avril 19, 2024

Alita Battle Angel – Gunnm n’Rosa

De : Robert Rodriguez

Avec Rosa Salazar, Christoph Waltz, Jennifer Connelly, Mahershala Ali

Année : 2019

Pays : Etats-Unis, Argentine, Canada

Genre : Science-Fiction

Résumé :

Lorsqu’Alita se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, dans un futur qu’elle ne reconnaît pas, elle est accueillie par Ido, un médecin qui comprend que derrière ce corps de cyborg abandonné, se cache une jeune femme au passé extraordinaire. Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé, elle a des capacités de combat uniques, que ceux qui détiennent le pouvoir veulent absolument maîtriser. Si elle réussit à leur échapper, elle pourrait sauver ses amis, sa famille, et le monde qu’elle a appris à aimer.

Avis :

Robert Rodriguez est un cinéaste que j’aime beaucoup et bien souvent, je le défends envers et contre tous, même quand il part dans des délires qui ne volent pas bien haut comme ses « Machete« . Ce que j’aime chez Robert Rodriguez, c’est qu’il ne ment pas sur sa marchandise et offre ce qu’il vend. Alors bien sûr, tout n’est pas incroyable et parfois même ce n’est pas bon, mais l’ensemble est fait avec amour et générosité et le divertissement suffit pour me plaire. Robert Rodriguez a passé les années 2010 sur des suites qui furent tour à tour sympathiques, décevantes ou divertissantes, mais jamais il n’a retrouvé la grâce d’un « Sin City » ou le fun d’un Planète Terreur, « Desperado« , ou autre « Une nuit en enfer« .

Projet tenu très longtemps par James Cameron, qui fut finalement plus que bloqué avec les suites d’ »Avatar« , James Cameron a donc choisi Robert Rodriguez pour mettre en scène son rêve. Ainsi, Robert Rodriguez trouve entre ses mains le film à plus gros budget qu’il n’ait jamais eu, deux cent millions de dollars. Loin de ce que fait le réalisateur habituellement, plus sérieux et plus démesuré, avec « Alita : Battle Angel« , Robert Rodriguez trouve une nouvelle jeunesse et livre un bon film. Un film grand spectacle, à l’univers riche et détaillé, on savoure avec plaisir la découverte de ce nouveau monde et ces personnages, même s’il lui manque toutefois le fun de Rodriguez, ça fait plaisir de suivre un film de cette ampleur, d’autant plus quand il est signé Robert Rodriguez.

Nous sommes dans un futur bien loin de notre époque actuelle. Alita est une jeune fille qui un matin se réveille dans un endroit qu’elle ne connaît pas. Alita n’a plus de mémoire, son corps est fait de technologie, car Alita est à moitié humaine. Alita est une cyborg, mi-chair, mi-fer. Récupérée et rafistolée par le docteur Ido, Alita développe vite un sens de la confrontation et de la justice et tout en cherchant qui elle est, derrière elle, une machination se met en place. Une machination qui est bien plus sombre qu’aucun habitant de la ville d’Iron City ne pourrait le penser.

Avant de commencer un développement sur les sentiments que je peux avoir sur le dernier film de Robert Rodriguez, je dois tout d’abord commencer par dire que je n’ai jamais été un grand fan de BD ou mangas et que je n’avais jamais entendu parler de « Alita » avant que James Cameron s’y intéresse. Je ne connais donc pas le matériel originel et je ne peux donc pas faire de comparaison (même si, de ce que j’ai pu en lire sur d’autres avis, le film serait assez fidèle). Les prochaines lignes seront donc sur le film et uniquement le film de Robert Rodriguez et je dois avouer que la surprise et le plaisir furent de taille.

Mainte et mainte fois repoussé, « Alita : Battle Angel » fut presque une légende urbaine, au point qu’on y croyait plus et pire encore, on pouvait craindre le catastrophique, mais au final, le dernier film de Robert Rodriguez est une vraie bonne surprise, tout ce qu’il y a de plus divertissant.

« Alita : Battle Angel« , c’est tout un univers qui s’ouvre, et ce dernier est terriblement plaisant à découvrir. « Alita : Battle Angel« , c’est tout d’abord, un spectacle impeccable. C’est un spectacle grandiose, démesuré, qui nous en met plein les yeux. C’est un spectacle qui sait allier visuel et histoire. C’est un spectacle qui sait prendre le temps de nous raconter quelque chose, de mettre en place une intrigue intéressante, même si elle manque un peu de profondeur, il faut le dire. Ou encore qu’elle peut être prévisible. On lui reprochera une certaine facilité aussi, dans le sens où le scénario et sa ligne rouge sont très simples et ont tendance à tirer sur des ficelles déjà connues de tous. Mais bon, comme je le disais, c’est simple, mais c’est efficace et le film est aussi tenu par des personnages qu’on apprécie. Rosa Salazar qui tient là son premier rôle est excellente de bout en bout. Cyborg à la gueule d’ange, l’actrice arrive aussi bien à être touchante que surprenante et l’on a en permanence envie de la suivre dans sa quête.

Avec ce film, Robert Rodriguez et James Cameron nous ont sorti l’artillerie lourde et le film nous offre ce que l’on est venu chercher. Visuellement époustouflant, regorgeant de détails et d’éléments. Les décors sont grandioses et franchement, on croit à cet univers, et l’on se laisse entraîner dedans sans aucun mal. De plus, le film offre des effets spéciaux incroyables qui ne tombent pas dans la surenchère, ce qui est cool. C’est beau, ça a de la gueule, c’est classe, c’est fluide, et ça change des soupes brouillonnes et floutées qu’on a pris l’habitude de voir. Certains plans sont de véritables bijoux, et certaines scènes d’action sont tout simplement magistrales (un énorme pied pris sur les scènes de Motorball, la scène du bar, et plus simplement chaque instant où Alita se fighte), puis il y a tout le côté cyberpunk que le film tient. Bref, visuellement parlant, le film est une petite claque comme on l’espérait.

« Alita : Battle Angel » est donc une bonne surprise. Alors que tous les voyants commençaient à entrer dans le rouge tant on n’y croyait plus, Robert Rodriguez et James Cameron s’associent pour le meilleur, et même si leur « Alita : Battle Angel » manque de fun et de profondeur, même s’il n’est pas parfait, il demeure un blockbuster prenant, généreux, divertissant, très divertissant même, bref, c’est un vrai plaisir à suivre que ce film !

Note : 15/20

Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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