mars 29, 2024

Harry Potter à l’Ecole des Sorciers

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Titre Original : Harry Potter and the Philosopher’s Stone

De: Chris Columbus

Avec Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Robbie Coltrane

Année : 2001

Pays : Angleterre, Etats-Unis

Genre : Fantastique

Résumé :

Harry Potter, un jeune orphelin, est élevé par son oncle Vernon et sa tante Pétunia qui le détestent. Alors qu’il était haut comme trois pommes, ces derniers lui ont raconté que ses parents étaient morts dans un accident de voiture.
Le jour de son onzième anniversaire, Harry reçoit la visite inattendue d’un homme gigantesque se nommant Rubeus Hagrid. Celui-ci lui révèle qu’il est en fait le fils de deux puissants magiciens et qu’il possède lui aussi d’extraordinaires pouvoirs.
C’est avec joie que le garçon accepte de suivre des cours à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie. Il a enfin la chance de se faire des amis. Blâmé par le professeur Severus Rogue qui lui enseigne les potions et protégé par Albus Dumbledore, le directeur de l’établissement, Harry va tenter d’élucider le mystère de la pierre philosophale.

Avis :

Décembre 2001 est un mois particulier dans le début des années 2000. La planète cinéphile ne le sait pas encore, mais deux des plus grosses sagas de ces quinze dernières années vont commencer à deux semaines d’intervalles, « Harry Potter » et « Le seigneur des anneaux« . Et c’est Mr Potter qui ouvre le bal avec cette première année à Poudlard. Une première année en guise de découverte où l’on va s’aventurer dans un excellent monde. Un premier film enfantin, agréable et amusant à regarder et qui colle si bien à la période de Noël. À l’époque, ça avait été une belle surprise et depuis je prends toujours autant de plaisir à le revoir.

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Harry Potter est un jeune garçon de onze ans presque comme les autres. Je dis presque, car orphelin, il a été recueilli par son oncle et sa tante et ils le détestent profondément, le faisant vivre dans un placard. Et il y a aussi toutes ces petites bizarreries qui l’entourent quand il ressent quelque chose de fort. Harry ne le sait pas, c’est un sorcier et il est prédestiné à faire de grandes choses. Ce côté sorcier, il va le découvrir le soir de son onzième anniversaire. Alors que des lettres essaient de lui parvenir, mais que son oncle intercepte, c’est finalement un très grand homme à l’allure bizarre et aux pouvoirs magiques qui va le lui apporter. Cette lettre indique à Harry qu’il est admis à Poudlard pour la rentrée prochaine. Poudlard, c’est LA meilleure école de sorcellerie au monde. Harry y fait donc sa rentrée scolaire et va ainsi découvrir ce nouveau monde magique. Un monde avec sa féerie, mais aussi ses légendes et autres contes maléfiques. Et c’est ainsi que Harry Potter, le garçon qui dort sous l’escalier chez les « moldus » (personnes sans pouvoir magique ») va apprendre qui il est réellement dans ce monde et découvrir la vérité sur ses origines. Puis enfin se faire des amis.

Bienvenue à nous autres moldus dans un monde enchanteur, fait de blagues potaches, de rires d’enfants, de magies, et de mystères et un peu de noirceur. « Harry Potter, à l’école des sorciers« , c’est le film typique qu’on a envie de regarder à Noël. Le film familial, aussi bien pour les petits que les grands. Adapté de la saga succès de l’écrivaine J.K Rowling, c’est en 2001, devant la caméra de Chris Columbus que le jeune sorcier nous apparaît pour la première fois et c’était une belle surprise. Cette première incursion dans l’univers d’ »Harry Potter » avait tous les éléments réunis pour plaire et le film fonctionne plutôt bien. Le réalisateur, qui est un habitué des films de Noël, puisque c’est à lui que l’on doit « Maman, j’ai raté l’avion » et sa suite, nous invite à suivre cette première aventure qui dégage déjà beaucoup de charme, d’humour, de courage et de tendresse. Si le film n’est pas une réussite sur tous les points et que quelques incohérences dans l’histoire se font sentir, en particulier une vers la fin, inexpliquée et inexplicable, et que parfois le film manque de profondeur, dans le sens où je trouve qu’il manque un peu de subtilité, on ne pourra tout de même pas lui résister bien longtemps et c’est avec divertissement et plaisir que l’on fait nous aussi, notre entrée à Poudlard.

Le scénario est super chouette, bien écrit et imaginé, et nous présente des bases solides pour les prochains films. J’aime ce film, et c’est avec bonne humeur et une certaine caricature (Harry, c’est un peu Cendrillon au début du film), que le réalisateur nous présente cet univers, ces personnages et cette histoire. Ce premier « Harry Potter » est magique aussi pour les yeux (effets spéciaux au top, simples et efficaces), que pour les oreilles, la bande originale de John Williams est superbe et indissociable du film, même si elle me rappelle de temps en temps Le lac des cygnes. J’aime le fait que l’on découvre Poudlard (majestueux et imposant) à travers le regard de son jeune héros. Le réalisateur y installe de la magie à chaque scène dans ce film et j’avoue que quand je le regarde, à chaque fois, je retrouve mon regard d’enfant devant ces couloirs, ces escaliers qui n’en font qu’à leur tête, cette salle magique, ces décors d’ailleurs, bien construits. Le film est drôle, frais, bien vu, et transmet de jolies valeurs. Amitié, amour, famille, courage et recherche de soi pour se construire, sont au cœur de cette première année.

Puis si le film fonctionne bien aussi, c’est grâce au choix bien trouvé des comédiens qui incarne la myriade de personnages. C’est le tout jeune et très méconnu Daniel Radcliffe qui a décroché le rôle principal et le choix est tout de suite évident, tant sa bouille plus que son jeu donne tout le charme à Harry Potter. Ses deux amis, joués par les tous aussi jeunes Emma Watson et Rupert Grint sont tout aussi bien trouvés. La première étant insupportable dans le bon sens, et le deuxième parfait dans la peau du pote malchanceux et fidèle. Ce trio est bourré de charme, et même si parfois le jeu n’est pas encore là, ils sont si bien ensemble qu’ils arrivent à nous convaincre que c’est bel et bien le casting qu’il fallait. Pour les aider, les soutenir, le réalisateur a tout ce que le cinéma anglais compte de plus beau dans ses comédiens. Ainsi, on trouvera Richard Harris, dans le rôle d’Albus Dumbledore (un rôle qu’il tiendra peu puisque le comédien décédera peu après le tournage du deuxième et sera remplacé par Michael Gambon), Maggie Smith dans le rôle d’un professeur au grand cœur, Alan Rickman dans un rôle trouble. Il y a aussi Robbie Coltrane qui joue divinement Hagrid, Warwick Davis, Fiona Shaw, Ian Hart, Julie Waters, et même John Hurt dans un petit rôle. Puis tellement d’autres encore que ce serait trop long de tous les citer, mais chacun d’eux est excellent, même les petits comédiens.

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Vous l’aurez donc compris, ce premier « Harry Potter » n’est pas parfait, mais il reste un très bon film. Il a le mérite d’ouvrir le bal et a la difficile mission d’être convaincant, et il y arrive. Devant ce film, on s’amuse, on frémit un peu, on est transporté, et puis c’est vraiment plaisant de découvrir tout cet univers, ces personnages et sur la durée, cette histoire terriblement dramatique. Mais bon, pour l’instant, il est plus question d’amusement et le film remplit haut la main sa mission.

Note : 15/20

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Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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