « Daylight » avec Stallone, ou encore dernièrement au « Deepwater » de Peter Berg. On peut même penser au « Always » de Steven Spielberg dans un autre domaine.
Sans être un grand film non plus, « Line of fire » est un bon divertissement. Si vous avez envie d’un film plutôt cool, avec des images spectaculaires, des acteurs qu’on aime, des clichés sur l’Amérique et les Américains, et une BO très rock, voire métal, alors ne cherchez plus, ce film est fait pour vous.
Mettant en scène des faits qui se sont déroulés au début des années 2010, Joseph Kosinski nous offre un film qui a autant de défauts qu’il est cool en fin de compte. Avec ce film, on peut rire des clichés très poussés que le réalisateur s’amuse à caricaturer. Oui, les Américains écoutent tous ou presque de la country ou du rock, ils portent des chapeaux de cow-boys, et ont de grosses couilles…
On pourra aussi lui reprocher quelques idées à dormir debout, comme par exemple celle de l’ours. On pourra aussi reprocher à « Line of fire » d’être long à se mettre en place et surtout d’être vraiment répétitif. Le schéma d’un moment familial, un incendie, un moment familial, un incendie a tendance à pas mal se répéter. On lui reprochera aussi de finalement très peu développer ses personnages secondaires qui sont tous d’amusantes caricatures. Ici, ce sera plutôt la brigade elle-même qui sera un personnage et malgré les défauts cités plus haut, finalement ces répétitions, et cet esprit d’équipe, font leur petit effet et l’on s’accroche beaucoup à cette brigade qu’on suit avec attention et surprise. Si l’on pouvait douter des choix du réalisateur, au final, « Line of fire » fonctionne bien, ces petits défauts qui y sont pour beaucoup pourraient bien se transformer en qualité au deuxième visionnage.
Enfin, si le film est spectaculaire (les effets spéciaux sont vraiment bons et beaux) et cool, Joseph Kosinski prendra tout le monde à revers pour nous entraîner dans un film plus sérieux sur sa deuxième partie. Un film qui mêlera très bien la peinture d’un métier, des portraits d’hommes (personnages principaux) et le tout avec de l’émotion, chose à laquelle on ne s’attendait absolument pas.
Le divertissement est donc d’un côté assez simpliste, mais en même temps, qualités et défauts compris, il offre ce que l’on était venu chercher, c’est-à-dire du spectacle, de l’émotion, du cool et un gros casting (Josh Brolin, Miles Teller, Jeff Bridges, Jennifer Connelly, Taylor Kitsch, James Badge Dale et ils nous ont même retrouvé Andie MacDowell). Bref, Joseph Kosinski continue son sympathique début de carrière.
Note : 14/20
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=r4Y6B0Vq1Mw[/youtube]
Par Cinéted