avril 23, 2024

Shrek 4 – Il Etait une Fin

Titre Original : Shrek Forever After

De : Mike Mitchell

Avec les Voix Originales de Mike Myers, Eddie Murphy, Cameron Diaz, Antonio Banderas

Année : 2010

Pays : Etats-Unis

Genre : Animation

Résumé :

Après avoir vaincu un méchant dragon, sauvé une belle princesse et le royaume de ses parents, que peut encore faire un ogre malodorant et mal léché ? Domestiqué, assagi, Shrek a perdu jusqu’à l’envie de rugir et regrette le bon vieux temps où il semait la terreur dans le royaume. Aujourd’hui, tel une idole déchue, il se contente de signer des autographes à tour de bras. Trop triste…
C’est alors que l’habile et sournois Tracassin lui propose un contrat. Shrek se retrouve soudain transporté dans un monde parallèle totalement déjanté où les ogres sont pourchassés, où Tracassin est roi, où Fiona et son bien-aimé ne se jamais rencontrés…
Shrek va-t-il réussir à déjouer le sortilège, à repasser de l’autre côté du miroir, à sauver ses amis, à retrouver son monde et reconquérir l’amour de sa vie ?

Avis :

Mike Mitchell est un réalisateur américain qui s’est fait remarquer en 1999 avec son troisième court-métrage « Herd« , mais aussi sorti la même année son premier long, la comédie « Gogo à tout prix« , emportée par Rob Schneider. S’ensuit alors de petites comédies assez lambda comme « Famille à louer » ou « L’école fantastique« . Ayant déjà touché à l’animation avec son deuxième court-métrage, ayant prêté sa voix dans quelques films d’animation comme « Monstres contre aliens » ou Megamind« , Mike Mitchell prend les rênes de la saga « Shrek » et en plus de ça, c’est à lui qu’incombe de la conclure.

J’y aurais mis du temps, mais ça y est, je suis enfin à jour avec la saga « Shrek« , et je dois bien avouer que dans son ensemble, si ça reste sympathique, je ne peux pas dire que je sois un grand fan de la saga. Après le troisième opus, qui était loin d’être une merveille, l’ogre vert donnait l’impression que Dreamworks avait fait le tour du personnage, et un nouvel opus n’était pas forcément nécessaire et ce sentiment va alors être confirmé avec ce sympathique quatrième film qui, s’il a de bonnes idées et de bons moments, accentue encore un peu plus l’idée que la saga tourne en rond.

Shrek et Fiona sont plus heureux que jamais avec leur petite famille, dans leur joli et affreux marais. Le couple ne fait plus peur à personne et les jours qui passent se ressemblent tous un peu. Si les sourires et le bonheur sont bien là, caché derrière eux, Shrek se sent prisonnier. Il rêverait de revenir à cette époque où il n’avait aucune responsabilité et surtout qu’il faisait peur à tout le monde. Ce rêve, le sournois Tracassin peut le réaliser au travers d’un contrat. Tracassin peut offrir à Shrek une journée de son ancienne vie à la condition que Shrek offre une de ses journées au petit bonhomme. Ce que Shrek ne savait pas, c’est que Tracassin rêve d’être sur le trône de Far Far Away et qu’en signant le contrat que Tracassin lui propose, il avait de viles intentions.

Quand on fait une saga, il y a un moment où vient se poser le film de trop et clairement ce moment est arrivé avec le troisième film. Mais Dreamwork ne voulait pas lâcher son ogre vert comme ça, et il espérait lui faire tirer une belle révérence, alors le studio s’est lancé dans un quatrième film, judicieusement titré  » … il était une fin« , histoire de bien faire comprendre que c’était le dernier. Mais quoi raconter après tout ce qui a déjà été fait et dit dans la franchise ? Les scénaristes ont alors l’idée de revenir aux origines de la franchise, un peu comme si ce quatrième film était un reboot qui aurait pu s’intituler  » … Il était un début ». Si le scénario proposera alors de bons éléments, quelques rebondissements amusants, et même quelques bonnes scènes plutôt touchantes, l’ensemble ne va pas chercher bien loin puisque pour ne pas voir sa vie purement et simplement annulée, notre bon vieux Shrek devra reconquérir Fiona et recevoir, comme tout merveilleux conte qui se respecte, un véritable baiser d’amour.

L’ensemble est sympathique à suivre, l’idée que les personnages se redécouvrent, tout comme cette idée d’un Far far Away très différent, est amusante. La morale autour du bonheur qu’on n’arrive pas à voir quand on le vit est bien amenée et pertinente, mais malgré tout ça, la franchise commence à tourner en rond. Cette histoire, qui a ses idées, laisse surtout un sentiment de déjà-vu. Franchement, à quelques détails près, ce quatrième « Shrek » ressemble au premier film, avec la verve et le délire en moins. Le film manque aussi de surprise et plus largement il n’arrive pas plus que ça à piquer l’intérêt, car finalement, tout est assez prévisible.

Après, comme je le disais, l’ensemble reste plaisant à suivre, d’autant plus que le film est visuellement très beau, c’est peut-être même le plus beau de la saga. Le film nous sert plusieurs scènes très bien fichues, et s’il est sans grande surprise, il demeure plutôt généreux en aventures et surtout en rythme. Avec ce film qui décrit une autre réalité, une autre vie, on pourra aussi s’amuser à découvrir la vie et le physique des autres personnages qu’on connaît et apprécie. Le plus merveilleux étant évidemment Potté, qui est sûrement la meilleure idée du film, la plus fun et la plus tordante.

Ce quatrième film rehausse la franchise, comparé au troisième film, mais on ne peut pas dire qu’il la conclue de manière incroyable. Faiblard et oubliable, ce quatrième film a de bonnes idées, et développe une jolie morale, puis de manière générale, il reste plaisant. On s’amuse, on sourit, et même s’il n’y pas de surprises et que l’ensemble s’essouffle, le tout commençant à sentir le réchauffé, on ne s’ennuie pas et c’est déjà ça.

Note : 11/20

Par Cinéted

2 réflexions sur « Shrek 4 – Il Etait une Fin »

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