Comme chaque fin d’année, c’est l’heure de la messe incontournable des tops et flops de l’année écoulée en termes de cinéma. Et si on a été assez gâtés au niveau des sorties cinéma cette année, c’est aussi le cas avec quelques déceptions et des films qui n’ont pas été à la hauteur de nos attentes.
Bien évidemment, comme pour le top, il va manquer des films, on n’a pas pu tout voir, et c’est le moment le plus subjectif de l’année puisque les ressentis face à un métrage sont totalement différents en fonction des personnes. Voici donc le flop de la rédaction :
Le Flop d’AqME :
- Assassin’s Creed de Justin Kurzel
Enième adaptation de jeu vidéo et énième ratage complet. Faire du fan service est d’une inutilité flagrante dans un film vide de sens qui ne sert aucun objectif historique, qui se veut tape à l’oeil et qui déchire la rétine pas son manque stylisme et en plus de cela, il y a du miscast dans tous les sens, notamment Fassbender qui cachetonne ou encore Irons qui ne fait rien. Bref, une histoire terriblement mauvaise et prévisible au service d’un film impersonnel et inutile. Et long…
- The Assassin de Hou Hsiao-Hsien
Des plans sublimes au service d’une intrigue insipide, brouillonne, agrémentée de longues minutes de silence et de plans figés d’au moins cinq minutes, se focalisant sur des arbres ou des lacs. Et les scènes de combat durent environ 5 secondes, puisque The Assassin est au-dessus de tout le monde et fracasse avec une facilité déconcertante.
- Le Chasseur et la Reine des Glaces de Cédric Nicoals-Troyan
Vraie/fausse suite de Blanche-Neige et le Chasseur, nanti d’un casting alléchant (Chris Hemsworth doit être le type le plus chanceux du monde), le film n’arrive pourtant jamais à dépasser son statut de films pour midinettes avec pour principal axe l’amoooouuuuur. Sans déconner, en 2h de film, on doit entendre au moins 100 fois le mot amour, comme quoi l’amour permet de tout dépasser, l’amour vient à bout de tout, etc… C’est gnangnan au possible, avec une mise en scène impersonnelle au possible et surtout, avec des enjeux dramatiques au ras des pâquerettes, le film n’étant qu’un prétexte pour faire venir en salles les fans de la Reine des Neiges qui ont grandi et les fans du premier film, s’ils existent. Et tout ça, sans parler des effets spéciaux d’une laideur absolue. Et dire que la jeune génération est gavée jusqu’à la lie de ce genre de choses…
Et puis, Chris Hemsworth qui cabotine, Charlize Theron qui déambule comme dans la pub Dior, Emily Blunt qui tire la gueule surement parce qu’elle se pèle le cul et Jessica Chastain qui se demande se qu’elle fout là…
- Blair Witch d’Adam Wingard
On ne va pas se mentir, c’est clairement le meilleur des trois. Suite du tout premier, ce nouveau film d’Adam Wingard s’essaye au found-footage avec toutes les technologies possibles et le champ des possibles est assez grand, permettant au final une alternance de plans plutôt judicieuse. Après, accumulation de jump scare, quelques longueurs et incohérences scénaristiques ponctuent ce film qui détient quelques passages efficaces, notamment la fin, mais qui peine à convaincre sur son ensemble.
- S.O.S Fantômes de Paul Feig
J’ai voulu l’aimer ce film, vraiment, surtout après tout le bashing subi à cause d’une campagne de pub douteuse dont tout le monde devrait se foutre, mais malheureusement et malgré toute ma bonne humeur, ça n’est pas passé. L’humour douteux et pipi/caca de Paul Feig me laisse de marbre, les effets spéciaux, même s’ils sont jolis, ne remplissent pas leur contrat de poser une ambiance quasi dérangeante, les caricatures de personnages qui bousculent à grands coups de coude pour appuyer des propos sexistes ou racistes sont pénibles et les clins d’œil aux film précédents ne servent à rien hormis à flatter le fan qui n’attend que ça. Hormis un Chris Hemsworth à contre-emploi plutôt drôle et une vanne sur Patrick Swayze qui m’a fait pouffer, le reste est franchement mauvais… Back to the 80’s!
