avril 25, 2024

Top Cinéma 2017

Le Top d’AqME

  1. Star Wars – Les Derniers Jedi de Rian Johnson

Malgré tous les débats suscités par ce film, Rian Johnson réussit le pari fou de faire un gros doigt d’honneur aux fans de la franchise pour ouvrir la licence vers d‘autres horizons. Un parti pris qui s’avère payant pour moi, autant sur la mise en scène parfois envoutante que sur le fond, qui démontre que peu importe nos origines, c’est ce que nous faisons de nos vies qui détermine notre force.

  1. Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve

Là aussi, le film a longtemps fait débat, la faute à une durée excessive et à prendre la suite d’un chef d’œuvre de la science-fiction. Et pourtant, le film de Denis Villeneuve est non seulement beau et intelligent, mais il s’inscrit comme une digne suite du film de Ridley Scott, tout en s’en affranchissant avec des codes couleurs plus marqués et des thématiques différentes. On aura aussi droit à la scène d’amour la plus marquante de cette année.

  1. La Planète des Singes – Suprématie de Matt Reeves

Certainement l’un des blockbusters les plus riches de l’année avec des thématiques fortes et une réalisation nerveuse impeccable. Un film qui démontre que malgré tout, les animaux sont peut-être plus humain que les hommes. A noter aussi la présence d’un Woody Harrelson dantesque.

  1. Coco de Lee Unkrich

Quand Pixar propose un dessin animé inédit, ils font souvent mouche. Coco n’échappe pas à la règle, proposant un spectacle d’une beauté sidérante avec en plus un superbe message sur l’importance de la famille et l’acceptation des projets de chacun. Certainement l’un des films les plus émouvants de l’année.

  1. Get Out de Jordan Peel

Le thriller horrifique, on le retrouve plutôt en DTV et en général, il ne marque pas les esprits. Get Out fait figure d’exception puisqu’il est non seulement sorti au cinéma, mais il fut en plus une grosse claque dans la gueule, tant dans sa volonté de grossir les traits pour dénoncer le racisme que par sa direction horrifique qu’il prend petit à petit. Un petit bijou à ne pas rater.

  1. Brimstone de Martin Koolhoven

Faire un western horrifique, c’est très délicat et même si l’année dernière nous avait fourni le sympathique Bone Tomahawk, cela ne rivalise pas avec le gigantesque Brimstone. Jusqu’auboutiste, violent, décadent, choquant, le film fait mal, mais propose un message fort sur la place de la femme dans la société et donne à Guy Pearce un rôle d’une puissance phénoménale.

  1. Baby Driver de Edgar Wright

Le papa de la trilogie Cornetto qui sort de sa zone de confort en proposant un thriller qui se calque parfaitement sur la musique ? Bien sûr que c’est bien. Une mise en scène parfaite et dynamique au service d’une histoire qui mélange thriller et romance, on n’en demandait pas plus à ce réalisateur de génie qui arrive à se réinventer à chaque film.

  1. La La Land de Damien Chazelle

Après Whiplash, le jeune réalisateur Damien Chazelle prouve qu’il est un maître question mise en scène et jazz. Un film qui fait un bien fou, dépoussière le genre de la comédie musicale, en plus d’ouvrir un message finalement très cynique sur l’être humain. Bref, l’un de nos coups de cœur de cette année.

  1. Logan de James Mangold

Faire le pari fou de sortir un film de super-héros mature, dur, violent, âpre et qui en plus de cela s’avère émouvant et digne d’une sublime passation. James Mangold prend des risques, offre un sublime road movie à mille lieues des autres films de super-héros. Non seulement c’est beau, mais en plus ça touche au plus profond.

  1. Quelques Minutes Après Minuit de J.A. Bayona

Il est très difficile de parler de la maladie, surtout quand ça concerne une maman qui s’en va progressivement du cancer. J.A. Bayona offre au spectateur l’un des films les plus marquants de l’année, voire de la décennie, avec un drame fantastique d’une justesse incroyable, mettant des mots sur des maux pour un enfant qui ne comprend pas comment la vie puisse être aussi injuste. Une histoire qui me parle pour avoir vécu la même chose et qui m’a laissé sur le cul, me libérant d’un poids sur le cœur. Merci pour ce film.

Le Top de Corvis

Au Revoir là-haut d’Albert Dupontel

Parce qu’Albert Dupontel arrive à faire un film à grand spectacle avec de l’humour, de l’émotion, beaucoup d’intelligence et de profondeur, tout en restant un anarchiste pur jus.

Wind River de Taylor Sheridan

Parce que Sheridan, en plus d’être un excellent scénariste, est maintenant un réalisateur extrêmement talentueux sur lequel il va falloir compter.

Logan de James Mangold

Parce que Mangold nous venge de son Combat de l’immortel, parce que la violence se dispute à l’émotion, et parce que Hugh fucking Jackman.

The Meyerowitz Stories de Noah Baumbach

Parce que c’est la pépite totalement inattendu de l’année, drôle, touchante, et surtout d’une acuité remarquable à propos des douleurs et des doutes de l’artiste.

Life – Origine Inconnue de Daniel Espinosa

Parce que j’ai passé la projection les pieds en l’air, et que j’avais pas eu le cœur qui bat de cette façon au cinéma depuis la projection spéciale d’Alien.

Mother ! de Darren Aronofsky

Parce que même si, en y réfléchissant à tête reposée, il y a un sous-texte étrange qui flirte avec la misogynie la plus sombre, c’est une expérience sensorielle perturbante comme j’en ai rarement vu au cinéma.

