avril 19, 2024

Un Jour d’Eté

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De : Franck Guérin

Avec Baptiste Bertin, Catherine Mouchet, Jean-François Stévenin, Théo Frilet

Année : 2006

Pays : France

Genre : Drame

Résumé :

La mort d’un jeune garçon durant un match de football bouleverse la vie de son petit village…

Avis :

« Un jour d’été » est le premier long métrage de Franck Guérin. A la lecture de son synopsis, je me suis laissé tenter par ce petit film totalement inconnu, me disant que je partais sur une jolie découverte. L’histoire pourrait être sympathique et j’aime bien les films qui explorent l’adolescence et ses drames. Mais malheureusement, ce premier film n’est pas la jolie découverte que j’aurais aimée… bien au contraire, c’est un film devant lequel je me suis beaucoup ennuyé et que j’ai trouvé inintéressant au possible…

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Dans le sud de la France, un été comme un autre. Michael et Sébastien, dix ans, sont inséparables. Très amis, ils profitent des vacances partagées entre discussions sur la vie et les filles et leur entrainement de foot. Mais un jour leur vie bascule, pendant un match, un accident se produit et Michael meurt.

Sébastien doit faire face au deuil de son meilleur ami, mais il a bien du mal à trouver le moyen et il ne sait pas comment vivre cette période.

Voici un film dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’ici et que je n’aurais peut-être pas regardé si je n’avais pas vu sur la jaquette du DVD la présence de Catherine Mouchet, une actrice que j’aime beaucoup, depuis que je l’ai découverte dans la série « Pigalle, la nuit« .

Je me suis donc laissé tenter, pensant trouver au pire un petit drame sympa, mais malheureusement non et alors que le film est très court, il dure une heure trente, j’ai bien cru à plusieurs moments que je n’allais pas pouvoir le finir.

L’histoire est banale, c’est vrai, mais beaucoup de films avec des intrigues simples sont très bons. Sans réinventer quelque chose, ils peuvent être attachants et touchants et à la lecture de l’histoire de celui-ci, il y a matière à faire un film prenant et montrer un terrible moment dans la vie d’adolescent, où les problèmes et autres drames sont souvent démesurés. Mais à la place de ça, j’ai trouvé un film insipide au possible, lent, long et absolument pas touchant. Il y a des films, on sait de suite qu’on va les aimer ou les détester et en entrant dans ce « jour d’été » je me suis vite rendu compte que j’allais passer un très long moment. D’emblée, le film nous présente deux personnages d’adolescents rebelles clichés au possible. Les deux gamins sont insupportables. Des clashs pas forcément nécessaires et des provocations chez les commerçants du village complètement gratuits, du genre « Vas-y sale pute, qu’est que tu parles de ma mère … ». Le portrait est trop appuyé et dans la caricature et je n’ai pas réussi à trouver ces deux gamins touchants ou amusants. Quand survient le drame, je ne suis pas entré dedans, car je n’éprouvais rien pour les deux personnages et quand on apprend la mort de Michael, ça m’a fait ni chaud, ni froid. Je gardais espoir que le film se rattrape, avec la suite, le plus insupportable des deux étant partie, puis on entre vraiment dans le cœur du sujet, le deuil et l’adolescence. Mais là encore le film ne m’a pas convaincu. À la place de trouver un drame subtil, j’ai trouvé un film où il ne va absolument rien se passer. Le film traîne en longueur et ne raconte rien et on ne ressent rien pour le personnage principal qui n’a décidément aucune expression sur son visage…

Le film traîne sur les gens du village qui se rejette la faute, le maire qui essaie de ne pas culpabiliser, le personnage de Sébastien essaie de se rapprocher d’un copain et on nous offre une scène de pseudo-attirance entre eux que j’ai trouvé ridicule au possible, et tellement facile.

Le film manque de rythme aussi, j’ai eu la désagréable impression que le réalisateur étirait toutes ses scènes au possible. Les images ne sont pas vraiment belles, le film ne dégage rien. Il n’y a même pas l’ambiance du sud que j’avais envie de trouver.

Puis les enfin les acteurs ne sont pas convaincants. Ils n’ont pas l’air affecté par la mort de ce jeune homme, ou alors c’est moi qui en attends trop ? Le film est tenu par l’inexpression de Baptiste Bertin, qui nous laisse deviner ce qu’il ressent… Théo Frilet que j’aime bien habituellement, ici, je l’ai trouvé insupportable. Catherine Mouchet ne m’a pas touché, alors qu’elle joue une mère qui vient de perdre son fils… Je suis déçu, car c’est la première fois que cette femme ne me touche pas. Seul Jean-François Stévenin est bon en maire de la ville.

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C’est donc une grosse déception et pourtant, je n’en attendais pas grande chose. J’aurais aimé un petit film sympa sur l’adolescence et le deuil comme il avait l’air de s’annoncer, mais à aucun moment je ne suis entré dedans et c’est bien l’ennui qui m’a gagné et quand enfin le générique est apparu j’ai vraiment eu l’impression d’avoir perdu du temps…. Bref, je n’ai pas du tout aimé ce film…

Note : 03/20

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Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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