avril 20, 2024

Justified Saison 3

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D’après une Idée de : Graham Yost

Avec Timothy Olyphant, Nick Searcy, Jacob Pitts, Erica Tazel

Pays: Etats-Unis

Genre: Drame, Policier

Nombre d’Episodes: 13

Résumé :

Après des déboires avec ses supérieurs, le marshall Raylan Givens est muté au Kentucky, dont il est originaire. Là encore, ses méthodes assez peu orthodoxes et son style, très old school, vont faire des étincelles…

Avis :

Il y a deux ans, débarquait sur la chaîne FX, « Justified » portée par le talentueux et trop rare sur les grands écrans, Timothy Olyphant. La série, sorte de western moderne, s’ouvrait sur une exécution radicale à la « Givens« . Et il n’aura fallu que cette première scène pour donner le ton de la série, arrogante, décomplexée, jouissive et moderne. Basée sur des saisons de treize épisodes, « Justified« , sur ses deux premières saisons, ne va faire que s’améliorer.

« Justified« , c’est une série que j’ai commencée parce que j’aime le comédien principal, mais je ne savais pas vraiment où je mettais les pieds. Je pensais trouver une série policière, comme les USA en produisent beaucoup trop, et qu’elle ne se démarquerait que peu des autres. Mais dès le premier épisode, j’ai vite compris mon erreur et « Justified » s’est révélée être une petite bombe. Les deux premières saisons du show m’ont vraiment fait vibrer, et j’avais très hâte, surtout après l’excellence de la deuxième saison, de retrouver cet univers et ces personnages que j’aime. Mais, alors qu’elle reste encore une fois excellente, comparée aux deux autres, j’ai trouvé cette nouvelle saison moins prenante, et plus « conventionnelle ».

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La famille est venue, elle a vu et Raylan a fait sa loi. La plupart ont été décimé, le reste est en taule. Le Marshall aurait dû avoir de quoi souffler un peu, mais un nouvel ennemi vient d’arriver en ville. Un homme étrangement blond, qui a l’air de vouloir imposer sa loi. Raylan va alors devoir découvrir la raison de sa venue. Mais ce ne sera pas le seul problème du Marshall, puisque Boyd Crowder, son ennemi « intime », veut agrandir son pouvoir, et dans l’ombre une nouvelle menace commence à se dévoiler. Cette menace porte le nom de Ellstin Limehouse, un boucher du comté, connu de tous, qui a toujours été trouble, mais dont on n’a jamais rien pu prouver. Les flingues vont encore une fois devoir parler pour que la loi règne.

Décidément, le Kentucky n’est pas un état des plus tranquilles et le comté d’Harlan se trouve être l’un des plus convoités du petit écran. Qui va imposer sa loi sur le comté d’Harlan ? Les prétendants sont nombreux et fourbes et le Marshall va encore une fois avoir du pain sur la planche pour notre plus grand plaisir.

« Justified » a prouvé en deux saisons qu’elle était l’une des séries policières les plus solides et innovantes du petit écran. Les saisons sont bien calibrées, les épisodes sont excitants, le format de treize épisodes d’une quarantaine de minutes est parfait, même si parfois, j’aurais aimé un peu plus, surtout sur la deuxième saison. Mais bon, un peu de frustration ne fait pas mal non plus et il vaut mieux treize épisodes géniaux qu’une vingtaine avec des longueurs. Et ça, les showrunners l’ont parfaitement compris et s’appliquent pour nous donner le meilleur. Pour cette troisième saison, on retourne avec plaisir dans le comté d’Harlan et c’est avec d’autant de plaisir que l’on retrouve nos personnages pour une saison qui va encore une fois mêler la loi du plus fort, les trahisons les plus rudes avec des pactes sordides. On trouvera toujours de l’amour avec l’histoire toujours aussi touchante entre Ava et Boyd Crowder. Les personnages sont toujours aussi ambigus, ce qui fait que « Justified » reste une série de qualité où rien n’est jamais sûr. On retrouve toujours les arrestations musclées et les scènes de fusillades qui sont encore superbement amenées et maîtrisées. Cette troisième saison développe très bien l’univers qu’on aime, le côté western que la série cultive depuis le début est toujours aussi marquant. Les épisodes sont très bons, le fil rouge de cette saison est vraiment sympa et nous offre tout un tas de nouveaux personnages hauts en couleurs. Bref, on est à la maison et on aime ça.