Kong – Skull Island de Jordan Vogt-Roberts

Parce que fuck yeah, même si il manque un peu d’empathie pour les personnages, voilà enfin un blockbuster qui a de la gueule, épique, plutôt original et avec des plans à couper le souffle.

The Foreigner de Martin Campbell

Parce que le jour où certains acteurs encensés arriveront à faire du kung-fu comme Jackie Chan arrive à jouer, on aura fait un grand pas en avant. Et aussi parce que ça te colle au siège du début à la fin. Martin Campbell est vivant !

Free Fire de Ben Wheatley

Parce que réussir un gunfight statique d’une heure et demi à faire rougir John Woo de bonheur sans jamais tourner en rond ou s’épuiser, ça mérite le même respect

Tunnel de Kim Seong-Hun

Parce que c’est une preuve de plus que les coréen sont géniaux, et savent nous surprendre en emmenant leurs histoires là où on ne les attend pas du tout.

Le Top de Cinéted

10 : « 120 battements par minute » de Robin Campillo.

09 : « Baby Driver » d’Edgar Wright.

08 : « Le sens de la fête » d’Eric Toledano et Olivier Nakache.

07 : « Coco » de Lee Unkrich et Adrian Molina.

06 : « Okja » de Bong Joon-ho.

05 : « Mother ! » de Darren Aronofsky.

04 : « Silence » de Martin Scorsese.

03 : « Gabriel et la montagne » de Fellipe Barbosa .

02 : « Quelques minutes après minuit » de J.A Bayona.

01 bis : « Lion » de Garth Davis. 01 : « Entre 2 rives » de kim Ki-duk.

Le Top de Trasher

  1. Get Out de Jordan Peele

Un thriller horrifique de haut vol, Get Out est une véritable satyre de l’Amérique bien pensante. Une écriture bien pensée, un humour noir à tomber. Get Out est la péloche horrifique à avoir vu cette année.

  1. Baby Driver d’Edgar Wright

Véritable vent de fraîcheur pour un style de cinéma qui tourne en rond depuis des années. Difficile de ne pas penser à l’univers de Tarantino tant ce film lui ressemble en tout point, de par sa musique ou encore par ses multiples références. Edgar Wright est un génie.

  1. La planète des singes – Suprématie de Matt Reeves

Une conclusion magistrale pour cette extraordinaire trilogie. Les effets spéciaux réussissent l’exploit d’être encore plus convaincants que les deux films précédents. La construction du film est aux antipodes de ce que font les blockbusters actuels, et la première moitié du film est tout simplement épique!

  1. The Lost City of Z de James Gray

Vrai film d’aventures comme on n’en fait plus. Peut-être pas si impressionnant visuellement mais certains plans sont à tomber. Je pensais avoir fait mon deuil de ce genre de cinéma il y a bien longtemps.

  1. Mother ! de Darren Aronofsky

Preuve s’il en est que Aronofsky n’a rien perdu de ce qui était son cinéma avant le naufrage Noé. Mother! est un concentré de ce qui fait l’essence du cinéma de son réalisateur : les symboles, l’auto destruction et la paranoïa. Mother! est un véritable cauchemar. Brillant!!!

  1. Swiss Army Man de Daniel Kwan et Daniel Scheinert

Une magnifique fable sur l’amitié, qui passe d’un humour on ne peut plus absurde  à des scènes vraiment émouvantes. Le tout saupoudré d’une musique simpliste, mais magnifique.

  1. Star Wars – Episode VIII – Les derniers Jedi de Rian Johnson

La quantité de critiques, toutes aussi débiles les unes que les autres, que subit ce film me pousse à le défendre encore plus. Non, cet Episode VIII n’est absolument pas un remake de l’Empire contre attaque et oui, il diffère totalement de ce qui a été fait jusqu’à présent dans l’univers Star Wars. Nous avons tous été dubitatifs quant au changement de ton du film, mais c’est ce qui pouvait arriver de mieux à la saga.

  1. Quelques minutes après minuit de J.A. Bayona

Un film d’une tristesse abyssale, quelques minutes après minuit est une  œuvre envoûtante, une déchirante réflexion sur le deuil, le tout saupoudré d’une dose de fantastique qui font de ce film un véritable conte des temps modernes.

  1. Ça d’Andres Muschietti

Il était presque inespéré d’obtenir un résultat pareil. Si l’on ne peut nier que le film en lui-même ne fait pas vraiment peur, l’atmosphère qui s’en dégage porte le film vers le haut. Tantôt drôle, tantôt triste, tantôt dérangeant, avec une magnifique direction artistique, nous rêvons tous de rejoindre ce club des loosers qui fait vibrer la corde nostalgique en lorgnant parfois furieusement du côté des Goonies.

  1. Okja de Bong Joon-Ho

Une magnifique fable qui fait directement penser à E.T. Ne vous laissez pas repousser par l’esthétique relative du cochon et profitez pleinement de ce pamphlet anticapitaliste. Un chef d’œuvre sud-coréen signé Joon-Ho Bong. Merci Netflix d’offrir autant de liberté à tes réalisateurs.

Mention spéciale : Dark (Série TV)

Une œuvre envoûtante, dont on ne peut décrocher. Même si le faux rythme peut en déstabiliser certains, Dark est une véritable pépite dans le domaine de la série télé.

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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