Il y a des films qui passent au cinéma sans laisser de traces, et puis il y a ceux qui deviennent de véritables cultes. Bien évidemment, en général, ces films deviennent des sagas qui vont avoir encore plus d’impact sur le septième art. Et si on peut compter sur l’univers de Tolkien ou encore Retour Vers le Futur pour voir de véritables fans se déguiser en allant voir les nouveaux films de la franchise, Star Wars reste le monument indétrônable du cinéma. Pourquoi ? Il y a plusieurs réponses à cela. Tout d’abord, les premiers films furent une révolution au cinéma à l’époque de leurs sorties. Effets spéciaux dantesques, histoire héroïque, univers complètement novateur, Star Wars a converti beaucoup de cinéphiles à l’univers de la science-fiction et a ouvert les portes à un imaginaire fertile qui permet aujourd’hui encore de sortir des livres ou des films faisant référence à la licence. Ensuite, les films ont une vraie portée universelle, et touchent toutes les générations. Combien de parents ont montré les Star Wars à leurs gosses, renouvelant ainsi l’engouement pour ce phénomène ? Bref, Star Wars est une institution et un pur produit marketing.
Surtout depuis de George Lucas a vendu son bébé à Disney, qui s’empresse de faire des films tous les ans, alternant maintenant avec une nouvelle trilogie et des spin-off s’intéressant à d’autres personnages, comme Rogue One qui narre la mission suicide de la fille du créateur de l’étoile noire ou encore le prochain qui se concentrera sur la jeunesse de Han Solo. Grosse machine d’entrée d’argent massive, Star Wars n’est pas une saga comme les autres et continue de marquer le cinéma d’une marque indélébile. Et comme tout film, comme toute licence, la saga n’échappe aux anecdotes croustillantes, aux révélations étonnantes et aux secrets de tournage. Du coup, on revient sur les 5 faits les plus marquants dans l’univers Star Wars.
- Ces acteurs ayant refusé un rôle dans la saga
Quand on se remet les films de la licence aujourd’hui, on a du mal à voir d’autres acteurs incarner les principaux protagonistes de la saga. Et pourtant, certains n’étaient même pas prévu au départ et pas des moindres. En effet, le cas le plus surprenant reste celui de Jodie Foster. L’actrice a été approchée à l’époque pour incarner la princesse Leia à la place de Carrie Fisher. Difficile de juger ce que cela aurait pu donner, mais finalement, cela n’a pas entravé la carrière de la belle actrice, surtout quand on voit sa filmographie et ses réalisations.
Mais ce n’est pas tout. Encore plus surprenant, Christopher Walken fut approché un temps pour jouer le personnage emblématique de… Han Solo. Et si aujourd’hui on a bien du mal à voir quelqu’un d’autre à la place de Harrison Ford, il est certain que le résultat aurait été complètement différent.
On sait tous aujourd’hui de Samuel L. Jackson a voulu faire Star Wars, ce qui a donné le rôle de Mace Windu et on y revient un peu plus bas, mais une autre célébrité fut approchée un temps pour ce rôle, en la personne de… Tupac Shakur. Le rappeur aurait pu être le célèbre Jedi au sabre violet.
Enfin, certains acteurs ont carrément refusé de jouer dans le Star Wars épisode III pour diverses raisons, à savoir David Duchovny ou encore Gary Oldman.
- Le cas Samuel L. Jackson
Samuel L. Jackson n’est pas un acteur comme les autres. Outre son attitude qui fait que quoi qu’il fasse, il est toujours cool, il a aussi quelques exigences assez extravagantes, comme en atteste ses volontés concernant son personnage dans Star Wars. Premièrement, c’est lui qui a insisté pour avoir un sabre laser violet auprès de George Lucas. Il est donc le seul Jedi à posséder un sabre de cette couleur. Jusque-là, il n’y a pas trop à redire.
Mais l’acteur souhaitait aussi que son personnage ne meurt pas de façon bête et sans combattre. Il voulait une mort en héros, comme un vrai Jedi. Son désir se transforma en réalité lors de la bataille finale, puisque la chorégraphie de son protagoniste inclura 137 mouvements, ce qui en fait un joli combat avant de trépasser.
Enfin, l’acteur confirme que sur son sabre, violet donc, était gravé Bad Motherfucker en référence au film Pulp Fiction de Quentin Tarantino.
