Titre Original: Quarantine 2: Terminal
De : John Pogue
Avec Josh Cooke, Bre Blair, Ignacio Serricchio, Mercedes Masöhn
Année : 2011
Pays : Etats-Unis
Genre : Horreur
Résumé:
A l’aéroport de Los Angeles, des passagers embarquent pour un vol à destination de Nashville. Comme l’un des passagers tombe très malade suite à un mystérieux virus qui s’apparente aux syndromes de la rage, l’avion doit effectuer un atterrissage d’urgence. Jenny, une hôtesse de l’air inexpérimentée mais décidée, s’assure alors de la sécurité des autres passagers et se rend vite compte que l’appareil et ses occupants sont mis en quarantaine…
Avis:
Oh que vous êtes contents! Si si, je le vois à vos mines enjouées et rubicondes. Vous êtes heureux car vous savez que lire cette critique vous apportera joie, bonheur et bonne tranche de rigolade. Parce que moi, votre noble serviteur, je me suis tapé la suite du remake américain du film de contaminés le plus célèbre en Espagne. Vous ne comprenez pas, c’est normal! En fait, les américains sont tellement à la dêche niveau idée, que de plutôt s’essayer à réinventer de bonnes idées, ils prennent des films merdiques et en font une suite. Qui, de ce fait, devient aussitôt encore plus merdique! Merde! J’ai spoilé ma critique! Bon, je pourrai m’arrêter là, mais finalement, je vais détailler un petit peu plus mon point de vue sur ce film qui n’est finalement qu’un banal film de zombies dans un aéroport et qui ne comporte pas une seule once d’inventivité. On a même droit à des faux raccords ahurissants! Alors préparer vos yeux si vous êtes d’accord et si vous avez du temps à perdre!
Commençons par le scénario. Dans un film de zombies ou de contaminés, il faut des zombies, un décor avec un éclairage plutôt sombre, des acteurs convaincants sachant jouer la peur et surtout une idée derrière le pourquoi de la contamination. Et pour ça les américains et leur superstition, ils sont trop forts. Bon, je ne peux pas dire la raison, car sinon je gâcherai le film à un grand nombre de personnes (du moins, ceux qui prennent le temps de lire ma critique et je les en remercie!), mais il faut savoir que la raison est totalement inepte. En plus, le film prend la suite du premier, et en ce sens, elle ne va pas tellement avec la fin du premier métrage. Alors bien entendu, ici, on nous cale dans un avion, puis dans un aéroport fermé. La plupart des passagers vont essayer de trouver une sortie pour échapper aux contaminés qui ont faim. C’est simple, ça aurait pu être intéressant.
Oui mais voilà, le lieu choisi est relativement mauvais. Les mecs, surement à cause d’un budget minime, ont filmé soit un avion qui a des faux airs de décors de cinéma micro budget, soit un hangar qu’ils ont rempli de bagages et de tapis roulant. Du coup, on tourne souvent en rond et cela très lassant. L’ambiance n’est pas tellement au rendez-vous, notamment à cause d’une redondance effarante des scènes. En gros, un méchant attaque, un gentil se fait contaminé, on court dans tous les sens, on souffle pour dire des conneries, puis une autre attaque intervient et ainsi de suite. Pas de quoi filer la frousse car on s’y attend vraiment. De plus, l’ambiance n’est pas assez poisseuse et les lumières ne sont pas assez bien exploitées pour instaurer une ambiance digne d’un film de zombies.
Et puis les acteurs y sont pour beaucoup dans l’ambiance, mais là, c’est niveau zéro pointé! Déjà, on a que des inconnus, mais bon, il y a peut-être des stars en devenir. Loin de moi cette idée quand on voit l’interprétation des personnages. L’hôtesse de l’air qui est l’héroïne du film reste jolie mais ne sert à rien à part gueuler (de manière insupportable en version française) et courir après un gosse qu’elle doit protéger. Le méchant de service qui est gentil au début est juste aussi charismatique que le cul de Geneviève de Fontenay et sa théorie est juste ultra foireuse. Pour le reste on est dans le bas de gamme et même le vieux tétraplégique qui se fait buter par un rat est mauvais, pourtant ce n’est pas gestuelle qui l’étouffait! De ce fait, avec une interprétation merdique et une ambiance réduite au minimum, on ne pouvait forcément avoir un bon film.
Et pour ceux qui auraient apprécié les effets gores du premier opus, comme la jambe cassée du pompier, seront eux aussi déçus! Ben oui, parce qu’à part trois morsures et quelques gouttes de sang, on reste vraiment sur notre faim. Les contaminés sont plutôt bien fichus, le maquillage est réussi et ils ont de bonnes gueules, mais c’est malheureusement le seul bon point du film. Le pire étant le passage filmé en caméra thermique, bourré de faux raccords. En effet, on peut voir les corps dans le noir car ils émettent de la chaleur, mais dans ce film, on apprend qu’un flingue intact et n’ayant jamais servi peut aussi dégager de a chaleur. C’est fou mais c’est ainsi. D’ailleurs ce passage est relativement chiant et gâche le peu de plaisir de voir un monstre final qui aurait pu être intéressant mais qui, à cause de ce trucage thermique (ou merdique), demeure blanc et on ne voit rien. Et puis la fin ouverte, qui annonce une suite, c’est relativement chiant.
Au final, En quarantaine 2 terminal ne vaut même pas le coup d’œil. Ultra classique, scénario basique, interprétations foireuses et effets gores complètement absents, il n’y a pas de lézards, on est bien en présence d’un DTV surfant sur une vague opportuniste. Mais ce qui m’affole, c’est la possibilité infinie de faire des films avec pour titre en quarantaine, comme par exemple, en quarantaine dans une station essence, en quarantaine dans un hôtel (avec Strauss-Kahn en zombie sexuel!), en quarantaine dans une boîte de nuit, en quarantaine dans des toilettes publics. Bref, si on pense comme les américains, on n’est pas sorti de l’auberge.
Note: 06/20
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Par AqME