avril 19, 2024

White Bird

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Titre Original : White Bird in a Blizzard

De : Gregg Araki

Avec Shailene Woodley, Eva Green, Christopher Meloni, Shiloh Fernandez

Année: 2014

Pays: Etats-Unis

Genre: Drame

Résumé:

Kat Connors a 17 ans lorsque sa mère disparaît sans laisser de trace. Alors qu’elle découvre au même moment sa sexualité,  Kat semble  à peine troublée par cette absence et ne paraît pas en vouloir à son père, un homme effacé. Mais peu à peu, ses nuits peuplées de rêves vont l’affecter profondément et l’amener à s’interroger sur elle-même et sur les raisons véritables de la disparition de sa mère…

Avis:

Un nouveau film de Gregg Araki, c’est toujours une belle surprise dans notre année de cinéma, car le réalisateur à la filmographie singulière a su créer la curiosité et l’excitation autour de chacun de ses films. Son dernier en date « Kaboom« , sorti en 2010, avait été une pure folie bourrée d’irrévérences.

Cette année, Araki nous revient en petite forme pour un drame sensible et envoutant, un drame tout à fait Arakien, mais qui malheureusement manque de rythme et d’émotion.

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Kat avait dix-sept ans lorsque sa mère a disparu. Un soir comme un autre, la jeune fille rentre chez elle et Eve, sa maman, était partie de la maison. Eve ne rentrera jamais à la maison, elle a tout abandonné et est passée à autre chose. Entre absence et acceptation, Kat et son père essaient de continuer leurs vies. Et même si chacun d’eux a l’air de bien vivre cette rude séparation, deux ans plus tard, une question reste dans toutes les têtes et sur toutes les lèvres, où est donc passée Eve ?

Quatre années sans avoir un film de Gregg Araki, ça commençait à faire long. Puis il est enfin arrivé avec son lot de belles images, de couleurs incroyables et sa bande annonce intrigante, alléchante, rétro, mélancolique et tellement propre à l’univers du réalisateur. « White Bird » se présentait donc comme un film à ne pas rater lors de sa sortie en salle.

Alors, bien sûr, comme il se doit, j’ai effectué mon devoir de cinéphile en allant découvrir ce film que j’imaginais comme l’un des grands films de la rentrée. Et j’en ressors mitigé, car même si j’ai bien apprécié le film et le déroulement de son intrigue, je ne peux pas dire que j’ai été touché par l’histoire et les personnages. En fait derrière toutes les qualités indéniables de « White Bird« , j’ai trouvé le film trop simple et ennuyant.

Avec « White Bird« , Gregg Araki a décidé de nous parler de la séparation brutale entre une mère et sa fille, de l’incompréhension de cette fuite et de la frustration qui va s’ensuivre, le pourquoi et la « survie » après cette douloureuse épreuve pleine de mystères. L’intrigue est profonde et triste et Araki essaie de toucher le spectateur que nous sommes avec une jeune héroïne étrangement sereine après cette disparition.

Le film se suit sans déplaisir et mis à part les longueurs et les moments de mou qu’il accumule, au fur et à mesure de sa diffusion, il arrive à nous séduire à plusieurs moments. Mais aussi dans son style, son ambiance, sa photographie très lumineuse, soutenu par les costumes très colorés des personnages. L’ambiance est parfaitement dans le style qu’on aime tant chez le cinéaste.

Mais voilà, derrière tout ce que j’aime chez le réalisateur et dans le film, j’ai trouvé qu’il manquait de l’émotion à « White Bird« . J’ai trouvé les personnages trop lisses et malgré le bon jeu des comédiens, ils manquent de vie, aucun d’eux n’ait parvenu à me toucher et c’est bien dommage, en particulier pour ce genre de drame à fleur de peau. En fait en regardant « White Bird » je ne suis resté qu’un simple spectateur alors que j’aurais aimé le vivre et finir par être obsédé par ce mystère qui entoure le film.

C’est Shailene Woodley qui tient le haut de l’affiche. L’actrice, qui a le vent en poupe est vraiment pas mal du tout. Mais j’aurais aimé que son personnage soit plus impliqué, plus dans les sentiments, car dans la peau de Kat, j’ai trouvé qu’elle était au minimum alors que le personnage aurait mérité plus. Attention, elle n’est pas mauvaise, mais j’aurais apprécié plus d’implication. Tout comme Christopher Meloni qui est excellent dans le rôle de ce père mélancolique. Mais bon, tout ce beau monde se fait écraser par la présence fantomatique d’une Eva Green qui est tout simple bluffante de sensibilité, de grâce, de tristesse et de vie. D’ailleurs, si le film trouve vraiment son intérêt, c’est en partie grâce à notre française qui irradie chacune de ses scènes, même les plus courtes. Elle démontre encore une fois qu’elle est une excellente actrice et une valeur sûre du septième art.

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« White Bird » avait tout ce que je recherchais et que j’avais envie de voir dans un nouveau film de Gregg Araki et j’ai tout de même pris plaisir à le suivre. Mais dans son ensemble, entre les longueurs et le manque d’émotion, je suis peu déçu. Donc un film sympa à voir et vivement le prochain !

Note : 11/20

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Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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