Sur une idée de : Paul Abbott
Avec : Bill Nighy, Kelly MacDonald, David Morrissey, Amelia Bullmore
Pays: Angleterre
Genre: Thriller
Nombre d’épisodes: 6
Résumé:
Au sein du New Labour, le Parti Travailliste du Premier Ministre anglais Tony Blair, les corruptions se font jour.
Avis:
« State of Play » est vraiment une très bonne mini-série. Elle est constituée de six épisodes de cinquante-deux minutes chacun et qui au fur et mesure que son intrigue évolue arrive à nous offrir un excellent suspens qui fait qu’à chaque fin d’épisode on a envie de savoir la suite.
Un jeune homme de quinze ans se fait descendre dans une rue de Londres, en même temps une jeune femme est retrouvée morte, elle se serait jetée sous un métro. Cette jeune femme est l’assistante de Stephen Collins un député anglais.
Un journal dirigé par Cameron Foster y voit plus qu’un simple meurtre et un suicide. L’un de ses journalistes est un ami de Collins. A la demande de son patron, il va mener une enquête pour savoir si tout est lié. Ainsi commence une redoutable machination.
Moi, j’ai fait les choses à l’envers. J’ai d’abord vu le film « Jeux de pouvoirs » de Kevin Macdonald (Et je savais que c’était une adaptation de cette série) que j’ai bien aimé et en fait, grand bien m’a pris, parce que je pense que si j’avais vu la série avant, j’aurais beaucoup moins apprécié le film, car la série est carrément meilleure que le film, plus développée, plus prise et plus manipulatrice.
Magouille, politique, enquête, trahisons, « State of Play » est une redoutable série sur le travail d’investigation de journaliste. Le réalisateur nous fait une belle descente dans l’univers du journalisme et de ce qu’il faut faire pour avoir une preuve, comment publier un article et les obstacles qui font face. J’ai trouvé cela passionnant.
L’enquête est pleine de rebondissements, on est pris dedans dès les premières scènes. On sent de suite qu’il y a quelque chose de plus noir dans le fond (Bon c’est vrai que c’est le but, sinon il n’y aurait pas de série …).
J’ai adoré qu’on ne puisse faire confiance à aucun personnage, sauf le personnage de Cal McCaffrey, le journaliste qui mène l’enquête.
C’est une série profonde, intelligente, le travail d’écriture est brillant et le film est une pâle copie de la série. C’est simple même en connaissant la fin, je me doutais que ce serait la même que le film, je me suis laissé prendre au jeu et j’en doutais. C’était tellement bien fait et si peu évident que le film aurait pu avoir changer la fin et la série nous offrir quelque chose d’autre.
Les personnages sont géniaux. Y’en a tout un bon paquet et pourtant chacun à sa place et le tout fonctionne parfaitement, même le plus petit second peut apporter une belle révélation et faire de manière à ce que celle-là tienne la route.
Dans cette série, réalisée par David Yates, qui est le réalisateur des quatre derniers « Harry Potter« , on retrouve la crème de la crème des acteurs anglais.
Avec en tête une excellente révélation. John Simm est un acteur que je ne connaissais pas et que j’ai trouvé énorme dans cette série. Il est bon, sensible, un poil torturé, charmeur, le final est très émouvant et m’a bien pris à la gorge.
Après il y a David Morrissey qui en impose, Bill Nighy qui est parfait en patron de journal, James McAvoy déjà bien talentueux, Polly Walker que j’aime de plus en plus, Kelly Macdonald excellente actrice, Marc Warren bien dans la parano ou Rebekah Staton qui m’a fait marrer à chacune de ses apparitions.
Ah oui je suis complètement comblé par cette série. Je pensais rester sur ma faim car j’avais vu le film, mais non du tout. Et c’est une excellente surprise. Décidément ces anglais, déjà que j’adore leur cinéma et maintenant j’adore leurs séries. A chaque fois que je vois une série anglaise je suis comblé.
Note : 15/20
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Par Cinéted