mars 28, 2024

The Flash Saison 1

The Flash -- Key Art -- Credit: © 2014 The CW Network, LLC. All rights reserved

D’Après une Idée de : Greg Berlanti et Andrew Kreisberg

Avec Grant Gustin, Candice Patton, Rick Cosnett, Danielle Panabaker

Pays : Etat-Unis

Genre : Fantastique

Nombre d’Episodes : 23

Résumé :

Jeune expert de la police scientifique de Central City, Barry Allen se retrouve doté d’une vitesse extraordinaire après avoir été frappé par la foudre. Sous le costume de Flash, il utilise ses nouveaux pouvoirs pour combattre le crime.

Avis :

Il fut un temps où les super-héros avaient droit à leur série télé. Mais faute de scénarios intéressants, de ventes trop peu élevées, certains héros aux pouvoirs incroyables ont disparu du petit écran. Si certains ont tenu le choc avec des adaptations réussis (ou pas) au cinéma, d’autres se sont carrément volatilisés. Et bien évidemment, le primeur va aux plus connus à l’image de Superman, Batman ou encore Spider-man. Mais tout récemment, on a pu voir un intéressement pour les autres super-héros un peu moins connus, à l’image du Green Arrow qui vient de clôturer sa troisième saison. Côté Marvel, on retrouve aussi Daredevil qui revient en grande forme après un film très décevant. The Flash a eu droit à plusieurs films, mais aussi à une série télé durant les années 90 et c’est avec joie qu’un reboot a vu le jour cette année, offrant un divertissement de tous les instants et dépassant même les attentes de Arrow.

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Barry Allen et un scientifique pour la police de Central City. Enfant, il a vu sa mère se faire tuer par un éclair d’un couteau en plein cœur et son père a été inculpé alors qu’il est innocent. Alors qu’un grand site scientifique explose, il se prend un éclair et tombe dans le coma. A son réveil, il est doté d’une grande vitesse. Il devient alors The Flash, un justicier qui va combattre les autres méta-humains devenus mauvais et mener une enquête pour trouver l’assassin de sa mère et ainsi délivrer son père.

Après le succès de Arrow en série (qui et dans une phase descente vertigineuse), il fallait trouver un autre super-héros du catalogue DC pour continuer sur cette belle lancée. Et afin de préparer la Justice League et les futurs films pour concurrencer Marvel, qui de mieux que Flash ? Série qui a connu un joli succès dans les années 90, l’avènement des effets spéciaux permettait maintenant de rendre les honneurs au plus rapide des super-héros. Ainsi, dans un contexte moderne et s’appuyant sur le comics Flashpoint au niveau arc narratif, The Flash tient vraiment toutes ses promesses et se révèle être une excellente série qui prend un peu à contrepied la mouvance actuelle des héros. En effet, alors que la mode est à l’assombrissement du héros, le confrontant à ses démons et à son pouvoir, The Flash préfère la légèreté mais n’oublie pas non plus ses axes dramatiques.

La clarté de la série se différencie des autres. En effet, la ville de Central City semble assez agréable à vivre malgré les malfrats qui pullulent, contrairement à Starling City, la ville de Arrow ou encore Gotham. Beaucoup de scènes sont tournées de jour et une bonne humeur se dégage des scènes de tous les jours, notamment dans le café du coin. En ce sens, déjà, la série marque clairement sa différence. Mais elle reste aussi très intéressante dans les relations entre les personnages. Là où tout n’est que conflit et rupture de confiance, dans The Flash tout est construit de manière claire et logique. Si on regrette quelques errances amoureuses qui sont parfois un peu lourdes, les amitiés semblent sincères et surtout, les relations familiales sont fortes. La preuve en est faite lors des passages de discussions entre Barry Allen et son père en prison, qui sont toutes touchantes et savamment construites. On retrouve d’ailleurs ces mêmes passages avec son père adoptif, donnant un ton plus intimiste à la série, construisant des personnages humains et optimistes.

Mais la série n’oublie pas pour autant le spectaculaire et une certaine noirceur. Eh oui, The Flash, ce n’est pas le monde des bisounours en collant. La palette des méchants est plutôt bien foutu, alternant entre des pouvoirs bien badass comme celui qui peut se changer en gaz mortel et d’autres plus fun comme la téléportation vers un lieu que l’on a en visuel. Mais le plus intéressant reste le Néga-Flash, le grand méchant de la saison, qui sera quelqu’un de très proche et qui va bouleverser les idéaux des personnages gentils. Dans ce sens, l’axe dramatique est très bien amené et la résolution dans le dernier épisode prend tout son sens sur toute la saison, jouant d’ailleurs avec la ligne temporelle. C’est d’autant plus exaltant que la série reste très proche des comics, que ce soit dans le design ou dans le fondement même des méchants et de l’arc narratif. On ressent un profond respect pour l’œuvre originale, autant papier que série télé, puisque l’on retrouve des acteurs de la première série (celui qui joue le père de Flash aujourd’hui est l’acteur du Flash dans la première série) et on retrouve même un vieux méchant, le Trickster, joué par Mark Hamill, rôle qu’il avait déjà dans la première série.

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Au final, la première de The Flash est une excellente surprise, malgré un léger ventre mou en milieu de saison, chose presque normale lorsque l’on affiche plus de vingt épisodes. A contre-courant du flux actuel allant vers la noirceur des super-héros, The Flash s’octroie le droit d’être plus léger, plus drôle, mais n’oubliant pas les relations émotionnelles entre les personnages et les choix cruciaux pour sauver le monde. Une saison forte, qui nous laisse sur un cliffhanger de malade et qui donne vraiment envie d’avoir la suite.

Note : 18/20

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Par AqME

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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