avril 18, 2024

Following Saison 1

D’Après une Idée de : Brett Mahoney, Jennifer Johnson et Kevin Williamson

Avec Kevin Bacon, James Purefroy, Shawn Ashmore, Sam Underwood

Pays: Etats-Unis

Nombre d’Episodes: 15

Genre: Thriller

Résumé:

Joe Carroll, un serial killer diabolique, utilise la technologie pour créer une secte de tueurs en séries, tous reliés les uns aux autres alors qu’ils sont dispersés aux quatre coins des Etats-Unis. L’ancien agent du FBI Ryan Hardy, qui l’a traqué et capturé par le passé, qui a même écrit un livre sur lui et qui connait la moindre de ses ruses, se voit contraint de reprendre du service…

Avis:

« Following » est une série que j’ai commencé parce que d’une, j’aime énormément Kevin Bacon, mais aussi parce qu’elle est la première création d’un certain Kevin Williamson et je dois avouer que le scénariste et réalisateur fait partie de ces gens qui m’ont donné cet amour du cinéma. Si en tant que réalisateur il n’aura réalisé que  » Mrs. Tingle« , en tant que scénariste, il a fait de petites merveilles, et plus particulièrement à la fin des années 90, puisque c’est à lui que l’on doit les scénarios de « Scream » 1 et 2, de « The Faculty« , ou encore « Souviens-toi l’été dernier« …

Alors forcément, quand Kevin Williamson se met en partie à l’écriture de sa première série, ma curiosité fut piquée comme il le faut. Doté de trois saisons, on peut dire de « Following » qu’elle se paye une première saison très prenante. Relatant la relation plus qu’ambiguë et sadique qui oppose un ex-agent du FBI et un tueur en série, gourou d’une secte à sa gloire, « Following » saison 1 c’est quinze épisodes qui ne cessent de nous entraîner dans un danger et un imprévisible jeu du chat de la souris. Originale, pleine de suspens et de tension, on se laisse amoureusement prendre à ce piège vicieux, et une fois commencée, avec ce rythme et cette intrigue excellente, il est impossible de ne pas aller au bout de la saison. Bref, une belle grosse découverte, qui mérite vraiment qu’on s’arrête dessus.

Il y a huit ans de cela, Joe Carroll, un professeur de littérature, a tué quatorze jeunes femmes. Il fut arrêté par Ryan Hardy, un agent du FBI. Aujourd’hui, Hardy s’est retiré de l’agence et Carroll va être exécuté dans une semaine. Enfin, ça c’était avant son évasion. Le FBI fait alors appel à Hardy comme consultant sur l’affaire, car il connaît Carroll mieux que personne, mais ce que personne n’avait imaginé, c’est que Carroll a presque programmé son évasion pour « tuer » Hardy et personne n’avait non plus imaginé les infinies ressources de Carroll qui a, au gré des années, infiltré des disciples partout et imaginé le plus diabolique des plans…

Très bien ficelée, ce qui est étonnant avec cette série, c’est la qualité incroyable qu’elle a à faire dans l’abus sans jamais franchir la limite. L’intrigue est géniale, c’est un vrai plaisir à suivre. Ici les deux showrunners nous livrent une intrigue perverse qui ne cesse de se renouveler encore et encore, au point que parfois c’en est même un peu trop. Sombre, folle, parfois gore, et surtout imprévisible, cette première saison ne fait pas de cadeaux et c’est très bien comme ça. De par son ton, presque sans espoir, de par ses rebondissements presque incroyables, de par sa machination terrible et de par son montage, qui sait parfaitement passer du présent aux flashbacks pour donner plus de profondeur à ce plan maléfique, on reste scotché devant toutes les surprises que cette première saison nous réserve. Des surprises si imprévisibles qu’elles finissent par impacter ce que l’on pense, soupçonnant finalement presque tout le monde.

Ce qui est aussi très appréciable avec cette première saison, c’est l’originalité de faire dans la secte, un sujet assez peu commun, et même si parfois la série donne dans le gros, allant chercher dans l’improbable pour distiller ses membres, « Following » sait bien parler de l’embrigadement, de l’adoration et du dévouement de ses membres. La série a un côté plus profond qu’on découvre d’épisode en épisode, avec notamment des personnages bien troussés qui peuplent cette secte. Des personnages auxquels on peut étrangement s’accrocher, alors même qu’ils sont des ordures finies. Petite mention, pour Valorie Curry, incroyable en tueuse, tendre, fragile et psychopathe.

Enfin, et malgré tous les bons arguments cités plus hauts, si cette première saison de « Following » est si accrocheuse et prenante, c’est surtout grâce à ce face à face d’acteurs géniaux, Kevin Bacon en flic impulsif et James Purefoy en tueur sadique. L’alchimie marche génialement entre les deux, et les deux acteurs s’en donnent à cœur joie, au point de presque trop en faire, mais comme tout autour d’eux est terrible, on se laisse prendre au jeu.

On notera les présences en personnages récurrents de Shawn Ashmore et Natalie Zea qui trouvent d’excellents rôles. En guest, vous pouvez compter sur Maggie Grace.

Bref, je ressors très étonné et surpris de cette première saison de « Following« . Très bien mise en scène, brillamment interprétée, et dotée d’un scénario poussif certes, mais qui tient la route, franchement moi qui avait juste envie de me divertir, devant une petite série sympa, je me suis retrouvé tenu en suspens, avalant les épisodes bien trop rapidement à mon goût (mais impossible de faire autrement). Je quitte donc cette première saison avec l’envie d’avoir immédiatement la suite. Rendez-vous maintenant pour la saison 2.

Note : 16/20

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Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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