- Independence Day Resurgence de Roland Emmerich
20 ans plus tard, Emmerich se remet au boulot pour donner une suite à son Independence Day qui sentait le cynisme et le patriotisme à plein nez mais qui assurait un certain spectacle. Il faut croire que le cinéaste n’est pas sujet au retour sur soi et livre le même film, avec des effets spéciaux améliorés, mais une histoire toujours aussi conne et un humour débile qui dédramatise absolument tout le film. Un nanar de luxe donc, qui n’impressionne même pas, puisqu’aujourd’hui, tous les films de SF sont aussi impressionnant visuellement…
- Divergente 3 – Au-Delà du Mur de Robert Schwentke
Ben voilà, il fallait y arriver. L’opus de trop, celui qui pue le fric, qui n’apporte rien à l’histoire et qui en plus, apporte des incohérences sur les réactions des personnages dans les deux premiers films. Bref, malgré un pitch de départ assez novateur, on se retrouve devant une bouillasse de sentiments à deux balles et de manipulation génétique pour les nuls. A éviter.
- The Door de Johannes Roberts
Nouvelle production signée Alexandre Aja, The Door est une histoire linéaire et sans surprise d’une femme qui n’arrive pas à faire le deuil de son gosse et qui décide de communiquer avec lui. Malgré une mise en scène classieuse et une photographie plutôt jolie, le film s’avère mou, prévisible et dénué de toute ambiance malgré le fait que ça se passe en Inde avec des rituels hindous. Bref, un film transparent comme il en existe tant dans le domaine de l’horreur…
- La 5ème Vague de J. Blakeson
Tiré d’une trilogie littéraire pour adolescents, la 5ème Vague remplit son cahier des charges, en n’oubliant pas le triangle amoureux improbable, les extraterrestres méchants qu’on ne voit jamais, les tremplins scénaristiques où en une semaine des enfants deviennent de vrais soldats et une héroïne lycéenne qui devient une survivaliste de la mort qui tue en quelques jours. Aucune émotion, aucune sensation, une réalisation lisse et clipesque. Très mauvais!
- Point Break de Ericson Core
Sans réel lien avec l’original de Bigelow, hormis les noms des personnages, Point Break version 2016 est une amère déception puisqu’il n’arrive jamais à aborder la force du premier. Il n’y a pas de liants entre les personnages, tout est superflu et l’aspect écologique n’est qu’un prétexte pour coller à l’actualité. Il manque clairement l’aspect spirituel du premier ainsi qu’une vraie direction artistique. Si certains décors sont beaux, certains plans sont ridicules, frôlant les productions Europacorp…
Le Flop de Corvis
- Dernier Train Pour Busan de Sang-Ho Yeon
- The Revenant d’Alejandro Gonzalez Inarritu
- Rogue One – A Star Wars Story de Gareth Edwards
- X-Men Apocalypse de Bryan Singer
- Batman V Superman de Zack Snyder
- Suicide Squad de David Ayer
- Warcraft le Commencement de Duncan Jones
- Insaisissables 2 de Jon M. Chu
- Evolution de Lucile Hadzihalilovic
Le Flop de Cinéted
- La 5ème Vague de J. Blakeson
- Brice 3 de James Huth
- Ninja Turtles 2 de Dave Green
- Evolution de Lucile Hadzihalilovic
- Les Têtes de l’Emploi de Alexandre Charlot et Franck Magnier
- Gods of Egypt d’Alex Proyas
- Débarquement Immédiat de Philippe de Chauveron
- Le Voyage au Groenland de Sébastien Betbeder
- Les Visiteurs La Révolution de Jean-Marie Poiré
- Rester Vertical d’Alain Guiraudie
Le Flop de Trasher
10. Dans le Noir de David F. Sandberg
9. Angy Birds – Le Film de Clay Kaytis et Fergal Reilly
8. Dead Rising – Endgame de Pat Williams
7. Pandemic de John Suits
6. Cell Phone Top Williams
5. Star Trek Sans Limites de Justin Lin
4. Deadpool de Tim Miller
3. Les Visiteurs – La Révolution de Jean-Marie Poiré
2. Suicide Squad de David Ayer
- Independence Day Resurgence de Roland Emmerich