avril 25, 2024

L’Homme au Masque de Fer

Titre Original : The Man in the Iron Mask

De: Randall Wallace

Avec Leonardo DiCaprio, Jeremy Irons, Gérard Depardieu, John Malkovich

Année: 1998

Pays: Etats-Unis, Angleterre

Genre : Aventure, Drame

Résumé :

En 1660, les célèbres mousquetaires se sont séparés. Athos s’est retiré sur ses terres et consacre son temps à l’éducation de son fils Raoul ; Aramis est devenu général des jésuites ; Porthos se languit en attendant l’occasion de ferrailler. Seul d’Artagnan est resté fidèle au roi qui l’a fait capitaine des mousquetaires. Le roi va les réunir à nouveau mais sans le vouloir. Il s’est amouraché de la fiancée de Raoul, le fils d’Athos, et pour se débarrasser de ce rival, il l’envoie au front, le condamnant à une mort certaine. Athos jure alors de venger son fils.

Avis :

Randall Wallace est un scénariste et réalisateur américain. Ancien séminariste, vers les années 80, Randall Wallace se reconvertit et tente sa chance. Il débute comme scénariste, et travaille sur plusieurs séries télé. Pendant une dizaine d’années, il va passer d’une série à une autre, avant de se faire remarquer en signant le scénario du « Braveheart » de Mel Gibson. Pour cela, il ira jusqu’aux Oscar avec une nomination. Après avoir signé le scénario d’un téléfilm, « Dark Angel« , Randall Wallace passe à la réalisation.

« L’homme au masque de fer« , c’est le premier film que met en scène Randall Wallace, tout comme c’est aussi le premier film dans lequel apparaît Leonardo DiCaprio juste après la rafale « Titanic« . Madeleine de Proust de mon adolescence, ça faisait des années que je ne m’étais pas arrêté sur ce film, de peur finalement que le souvenir ne soit pas aussi bon que celui qu’il me restait. Et à l’heure de la redécouverte, il est vrai que « L’homme au masque de fer » n’est pas le film que j’avais en mémoire, néanmoins, cela ne m’a pas empêché de passer un moment divertissant, certes kitsch et plus encore, mais avant tout divertissant. Bref, je crois qu’on appelle ça un plaisir coupable.

France, 1660, les célèbres mousquetaires Athos, Portos, Aramis et d’Artagnan ne sont plus et seul d’Artagnan est resté au service du Roi, Louis XIV. Le Roi Louis XVI est loin du monarque que les mousquetaires rêvaient de servir. Le Roi est un homme hautain, arrogant, égoïste et personnel. Ce dernier jette son dévolu sur la belle Christine, hors la jeune femme est amoureuse de Raoul, le fils d’Athos. Le Roi, pour se débarrasser du jeune rival, l’envoie sur le front en première ligne afin qu’il y trouve la mort. Athos jure alors que son fils sera vengé. Il rejoint donc Aramis et Portos qui ont un plan pour faire remplacer le Roi. Et ce plan est monté sur l’un des plus grands secrets de l’époque…

« L’homme au masque de fer« , son casting d’enfer, son Paris américanisé, son mystère, sa légende et ses rebondissements abracadabrantesques. Ce premier film signé Randall Wallace, c’est tout un programme, pour le meilleur et pour le pire. Ainsi, le programme sera fait avec les éléments suivants, une légende revue et corrigée, deux DiCaprio pour le prix d’un, notre Gérard Depardieu qui en fait des caisses et qui se balade les fesses à l’air. On trouvera un John Malkovich touchant, une Anne Parillaud en Reine Anne d’Autriche, un Jérémy Irons qui l’espace d’une scène ressemble à un Hobbit, un Gabriel Byrne terriblement classe. On trouvera aussi de l’humour, de l’aventure, du drame, des retournements de situations, des coups tordus, un apprentissage express, des cours de danse, des effets spéciaux vieillissants, des duels et des confrontations, des incohérences et un final qui tient à peine la route. Bref, comme je vous le disais, cet « … homme au masque de fer« , c’est tout un programme et alors même que ce dernier a bien plus tendance à prêter à sourire qu’autre chose, je n’arrive pas à avoir autre chose que de l’affection pour ce film.

Avec « L’homme au masque de fer« , Randall Wallace a décidé de se lancer dans la réinvention de la célèbre légende française. S’inspirant de l’un des ouvrages d’Alexandre Dumas, qui tient la légende la plus populaire sur le mystérieux prisonnier masqué, le réalisateur américain nous livre ici un film qui n’a aucun autre but que d’être un pur divertissement hollywoodien.

Doté d’un scénario assez grossier, Randall Wallace arrive toutefois à nous amuser avec cette histoire. On prend un certain plaisir à suivre les quatre mousquetaires voulant remplacer le Roi par son frère jumeau caché aux yeux de tous. Bon plus que le scénario en lui-même, ce qui est très cool dans ce film, c’est son casting XXL qui tient toutes ses promesses. « L’homme au masque de fer« , c’est un film qui repose presque entièrement sur ses acteurs qui s’amusent franchement avec cette histoire. Ils sont tous attachants et ils tiennent tous des personnages qui leur vont à ravir.

Avec ce film, il faut aussi noter une belle reconstitution, que ce soit le Paris d’époque, les châteaux et jardins ou encore tout le travail sur les costumes. Randall Wallace a eu les moyens et ça se voit. Reste que toutefois le film a pris un coup de vieux et que parfois, certaines idées ou certains effets spéciaux apparaissent quelque peu kitschs.

Bon divertissement qui a ses limites, avec ce film, Randall Wallace revisite une légende française et le résultat est loin d’être incroyable. Mais malgré cela, cet « … homme au masque de fer » demeure encore et toujours un film que j’apprécie, mieux encore, il se pose comme un film qui m’éclate. Ca ne tient pas vraiment la route, c’est parfois grossier tant on voit ses gros sabots et pourtant, c’est divertissant et sympathique. Bref, je le répète, c’est un plaisir coupable, un gros plaisir coupable, ce film !

Note : 12/20

Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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