décembre 11, 2024

Tokyo Ghoul Saison 1

D’Après une Idée de : Chuji Mikasano

Avec les Voix Originales de Natsuki Hanae, Kana Hanazawa, Toshiyuki Toyonaga, Takahiro Sakurai

Pays : Japon

Nombre d’Episodes : 12

Genre : Animation

Résumé :

L’histoire suit Ken Kaneki, un étudiant universitaire timide attiré par Rize Kamishiro, une passionnée de lecture comme lui. Cependant, Rize n’est pas exactement ce qu’elle pretend être. Durant un rendez-vous, elle manque de tuer Kaneki en lui dévoilant sa nature de goule, créatures vicieuses et avides de chair humaine. Il survit grâce aux organes de Rize, greffés à la place de ceux qu’elle avait détruit en l’attaquant. Le jeune homme est désormais un hybride, mi-humain, mi-goule et va vivre un véritable enfer.

Avis :

Scénariste et Showrunner japonais, Chūji Mikasano débute sa carrière au début des années 2010. Après avoir participé à l’écriture d’un téléfilm « Mizuki Shigeru no Gegege no kaidan« , Chūji Mikasano se lance dans l’adaptation de « Tokyo Ghoul« , un manga qui s’est fait une belle réputation. Après plusieurs courts-métrages et un long, « Short Peace« , c’est Shuhei Morita qui est choisi pour s’occuper de la réalisation des douze épisodes que comptera cette première saison.

Cela faisait un bout de temps que « Tokyo Ghoul » me faisait de l’œil, juste à cause de son affiche qui piquait grandement ma curiosité, et j’ai vraiment bien fait de m’arrêter sur cette première saison, car j’y ai trouvé là un animé spectaculaire et vraiment intéressant et prenant dans ce qu’il nous raconte.

Découverte d’un univers, découverte de personnages intéressants, psychologie, action et humour se mélangent bien et ainsi, ces douze premiers épisodes qui composent cette première saison sont saisissants et ils nous laissent génialement surtout notre faim, avec donc l’envie irrémédiable de très vite poursuivre l’aventure.

Kaneki est un étudiant d’université timide et passionné de littérature. Un jour, il arrive à avoir un rendez-vous avec la fille qu’il convoite, Rize, une jeune fille qui se trouve être toute aussi passionnée de littérature que lui. Or, Kaneki va découvrir que Rize n’est pas ce qu’elle semble être. Non, Rize est une Ghoul, une créature qui se nourrit d’humains et Kaneki devrait être son prochain repas. Mais un accident survient lors de son agression et quand Kaneki se réveille à l’hôpital, il n’est plus vraiment le même…

Adapté du manga de Sui Ishida que je n’ai pas lu, « Tokyo Ghoul » est une série animée qui s’est posée comme une très belle surprise. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en me plongeant dans cette série et je dois bien avouer que dès ses premiers instants, la série de Chūji Mikasano et Shuhei Morita m’a conquis.

La première chose à laquelle je pense, c’est son scénario et plus précisément au développement de son personnage principal. Ce qui est très bien, pour ne pas dire parfait, avec « Tokyo Ghoul« , c’est le fait qu’elle ne va cesser de faire évoluer son personnage. Quand on rencontre Kaneki, c’est un jeune homme timide et fragile, et petit à petit, la série le fait muter, et surtout elle le fait se découvrir et s’accepter. Prenant l’idée du fantastique, opposant des « peuples », les humains et les Ghouls, « Tokyo Ghoul » est une série qui va beaucoup parler de la différence, de la peur de l’autre et surtout de la peur à cause de l’ignorance. Originale, bien fichue, subtile, bien pensée et bien écrite, « Tokyo Ghoul » est une ode à la différence. Derrière les traques, derrière les meurtres, les combats, la série développe bien cette idée. Que ce soit les humains ou les Ghouls, chaque « camp » pense connaître l’autre, mais plus les épisodes s’enchaînent et plus l’ignorance est flagrante et par conséquent, la peur de l’autre s’installe.

Bien écrite, la série développe la vision que les personnages peuvent avoir de l’autre et l’idée alors d’un personnage, mi-homme mi-Ghoul, qui découvre ce monde et tout ce qu’il pensait savoir sur l’espèce, rend la série encore plus intéressante. « Tokyo Ghoul » aborde aussi en même temps bien d’autres sujets. La famille, l’amour, l’amitié, la confiance, la vengeance, la haine, mais au-dessus de ça, il y a l’acceptation de soit, l’acceptation de ce que l’on est, et là encore, le tout est traité avec beaucoup de subtilité et d’intérêt. Ce sujet est même l’un des très gros points de cette première saison, un peu comme un fil rouge, qui ne va faire que prendre de l’ampleur, notamment dans les derniers épisodes.

« Tokyo Ghoul« , c’est aussi tout un univers qui s’offre à nous. Un univers riche soutenu par une animation qui tient de sacrées fulgurances. Si la série sait se faire intime, elle sait tout aussi se faire violente, voire même gore, tout en gardant aussi en tête que le tout doit être spectaculaire, notamment dans ses scènes de combat. Esthétiquement, c’est beau à chaque instant, les graphismes, les personnages, les émotions des personnages, les looks, la fluidité de l’animation. Bref, on sent que Shuhei Morita s’est appliqué pour rendre le meilleur, aussi bien dans le spectacle que le show offre, que dans une certaine intimité des personnages, offrant parfois une jolie place à l’émotion.

Je ne savais pas à quoi m’attendre en me lançant dans « Tokyo Ghoul » et l’expérience fut vraiment bonne. Cet animé a de la tronche et en même temps, il jouit d’une jolie profondeur, notamment dans la psychologie de ses personnages. Intéressant, prenant, beau, touchant, cette première saison de « Tokyo Ghoul« , entre fantastique, horreur, gore et drame, fut une bien belle surprise.

Note : 14/20

Par Cinéted

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