avril 24, 2024

Love Actually

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De : Richard Curtis

Avec Liam Neeson, Hugh Grant, Colin Firth, Laura Linney

Année : 2003

Pays : Etats-Unis, France, Angleterre, Irlande

Genre : Romance

Résumé :

L’amour est partout, imprévisible, inexplicable, insurmontable. Il frappe quand il veut et souvent, ça fait pas mal de dégâts…
Pour le nouveau Premier Ministre britannique, il va prendre la jolie forme d’une jeune collaboratrice.
Pour l’écrivain au coeur brisé parti se réfugier dans le sud de la France, il surgira d’un lac.
Il s’éloigne de cette femme qui, installée dans une vie de couple ronronnante, suspecte soudain son mari de songer à une autre.
Il se cache derrière les faux-semblants de ce meilleur ami qui aurait bien voulu être autre chose que le témoin du mariage de celle qu’il aime.
Pour ce veuf et son beau-fils, pour cette jeune femme qui adore son collègue, l’amour est l’enjeu, le but, mais également la source d’innombrables complications.
En cette veille de Noël à Londres, ces vies et ces amours vont se croiser, se frôler et se confronter…

Avis :

Avant de réaliser et d’être un bon réalisateur, Richard Curtis c’est avant tout un excellent scénariste, dont les écrits ont donné naissance à plusieurs films des années 90, devenus pour certains cultes. C’est à lui que l’on doit entre autres « Quatre mariages et un enterrement« , ou « Coup de Foudre à Nothing Hill« , il a aussi travaillé sur des épisodes de l’emblématique série « Doctor Who« , ou encore « Le journal de Bridget Jones » et dernièrement, c’est à lui que l’on doit l’histoire de « Favelas« , le dernier Stephen Daldry. Le talent du monsieur n’est donc plus à prouver. Alors, il était évident que le premier film de Curtis, en tant que réalisateur, était attendu au tournant. On attendait de lui qu’il fasse des merveilles et c’est bien ce qu’il a fait avec ce premier film, car « Love Actually » est LA COMÉDIE ROMANTIQUE dans toute sa splendeur, dans tout ce qu’elle a de pus attendrissant et touchant. « Love Actually« , c’est le genre de film qui fait du bien au moral et donne envie de tomber amoureux !

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Londres, quelques semaines avant Noël. La ville est en émoi, les destins se croisent et se décroisent. Chacun cherche le bonheur, l’amour, la sincérité et l’affection. Dans cette ville qui ne s’arrête jamais, on va suivre les destins simples et complexes à la fois de plusieurs londoniens. Certains sont pleins d’espoirs, alors que d’autres sont enfermés dans leur solitude. Certains iront au bout de leurs rêves, car tant que le mot fin n’est pas apparu, il y a encore une chance, alors que d’autres auront beau essayer rien n’y fera. Toutes ces personnes qui ne se connaissent pas ont une chose en commun, l’amour, dans tous les sens du terme. Qu’il soit communicatif ou discret, qu’il soit caché ou démonstratif, trahi ou inavoué, chacun est à sa recherche et à la veille de Noël, les couples se forment, comme ils se ratent…

Parfois, ça fait du bien de voir un film simple, drôle, bourré de tendresse, avec quelques clichés. Parfois, on a envie d’un film qui prône juste l’amour et les bons sentiments. Mais ce genre de film reste assez difficile à trouver, car bien souvent, on tombe dans de la guimauve et un dégueulis de bons sentiments. Il faut trouver le juste milieu, en faire beaucoup, donner dans le romantisme, mais sans en faire trop et « Love Actually » est l’exemple parfait de la comédie romantique réussi et qui fait du bien.

Film choral et puzzle, Richard Curtis fait se croiser pas moins d’une quinzaine de personnages pour un portrait cohérent, simple, bourré d’espoirs et qui sera pour certains, dans leurs destins, des plus touchants.

On en attendait pas moins de la part de Richard Curtis, son scénario est une petite perle, un petit bijou de finesse, de drôlerie, de simplicité, de moments vrais, justes, qui sont touchants. Alors qu’il aurait été très facile de se laisser dépasser par les événements, avec tant de personnages, le réalisateur aurait pu échouer et centrer son intrigue sur deux ou trois personnages et délaisser les autres, mais c’était mal connaître la plume de Richard Curtis. Ce que j’aime dans « Love Actually« , c’est que son réalisateur prend le temps de développer chaque histoire, chaque destin. Il prend le temps de nous faire découvrir chaque personnage, même si c’est en très peu de scènes, comme par exemple l’histoire de Martin Freeman. Le réalisateur va très vite, les récits sont concis et directs et pourtant, malgré ça, ça reste simple, juste et attachant, les dialogues et les émotions faisant tout. « Love Actually« , c’est un peu comme un bon Carambar. Il prend le temps de fondre, de nous envahir par sa saveur, et comme on en a trop peu, on le savoure jusqu’à la fin, même si parfois, il colle aux dents, il s’assume pleinement. Oui, car on pourrait facilement reprocher au film de donner dans le trop bon sentiment, et qu’il est assez prévisible, mais en même temps, on sait très bien comment cela va se finir et si on regarde « Love Actually« , c’est aussi un peu pour cela. C’est ce qui nous est vendu, et c’est ce que le film nous apporte. Et il le fait bien mieux que beaucoup d’autres comédies pseudo-romantiques qui sortent chaque année. C’est vrai, quand on regarde « Love Actually« , on sait qu’au travers des destins de ces couples qui se font ou se défont, le film sera une ode à l’amour. Donc si les bons sentiments, les histoires d’amour vous gonflent un peu, passez votre chemin, car vous risquez l’overdose. Pour les autres, ils ne vous restent plus qu’à vous laisser embarquer dans toutes ces histoires, faites de passions, de situations improbables, de rencontres maladroites, de questions, de sentiments inavoués, de regards, et tellement d’autres façons encore d’aimer.

Puis ce qui fait qu’on adore aussi « Love Actually« , ce casting XXXXL. Pour son premier film, Richard Curtis s’est offert le film choral de cette année 2003. Un casting où se côtoie une Emma Thompson bouleversante, un Hugh Grant drôlissime en Premier ministre, un Andrew Lincoln attendrissant dans son silence, une Laura Linney à fleur de peau, une Keira Knightley rayonnante, un Billy Nighy hilarant en rockeur sur le retour capable de sortir les pires saloperies que l’on ait pu entendre sur un plateau télé ou à la radio, un Martin Freeman génial, tout le temps à poil, qui « baise » en permanence. Il y a aussi l’histoire terriblement touchante de Liam Nesson et de son garçon, jouée par Thomas Brodie-Sangster. Colin Firth et Alan Rickman sont aussi dans de belles histoires. Sans oublier l’incroyable liste de petites apparitions, comme Rowan Atkinson, Denise Richards, ou encore Claudia Schiffer. Ce casting est impeccable, très bien distillé et chaque acteur et personnage saura trouver une petite place dans votre cœur. On peut même dire que ce casting figure comme l’un des plus somptueux des années 2000 dans les comédies.

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À bien des égards et de par beaucoup de ses qualités, « Love Actually » est l’une des plus belles comédies romantiques britanniques de ces quinze dernières années. C’est un film vraiment touchant, prenant, palpitant même. C’est un joli florilège d’émotions, avec des personnages dans lesquels on peut tous se reconnaître. C’est un film qui saura vous faire rire, autant qu’il sera capable de vous glisser la larme à l’œil. Enfin bref, c’est un film qui fait du bien au moral et que, vous l’aurez compris, j’adore.

Note : 16/20

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Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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