novembre 9, 2024

Jurassic Park: Le Monde Perdu – Saison de Chasse

affiche.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

Titre Original : The Lost World : Jurassic Park

De: Steven Spielberg

Avec Jeff Goldblum, Julianne Moore, Pete Postlehwaite, Richard Attenborough

Année: 1997

Pays: Etats-Unis

Genre: Fantastique

Résumé:

Quatre ans après le terrible fiasco de son Jurassic Park, le milliardaire John Hammond rappelle le Dr Ian Malcolm pour l’informer de son nouveau projet. Sur une île déserte, voisine du parc, vivent en liberté des centaines de dinosaures de toutes tailles et de toutes espèces. Ce sont des descendants des animaux clones en laboratoire. D’abord réticent, Ian se décide à rejoindre le docteur quand il apprend que sa fiancée fait partie de l’expédition scientifique. Il ignore qu’une autre expédition qui n’a pas les mêmes buts est également en route.

Avis:

En règle générale, quand un film cartonne au box-office et qu’il y a une opportunité d’en faire une suite ou une saga, les producteurs ne se gênent pas un seul instant. Et cela est d’autant plus vrai lorsque les films sont issus de la littérature. Bon, il est vrai qu’il y a de rares exceptions comme Le Monde de Narnia ou Eragon, mais globalement, quand le premier tome fonctionne, la suite arrive très vite. D’ailleurs, on ne compte même plus les adaptations de romans pour adolescents qui fleurissent autant sur grand écran que dans les librairies (Hunger Games, Harry Potter, Le Labyrinthe, etc…). Le Monde Perdu est la suite de Jurassic Park, mais il faut savoir qu’il en va de même avec les romans de feu Michael Crichton. Seulement, il faut arriver à se renouveler entre chaque film afin de ne pas ressasser la même histoire, et si Spielberg y arrive aisément, la surprise n’est plus la même.

027167_ph2.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

Alors que le parc de dinosaures Jurassic Park est un véritable fiasco, John Hammond se voit voler sa fortune par son neveu. Il fait alors appel au docteur Ian Malcolm et lui révèle qu’il existe une deuxième île avec des dinosaures et qu’il veut en faire un havre de paix pour les animaux et l’interdire au public, sauf aux scientifiques. Ian se voit contraint d’accepter l’offre de repartir car sa petite amie est déjà sur place pour prendre des photos. Arrivé sur l’île, les ennuis commencent rapidement, d’autant plus qu’une équipe de chasseurs arrive sur les lieux pour capturer des dinosaures et les ramener sur le continent pour construire un nouveau parc d’attractions.

Beaucoup diront que ce film est certainement le pire de la trilogie car il possède un traitement trop enfantin et que les problèmes humains passent devant les dinosaures, qui doivent rester l’attraction première. Mais ce serait être trop méchant, car le film reste un pur média de divertissement et on ne s’ennuie pas un seul instant. Le principal problème du film, c’est qu’il reprend les bases du premier, avec les mêmes dinosaures. On aura donc droit au T-Rex mais aussi aux vélociraptors. Si certaines bêtes font leur apparition, c’est plus en clin d’œil, à l’image du stégosaure ou du ptérodactyle. Du coup, l’effet de surprise est passé et on sera moins enchanté par le voyage qui tient plus de la note d’intention que du vrai scénario.

Néanmoins, difficile de bouder son plaisir devant les quelques changements apportés. En effet, les dinosaures passent presque au second plan à cause d’un traitement qui se centre principalement sur l’humain. La relation tumultueuse entre Ian et sa copine reste du survolage, mais c’est surtout la caractérisation des méchants qui reste intéressante. Très binaire, le film se contente du minimum en montrant que finalement l’humain est et sera toujours une belle saloperie tant qu’il y a du profit. Mais le petit plus, c’est qu’une nuance est apportée avec le personnage de Pete Postlehwaite qui est une vraie ordure au départ et qui se révèle presque touchant sur la fin. Ainsi, on pourra peut-être y lire une pointe d’espoir quant à la condition humaine face à l’inconnu. De ce fait, même si le film reste assez manichéen, le propos demeure nuancé et ce n’est pas plus mal.

Il est aussi compliqué de ne pas voir les références prises par le réalisateur. Commençant comme un film d’aventure fantastique, le métrage se transforme ensuite en survival dans la jungle pour finir en une sorte de King Kong moderne. Les effets spéciaux sont toujours aussi éclatants et certains passages montrent toute la maestria de Steven Spielberg. Pour preuve, le passage avec les vélociraptors dans les hautes herbes est un grand moment de ce film. Malheureusement, d’autres passages semblent moins inspirés à l’image de l’attaque des vélociraptors dans le vieux laboratoire où la fille du héros s’inspire de ses cours de gym pour friter un dinosaure. La situation en est presque gênante, mais elle reste mineure et n’a que peu d’importance par la suite. On sent aussi qu’il manque Sam Neill dans le casting et cela malgré la présence de pointures telles que Julianne Moore, Vince Vaugh ou encore Pete Postlehwaite.

ph1.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

Au final, Le Monde Perdu, malgré des inconvénients assez importants, reste un excellent divertissement dans le milieu des dinosaures. Impressionnant, voulant faire dans le Bigger and Louder que le premier, le film reste intéressant à suivre et essaye de s’affranchir de son aîné par une histoire plus humaine et donc plus intéressante. Un film en deçà de Jurassic Park mais qui reste tout de même fort recommandable.

Note: 16/20

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=FdHZVPnwTYY[/youtube]

Par AqME

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

Voir tous les articles de AqME →

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.