avril 23, 2024

Parenthood Saison 1

D’Après une Idée de : Jason Katims

Avec Peter Krause, Lauren Graham, Dax Shepard, Erika Christensen

Pays : Etats-Unis

Nombre d’Episodes : 13

Genre : Drame

Résumé :

Le quotidien des Braverman, une famille du Middle West. Sarah, Adam, Crosby et Julia, quatre frères et sœurs, partagent les joies, les peines et les épreuves que leur réserve la vie.

Avis :

« Parenthood« , c’est série dont on va trouver les racines bien plus loin que les années 2010. La série est une adaptation d’un film quelque peu oublié de Ron Howard, « Portrait craché d’une famille modèle » qui est sorti en 1989 (et que je n’ai toujours pas vu d’ailleurs). Le film à l’époque avait trouvé un petit succès, si bien qu’un certain Joss Whedon a adapté le film en une série qui n’a duré qu’une saison de douze épisodes. Petit bonus, la série de Joss Whedon voyait un tout jeune Leonardo DiCaprio y tenir l’un de ses premiers rôles.

Toujours avec Ron Howard dans les parages, près de vingt ans après son film, sous la houlette de NBC, « Parenthood » renaît donc avec une première saison joyeuse et triste à la fois. Partie sur un format de treize épisodes de quarante-cinq minutes à peu près, cette première saison qui se cherche un peu, nous présente toutefois une famille qu’on va aimer. Une famille qu’on va adorer suivre dans ses moments de bonheur, comme dans ses moments plus sombres. Pleine de fraîcheur, tout en abordant de bons sujets, on ressort de cette première saison touché avec l’envie de poursuivre plus loin encore l’aventure.

La famille Braverman est une famille qui est loin d’être de tout repos. Cette famille est composée de quatre frères et sœurs, qui ont tous la trentaine déjà bien passée. Julia et Adam, les aînés, ont une vie bien rangée avec femmes et enfants. Grosby, le plus jeune, est un petit chien fou, qui vit au jour le jour. Quant à Sarah, elle vient de se séparer de son mari et n’ayant plus un sou en poche, elle revient vivre avec ses deux enfants adolescents, dans la maison familiale.

Cela faisait un petit bout de temps que cette série me faisait de l’œil, notamment parce qu’on peut y trouver Peter Krause, qui a joué dans le chef-d’œuvre qu’est « Six Feet Under« . Je me suis donc lancé, et même si cette première saison est loin d’être parfaite, elle nous fait passer un petit moment sympa et surtout, elle nous propose des personnages attachants.

Bon autant qu’on se le dise de suite, « Parenthood » ne propose rien d’incroyable dans son idée. On connaît bons nombres de séries qui suivent le quotidien d’une famille type américaine. On ne peut pas dire alors que « Parenthood » sera surprenante de ce côté, tant on connaît déjà les codes qu’elle utilise par cœur. Mais pourtant, ce n’est pas pour cela non plus qu’elle est une mauvaise série ou tout simplement une série sur laquelle on ne devrait pas s’arrêter. Non, malgré ses codes et ses clichés, « Parenthood » véhicule quelque chose de très attachant, et même s’il va y avoir des moments plus sombres dans la vie de cette famille, la série est un petit vent de fraîcheur et de bonne humeur.

Ce qui fonctionne parfaitement avec cette série et qui fait qu’à tout moment, on a envie d’aller plus loin, c’est l’alchimie entre ses personnages (le casting est top). Ca s’aime, ça s’engueule, ça s’entraide, ça s’écoute et surtout, c’est tous ensemble qu’ils avancent. On apprécie suivre leurs aventures quotidiennes et les storylines des personnages tiennent suffisamment la route pour qu’on ait envie d’en avoir toujours un peu plus.

De plus, à travers leurs histoires, « Parenthood » approche des sujets plus qu’intéressants, et même plutôt osés sur certains. On passera sur les éternelles tromperies, pour mettre en avant le fait que la série analyse bien le rôle des parents et les différentes éducations. Très riche dans ses thématiques, la série, dans cette première saison, abordera aussi la maladie chez un jeune enfant avec notamment le syndrome d’Asperger. La série parlera aussi de l’adolescence, l’éveil des sentiments et les confusions et autres révolutions que cette période cruciale peut apporter. Elle parlera aussi des conséquences de la crise de 2008 sur cette famille, mais plus largement sur l’Amérique elle-même.

Bref, des sujets qu’on n’attendait pas forcément qui s’avèrent être ici bien employés et qui donnent un joli fond à cette première saison qu’on ne voit pas passer. Et ça, malgré parfois un effet un peu brouillon. La série se met en place, et parfois, elle veut trop en mettre, parler de tout, présenter trop de monde, un peu comme si elle avait peur de ne faire qu’une unique saison, comme sa grande sœur sortie en 1990.

Je ressors donc ravi de cette première saison. Ces treize premiers épisodes sont un joli et bon petit moment de télévision. On se détend, on est touché, on se marre parfois, et surtout, on apprécie beaucoup ces personnages naturels et pleins de vie. « Parenthood » ne réinvente donc rien, mais cette première saison tient suffisamment la route pour piquer notre curiosité et nous donner envie de les retrouver pour une saison deux.

Note : 14/20

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=o_cblVvo5bg[/youtube]

Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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