mars 19, 2024

Shadows Over Camelot

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But du Jeu :

Les joueurs vont endosser le rôle des enfants des légendaires chevaliers de la table ronde. Ensemble, ils vont essayer de battre le jeu qui au moyen de cartes « rumeurs » va tenter de détruire Camelot.
De plus, une nouvelle fois, nos chevaliers devront faire face à un potentiel traitre dans leurs rangs. Chacun devra prouver sa loyauté envers son but ultime durant le jeu, au risque de devoir changer de camps…

Avis :

Les jeux de plateau qui marche assez forts sont ceux qui font dans la coopération. Il faut dire que se regrouper autour d’un jeu et créer une coalition pour vaincre la systématique du jeu est assez intéressant. Ainsi, les gros jeux comme Horreur à Arkham, Les Demeures de l’Epouvante ou encore Les Chevaliers de la Table Ronde sont de grands succès commerciaux et de nombreuses extensions ont vu le jour. Seulement, au fil du temps, de nouveaux jeux viennent remplacer les anciens et il devient difficile de subsister dans un monde un peu fermé et s’adressant aux fans allant dans les boutiques spécialisées. C’est alors qu’une idée formidable a germé dans l’esprit des créateurs de jeux de société, faire des formats de voyage. Mais comment faire rentrer un jeu comme les Chevaliers de la Table Ronde dans une poche ? En adaptant son jeu en format carte. Et c’est ainsi que naquit Shadows Over Camelot.

Il s’agit donc d’un simple jeu de cartes qui fait appel à la mémoire, à l’entraide mais parfois aussi aux coups de crasse. Comme dans le jeu de base, on retrouve les cinq quêtes différentes à remplir pour empocher des épées blanches. Il y a donc les missions des Saxons, des Pictes, la quête du Graal, celle du Dragon et enfin Excalibur. Shadows Over Camelot va faire appel à la mémoire des joueurs. Un tas de cartes face cachée est placé au milieu de la table. Sur chaque carte, le dessin de la quête avec un nombre ou un point d’interrogation. A tour de rôle, les joueurs vont retourner les cartes face visible et refaire un tas. Le but c’est que dès qu’une quête possède un total entre 11 et 13, on décide de la faire et si on réussit, on gagne des épées blanches. Bien entendu, si jamais le total n’est pas atteint qu’il est dépassé, on récolte des épées noires. Jusque-là, le jeu peut s’avérer assez facile, malgré la présence des cinq quêtes qui se chevauchent. Le premier problème, c’est que certaines cartes ont des points d’interrogation. Chaque point vaut un sauf que lorsque deux points d’interrogation sont révélés, chaque carte vaut deux points et ainsi de suite. Il faut donc mémoriser les nombres ET le nombre de points d’interrogation. Ce qui est intéressant, c’est que le jeu autorise l’entraide et les joueurs peuvent parler entre eux pour essayer de deviner les résultats.

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Seulement, le jeu serait beaucoup moins intéressant s’il n’y avait pas une difficulté supplémentaire. Certaines cartes octroient des bonus, comme ce bon vieux Merlin qui permet de détruire la carte avec le plus haut cout, mais d’autres donnent des malus et c’est la méchante fée Morgane qui s’en charge. Et c’est là que le jeu se corse. En effet, elle interdit aux joueurs de communiquer, mais surtout elle baisse ou augmente les valeurs des quêtes, modifiant ainsi les calculs des joueurs. Ensuite, elle peut aussi faire perdre une partie directement. En effet, une carte annonce que si on dépasse de 14 la valeur d’une quête, c’est perdu. Le manque de chance peut faire qu’elle apparaisse lorsque l’on a déjà lourdement dépassé. Enfin, histoire d’en rajouter une couche, que serait Shadows Over Camelot sans son félon ? Durant les distributions des rôles, l’un des joueurs sera le félon, le traitre, celui qui doit faire perdre les joueurs. Il faudra alors être très habile pour ne pas se faire repérer et bien utiliser les cartes de Morgane pour tenter de déstabiliser tout le monde. Un rôle pas facile à tenir.

Au final, Shadows Over Camelot est un petit jeu de cartes plaisant qui représente une alternative au gros jeu de plateau. Le principal problème d’une mécanique un peu trop simple et un poil répétitive qui fait que l’on a pas envie de forcément revenir vers ce jeu. Il manque à ce jeu une pointe de fun pour pleinement profiter de son hypothétique rejouabilité.

Note : 14/20

Par AqME

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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