- Les clins d’œil au septième art
Star Wars est tellement un phénomène que même dans les films, on retrouve quelques clins d’œil à d’autres métrages tout aussi connus. Et l’inverse est aussi vrai. En très étroite amitié avec Steven Spielberg, George Lucas s’est amusé à planter un Indiana Jones en second plan lors d’une scène de bar. Clins d’œil que lui rendra le génie Spielberg dans un épisode du célèbre aventurier, puisque dans les hiéroglyphes d’une pyramide, on retrouvera le dessin de C-3PO et R2-D2.
Leur amitié est telle que les plus observateurs verront même trois E.T. le gentil extraterrestre en fond dans l’un des épisodes de Star Wars.
Mais ce n’est pas tout. Dans le Retour du Jedi, on retrouve trois extraterrestres qui portent les noms respectifs de : Klaatu, Barada et Nikto. Pour les fans de films d’horreur, ces trois mots ne sont pas anodins puisque ce sont ceux prononcés dans Evil Dead pour détruire le Nécronomicon ! Et ces noms ont aussi une autre référence, en lien avec le film Le Jour où le Terre s’Arrêta, puisqu’il faut prononcer ses trois mots pour stopper les robots qui doivent détruire la Terre.
- Le Cas Dark Vador
On sait tous aujourd’hui que derrière le méchant le plus célèbre de l’histoire du cinéma se cache l’acteur David Prowse. Il faut quand même savoir que ce dernier a refusé le rôle de Chewbacca parce qu’il fallait porter un masque. Il a dû être ravi quand on lui a appris qu’il aller incarner Dark Vador avec son masque sur la tronche. Mais cela n’est rien en comparaison de ce qu’il va lui arriver par la suite.
En effet, allant de malchance en malchance, l’acteur va découvrir que sa voix a été doublée par un autre acteur, James Earl Jones et qu’en conséquence, on n’entend jamais le vrai son de sa voix.
Comble de l’ironie, lorsqu’il retire son masque, ce n’est pas son visage que l’on voit, mais celui de l’acteur Sebastian Shaw, qui a prêté ses traits pour incarner la face humaine du seigneur sith. Autant dire que le pauvre David Prowse a du se mordre les doigts jusqu’au sang quand il a vu tout ce pataquès pour un rôle qui devait lui revenir entièrement.
Mais concernant Dark Vador, il y a autre chose qu’il faut savoir, c’est que sa célèbre phrase lancée à brûle pourpoint à Luke Skywalker « Je suis ton Père », n’était pas a à la base. Afin de garder une certaine surprise, durant le tournage, Dark Vador lance Obi-Wan Kenobi a tué ton père. C’est en post-production que la phrase a été changée pour surprendre tout le monde. Tout ça pour éviter tout spoiler avant la sortie du film.
- Star Wars devait être un échec
A l’époque, personne, absolument personne n’aurait parié un kopek sur la licence. Ni les acteurs, ni les réalisateur et encore moins son créateur George Lucas. Pour preuve, il était tellement persuadé que sa trilogie ferait un bide qu’il a fait un pari avec Steven Spielberg. En effet, si Spielberg lui donnait 2% des recettes de son film Rencontre du Troisième Type, alors George Lucas verserait 2% des recettes de Star Wars à Steven Spielberg. Aujourd’hui encore, le réalisateur gagne des millions de dollars à cause de ce pari.
Les producteurs eux même ne pensaient pas que Star Wars allait cartonner. A un tel point qu’ils ont songé à reprendre des plans et des effets spéciaux pour produire des séries télévisées avec. L’étonnement fut d’autant plus grand lorsque le film a fait les entrées qu’on lui connait aujourd’hui.
Mais le plus fort, c’est que même les acteurs ne croyaient pas du tout au projet. Alec Guiness, qui incarnait alors Obi-Wan Kenobi, avait annoncé que Star Wars était un conte de fée bon marché. Cependant, coup de chance, il avait tout de même négocié un intéressement de 2% sur son contrat concernant les entrées au box-office dans les films où il apparaissait. Grâce à cela, il a empoché la modique somme de 95 millions de dollars.
Alors bien évidemment, il reste des tonnes et des tonnes d’anecdotes concernant la saga et même des polémiques qui ne valent même pas le coup que l’on s’y arrête. Mais la licence est si riche, l’univers si grand qu’il serait fastidieux de tout reprendre, voire même inintéressant. Quoi qu’il en soit, Star Wars, que l’on aime ou que l’on n’aime pas, reste un monument du septième art, la seule licence à pouvoir générer autant d’entrées et à satisfaire aussi bien les parents que les enfants.
Par AqME