Mais voilà, alors que la saison est vraiment excellente, et qu’elle m’offre tout ce que je lui demandais, tout ce que j’espérais et j’avais envie de voir, avec le côté « on est à la maison », je trouve que la saison est quand même moins palpitante que les deux autres et je regrette le manque de surprise. Tout est bon, mais à mon sens, elle se repose sur ses lauriers. Pourtant, chaque épisode est bon et nécessaire à la bonne évolution du fil rouge, et l’intrigue en elle-même est prenante et j’avais envie de savoir la suite à chaque fin d’épisode, mais aucun d’eux ne m’a laissé scotché sur place, comme auparavant. Après, pour sa défense, il faut dire que la deuxième saison avait placé la barre si haute qu’il était difficile de faire mieux et donc les scénaristes nous offrent une nouvelle saison plus que correcte, mais qui reste du coup dans l’ombre de sa petite sœur.

Timothy Olyphant est toujours aussi captivant dans le rôle-titre. Les récurrents de la série sont toujours au top, Walton Goggins en tête. Mais bon, comme toute nouvelle saison qui se respecte, cette troisième voit débarquer tout un tas de nouveaux personnages. Tout un tas de nouvelles pourritures qu’on va apprécier, particulièrement trois d’entre elles. Premièrement, on accueille Neal McDonough qui décroche un rôle flippant et torturé. C’est un personnage assez dingue, qui peut perdre les pédales n’importe quand, puis en plus, il a un gros côté glauque. Un personnage comme on les aime, et qui est incarné avec charisme par son acteur. Son bras droit, c’est Jere Burns qui l’interprète et le comédien peut se vanter d’avoir un rôle encore plus fourbe que le premier. Si le premier a des principes et que dans un sens, malgré l’imprévisibilité de celui-ci, on a tendance à l’aimer et lui faire confiance, Jere Burns rebute d’emblée. Dès qu’on le voit, on sent la pourriture capable de vendre père et mère pour s’en sortir. J’ai adoré la perfidie du personnage. Ce qui en fait l’un de mes préférés de la saison. Enfin, la série voit arriver Mykelti Williamson, qui est terrible de bout en bout avec un personnage sombre, dont on sent très bien qu’il n’en est qu’au début de ce qu’il va apporter dans la série. C’est le genre de salaud qui va durer et j’ai très hâte de le voir dans la suite. Cette saison accueille aussi pas mal de Guest-stars, que ce soit pour les comédiens avec des connu tels que Carla Gugino (« Sucker Punch« , « Watchmen« ), William Mapother (« Lost« ), Pruitt Taylor Vince (« Identity« ), Stephen Tobolowsky (« Californication« ), James LeGros (« Ally McBeal« ) ou encore dans le domaine de la réalisation puisque la série se paye de beaux noms derrière la caméra avec Dean Parisot, John Dahl, Jon Avnet, ou encore Tony Goldwyn rien que ça…

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Je suis donc toujours aussi fan de cette série. Malgré le fait qu’elle se soit reposée sur ses acquis, elle m’a apporté une bonne troisième saison avec son lot d’enflures et de rebondissements très sympathiques. Le divertissement était encore au rendez-vous et je suis très impatient de mettre la main sur la quatrième saison pour voir ce qu’il s’en suit, surtout que j’en ai entendu que du bien. Donc, même si elle reste en dessous des deux autres, « Justified » passe le cap de la troisième saison sans problème et j’ai très hâte de me trouver la saison quatre pour continuer dans cet univers que j’adore, aux côtés de ces personnages terribles.

Note : 15/20

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Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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