octobre 5, 2024

Les Mille et Une Nuits Volume 1 L’Inquiet

11692902_1118222794857795_1843296502_n

De: Miguel Gomes

Avec Crista Alfaiate, Adriano Luz, Rogerio Samora, Carloto Cotta

Année: 2015

Pays: Portugal, France, Allemagne, Suisse

Genre: Drame

Résumé:

Où Schéhérazade raconte les inquiétudes qui s’abattent sur le pays : « Ô Roi bienheureux, on raconte que dans un triste pays parmi les pays où l’on rêve de baleines et de sirènes, le chômage se répand. En certains endroits la forêt brûle la nuit malgré la pluie et en d’autres hommes et femmes trépignent d’impatience de se jeter à l’eau en plein hiver. Parfois, les animaux parlent, bien qu’il soit improbable qu’on les écoute. Dans ce pays où les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être, les hommes de pouvoir se promènent à dos de chameau et cachent une érection permanente et honteuse ; ils attendent qu’arrive enfin le moment de la collecte des impôts pour pouvoir payer un dit sorcier qui… ». Et le jour venant à paraître, Schéhérazade se tait.

Avis:

Je ne savais pas qu’un film appelé « Les mille et une nuits – L’Inquiet » était sorti dans nos salles jusqu’à ce que j’ai deux heures et demi à tuer et que mon cinéma ne passait que ce film à ce moment-là. Toujours avide de découvertes, je me suis laissé tenter simplement sur son titre et son affiche. Peut-être allais-je vers une bonne surprise, du moins je l’espérais, pensant trouver une comédie joliment colorée. Mais j’ai très très vite déchanté, je crois même que ça été instantané et j’ai parfaitement détesté ce film, dont je dois le dire, m’a complètement échappé. En gros, je suis resté enfermé deux heures devant un film chiant comme la mort et dont je n’ai absolument rien compris. Franchement, je ne sais pas de quoi ce film m’a parlé et il m’a tant gonflé qu’au bout d’un moment interminable, je n’ai même plus voulu faire l’effort de comprendre ce qu’on voulait me raconter.

Dans le synopsis, ce film est une évocation des « Les mille et une nuits« . A l’écran, je suis incapable de vous en faire un résumé, alors je vais faire quelque chose d’assez inédit pour moi, je vais me contenter bêtement de vous copier le synopsis Allociné.

11543089_1118222814857793_1956734273_o

 » – Où Schéhérazade raconte les inquiétudes qui s’abattent sur le pays : « Ô Roi bienheureux, on raconte que dans un triste pays parmi les pays où l’on rêve de baleines et de sirènes, le chômage se répand. En certains endroits, la forêt brûle la nuit malgré la pluie et en d’autres hommes et femmes trépignent d’impatience de se jeter à l’eau en plein hiver. Parfois, les animaux parlent, bien qu’il soit improbable qu’on les écoute. Dans ce pays où les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être, les hommes de pouvoir se promènent à dos de chameau et cachent une érection permanente et honteuse ; ils attendent qu’arrive enfin le moment de la collecte des impôts pour pouvoir payer un dit sorcier qui… ». Et le jour venant à paraître, Schéhérazade se tait. » Voilà, je crois que si j’avais lu ça, je me serais surement abstenu de voir ce film.

Comment parler de ce film sans m’embrouiller, sans me contredire, ou même sans tomber dans la colère, tant le film de Miguel Gomes m’a mis les nerfs à fleur de peau, tant son film m’a exténué, épuisé, agacé et ennuyé ?

« Les mille et une nuits – L’Inquiet » est donc le premier film d’une trilogie qui je pense va essayer de façon parodique et sévère d’analyser ou caricaturer le modèle social et politique du Portugal à travers l’histoire de Shéhérazade et des « Mille et une nuits« .

Très difficile d’accès dès le départ, il faut s’accrocher pour simplement essayer de rentrer dans le film. Son film s’ouvre sur une sorte de monologue d’une belle demi-heure, facilement, où le cinéaste nous parle aussi bien du chômage, des employés de chantier qui construisent des bâtiments de guerre, que des nids de guêpes qui pullulent dans la région et qu’il faut brûler. Le tout est parfois entrecoupé de témoignages de personnes lambda qui parlent de leur condition et d’autres fois, du réalisateur lui-même qui quitte son plateau dépassé et désespéré par son propre film. Au bout d’un moment, le réalisateur avoue lui-même se perdre dans son film et c’est ainsi qu’il va essayer de nous entraîner dans plusieurs saynètes découpées en chapitres, qui ressemblerons à des métaphores, entre critiques de la politique actuel du pays et contes de fée étranges et incompréhensibles.

Tout est embrouillé, mal foutu, mélangeant documentaire, fiction, réalité ou non, on est perdu. Bref, le film n’a ni queue ni tête et il est même impossible de s’attacher ou ne serait-ce que suivre un personnage, tant ils sont éphémères premièrement et deuxièmement, on ne les comprend pas. On passe d’une histoire à l’autre avant même que l’esquisse d’une compréhension n’arrive. Je ne peux même pas dire que les comédiens sont bons ou mauvais, car je reste bloqué sur l’incompréhension de ce film et sur ce que le réalisateur a voulu dire. Le rythme est d’une lenteur absolue, et le film devient très vite un parcours du combattant.

C’est une chose qui ne m’était encore jamais arrivée de quitter la salle en pleine projection. C’est vrai que je suis de nature bon public, peut-être même un peu trop et c’est que dans de très rares occasions que l’idée même de partir m’a traversé l’esprit et alors que je regardais la salle se vider peu à peu, jamais l’idée a été aussi présente de me lever et de suivre les autres. D’ailleurs, maintenant que j’ai vu la fin de ce premier chapitre, je regrette d’avoir été jusqu’au bout tant ce film aura été pour moi un mystère jusqu’à son image finale.

11663970_1118222894857785_840219031_o

Ce film est donc à mes yeux l’un des plus mauvais moments que j’ai passé depuis très très longtemps. Lourd, barbant, assommant, pénible, « Les mille et une nuits – L’Inquiet » est un film que j’ai parfaitement détesté de sa première image à sa dernière. La prochaine fois que Monsieur Gomes veut raconter quelque chose, ce serait sympa de penser au spectateur et d’essayer de raconter qu’on puisse comprendre, ne serait-ce qu’un tout petit peu, ce serait déjà pas mal.

Note: 02/20

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=VsOQkduwB0s[/youtube]

Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

Voir tous les articles de AqME →

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.