novembre 4, 2024

Arrow Saison 4

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Sur une idée de : Andrew Kreisberg

Avec Stephen Amell, Willa Holland, Katie Cassidy, David Ramsey

Pays : Etats-Unis

Genre : Action

Nombre d’Episodes : 23

Résumé :

Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace issu de l’univers de DC Comics et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et sa petite amie, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises. Mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats…

Avis :

Après The Flash et son bolide rouge, après Gotham et ses vilains malades mentaux, après Legends of Tomorrow et son ennui intersidéral, après Supergirl et sa naïveté, voici que débarque la quatrième saison du plus célèbre archer du petit écran. Parce que finalement, parmi toutes les licences DC Comics, Arrow est pour l’instant celui qui a le plus de bouteilles, puisqu’on en arrive à la quatrième saison en quatre ans. Une longévité qui doit tenir à peu de choses hormis un nombre de spectateurs fidèles et une volonté des producteurs de construire un univers cohérent avec plein de réseaux entre les séries. Car depuis deux saisons, Arrow ne fait que décevoir et on a bien du mal à trouver des points forts pour que la série justifie sa survivance. Non pas que l’ensemble soit absolument mauvais, mais cette quatrième saison sonne le début de la fin, que ce soit en matière de relations entre les personnages ou encore des enjeux dramatiques qui tiennent sur un timbre-poste.

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Qui dit nouvelle saison, dit nouvel ennemi et ce sera le fameux Damian Darhk qui sera au centre des négociations. Personnage énigmatique et mégalo, on va de suite ressentir un énorme problème en lui, le manque de charisme. Tenu par le pas très bon Neal McDonough, le personnage de Darhk réussit à être détestable, mais pas dans le bon sens du terme. Tout d’abord, ses agissements sont totalement injustifiés et ne cadrent pas forcément avec ce que l’on attend d’un super-vilain. Voulant à tout prix détruire la Terre dans un espèce de suicide collectif, le méchant de cette saison manque d’envergure, de background et les raisons de son attaque restent subversives et mal écrites. Mais ce n’est pas tout. La série oublie complètement de fournir une palette intéressante de méchants secondaires aidant le grand méchant. Si cela permet d’éviter certains épisodes fantômes, il n’en demeure pas moins que Darhk n’a pas la carrure pour endosser les 23 épisodes que dure la saison. D’autant plus que la première partie, qui est faite principalement de combat pour prendre la mairie, est d’un ennui total et d’une incohérence sans nom.

Mais si au moins Arrow arrivait à être divertissant. Même pas, car on tombe encore une fois dans la redite et la machine ne change jamais de formule. Les combats sont tous similaires, l’issue de certaines batailles est courue d’avance et même les chorégraphies sont déjà du vu et du revu. Jamais spectaculaire, toujours dans un ton noir qui ne sied absolument à la série et au héros, Arrow ne trouve jamais le bon équilibre entre efficacité et divertissement. Et cela même dans les relations entre personnages.

Il faut dire que tout ce petit semble assez limité. Si Oliver Queen bénéficie d’un traitement de faveur, il n’en sera pas gâté pour autant. Certaines réactions à son égard son même incompréhensibles, notamment lorsqu’il se passe quelque chose avec Felicity. C’est hagard que l’on découvre des réactions parfois impromptues, très souvent hors de propos ou encore d’une stupidité sans nom. Mais le pire dans tout ça, c’est que rien n’est frais, tout sent le rance. On se retrouve face à des situations ubuesques, qui n’ont pas leur place dans cette série. L’humour est aussi trop présent, surtout avec Felicity qui devient détestable à force de sortir des vannes dans des moments dramatiques, perdant ainsi tous les effets voulus de la scène. Niveau dramaturgie, là aussi le ton n’est pas bien équilibré. On se retrouve avec des moments durs où chaque personnage surjoue à mort puis dans des moments plus légers mais dans des situations qui ne permettent pas d’être drôle. Il y a vraiment un manque de rigueur dans le travail de cette série. Et quand on pense qu’elle a essayé de voler à la rescousse de Constantine avec un épisode proche de la parodie, c’est assez navrant. Et que dire encore une fois des nombreux flashbacks qui parsèment la saison, qui sont plus une note d’intention que réellement nécessaire. A ce rythme-là, la cinquième saison aura des flashbacks de la première. Enfin, difficile de croire en la niaiserie de cette fin qui n’était ni à faire, ni à refaire.

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Au final, la quatrième saison d’Arrow est proche de la catastrophe. Encore une fois on ressasse le passé, on transforme le grand méchant et on continue sur les mots douloureux des personnages. Encore une fois, DC livre une copie lisse et sans intérêt pour le public qui voit chaque année la même chose. Encore une fois, Arrow traine en longueur à un tel point que l’on se force à regarder le dernier épisode pour avancer et savoir la fin. Mais la bonne nouvelle c’est qu’il se pourrait bien que la prochaine saison soit la dernière afin de nous sauver de ce marasme incessant.

Note : 06/20

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Par AqME

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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