mars 29, 2024

28 Jours Plus Tard

affiche

Titre Original: 28 Days Later

De : Danny Boyle

Avec Cillian Murphy, Naomie Harris, Christopher Eccleston, Megan Burns

Année: 2002

Pays: Angleterre

Genre: Horreur

Résumé:

Un commando de la Protection Animale fait irruption dans un laboratoire top secret pour délivrer des dizaines de chimpanzés soumis à de terribles expériences. Mais aussitôt libérés, les primates, contaminés par un mystérieux virus et animés d’une rage incontrôlable, bondissent sur leurs « sauveurs » et les massacrent.
28 jours plus tard, le mal s’est répandu à une vitesse fulgurante à travers le pays, la population a été évacuée en masse et Londres n’est plus qu’une ville fantôme. Les rares rescapés se terrent pour échapper aux « Contaminés » assoiffés de violence. C’est dans ce contexte que Jim, un coursier, sort d’un profond coma…

Avis :

Danny Boyle est excellent réalisateur anglais que j’adore. Sa filmographie est magnifique, cinéaste touche à tout, il est capable de passer du film dramatique devenu culte avec « Trainspotting« , puis de passer à la bonne comédie, « Une vie moins ordinaire« , de faire de la science-fiction « Sunshine« , puis du social avec « Millions« , puis un survival avec « 127 heures » où l’un des meilleurs films de braquage que j’ai vu avec « Trance« . 2003 était l’année où Boyle jette un regard neuf sur le film de « zombies » et nous offrait « 28 jours plus tard » qui, pour moi, réinventait complètement le genre et il livrait une version violente et barbare dans une Angleterre complètement déserte.

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Une nuit, des militants pour la défense des animaux s’introduisent dans un laboratoire pour y délivrer des chimpanzés. Mais les singes sont atteints d’un mystérieux virus, qui se transmet par le sang et la salive. Une fois les cages ouvertes les animaux atteints de fureur se jettent sur leurs sauveteurs et les massacrent …

28 jours plus tard, le pays a été évacué, l’Angleterre n’est plus qu’une île déserte. Jim se réveille dans une chambre d’hôpital. Nu, seul et dans ce Londres apocalyptique, il ne comprend pas. Sa rencontre avec deux rescapés va lui apprendre l’horreur de la contamination et maintenant le seul but est de survivre.

C’est dans un style très anglais que Danny Boyle va alors dynamiter le genre du film de « zombies », un peu différent dans son concept, car les personnes sont infectées par un virus, mais à aucun moment, on parle de morts-vivants.

De façon très intime, ce « 28 jours plus tard » est un film que j’aime et que je prends plaisir à revoir régulièrement. Je trouve ce Londres désert flippant, l’ambiance que Boyle installe dans ce film est incroyable, renforcée par un score sombre et prenant. Danny Boyle arrive très bien à saisir la peur viscérale qui habite les personnages et cette survie permanente à laquelle ils sont confrontés.

L’histoire est très bonne, j’aime qu’elle parte d’une bonne action (Ici sauver des singes de maltraitances) pour aller vers la fin du monde (dans son ambiance, pas dans son histoire, quoiqu’on peut se poser la question, pendant un bon moment). Le scénario est un petit bijou et Boyle y pose pleins de questions. Que faire en temps de fin du monde ? Comment survivre et surtout pourquoi survivre quand il n’y a plus d’espoir ? Autant de questions humaines auxquelles le film y trouve de belles réponses.

C’est aussi un film dans lequel on peut y voir deux films, deux traitements différents, deux lectures qui s’accordent parfaitement l’une à l’autre.

Le premier est un excellent film de genre, avec ce qu’il faut d’action, de flippe et d’horreur. L’histoire est saisissante, elle se suit avec passion et à aucun moment on ne s’ennuie et pourtant Boyle reste dans un style assez intime dans son genre, ce que j’apprécie énormément.

Le réalisateur y installe la peur et une tension pas possible. On n’est pas rassuré pendant toute cette première partie du film. Le suspense est haletant et la deuxième partie du film est une véritable surprise, à laquelle je ne m’y attendais pas et qui me surprend encore aujourd’hui. Car, dans cette deuxième partie, le cinéaste britannique signe une grosse critique de la société en montrant la bêtise de l’être humain, qu’il est plus dangereux et violent que les contaminés.

Enfin le réalisateur nous offre des personnages attachants, simples, humains et vrais, incarnés par des acteurs percutants. Son casting est magnifique et crédible. Tenu par Cillian Murphy, le comédien anglais, qui tourne pour la première fois devant la caméra de Boyle, il fera par la suite « Sunshine« , trouve là un rôle à sa mesure. Je le trouve émouvant et touchant, c’est un personnage que j’aime et j’adore le voir « grandir » au fur et à mesure que le film avance. Naomie Harris est géniale dans ce film, violente, dure et fragile à la fois. Elle joue Séléna, une rescapée en manque de sentiments, qui derrière son armure cache un personnage très touchant. J’aime beaucoup et Boyle sait très bien la filmer. On pourra compter sur la présence du charismatique Brendan Gleeson en père dévoué et Christopher Eccleston qui est inquiétant et Megan Burns dans un petit rôle, pleine de charme.

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Danny Boyle, le réalisateur de « La plage« , « Slumdog Millionnaire » ou « Petits meurtres entre amis« , réussi encore une fois son pari. « 28 jours plus tard » est un excellent film, l’un des sommets de la riche carrière de ce touche à tout. Un film que j’adore, devenu culte depuis. Immanquable tout simplement !

Note : 16/20

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Par Cinéted

MickeyNote de Mickey: 18/20

AqMENote de AqME: 18/20

TrasherNote de Trasher: 20/20 Tout simplement le meilleur film d’infectés!

ServalNote de Serval: 07/20

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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