avril 24, 2024

Mazinger Z

Titre Original : Gekijoban Mazinger Z

De : Junji Shimizu

Avec les Voix de Natsuki Hanae, Unshô Ishizuka, Ai Kayano, Masami Kikuchi

Année : 2017

Pays : Japon

Genre : Animation

Résumé :

Dix ans sont passés depuis que Kôji Kabuto (Alcor), aux commandes du super robot Mazinger Z, créé par son grand-père, a ramené la paix en combattant l’Empire des Ténèbres et le maléfique Dr Hell. Aujourd’hui, Kôji Kabuto n’est plus pilote, il a pris le chemin de son père et grand-père en devenant scientifique. A l’occasion de ses recherches, il découvre une structure gigantesque profondément enterrée sous le mont Fuji. Il détecte de mystérieux signes de vie. Il s’en suit de nouvelles rencontres, de nouvelles menaces et bientôt, un nouveau destin pour l’humanité. Kôji Kabuto doit prendre une décision pour l’avenir : Dieu ou Démon, il lui faut choisir. Une nouvelle fois, c’est à MAZINGER Z que revient la lourde charge de sauver le monde.

Avis :

Réalisateur japonais, Junji Shimizu a tout d’abord commencé sur des séries animées comme « Majikaru Tarurûto-kun « , « Slam Dunk : Suramu danku  » avec de passer à la culte « One Peace« . Se forgeant un joli parcours, il est passé en 2009 au film d’animation, avec pour la plupart des titres qui sont encore inédits chez nous. Puis finalement, c’est cette année qu’on le découvre vraiment, puisqu’il nous arrive avec « Mazinger Z Infinity » qui est plutôt bien distribué dans son genre.

« Mazinger Z« , c’est tout d’abord un manga signé de Gō Nagai. Puis ce manga fut adapté en série au début des années 70. La série compte quatre-vingt-douze épisodes diffusés entre 1972 et 1974. Un film verra le jour en 1993. L’univers de la série s’étend aussi, puisque l’un des dessins animés cultes de bien des enfances, c’est « Goldorak« , qui est une suite à « Mazinger Z« . Puis enfin nous arrivons à nos jours, avec ce « Mazinger Z infinity » et c’est un bon film que nous offre là Junji Shimizu. Un bon film qui a aussi ses limites, puisque si le spectacle et le plaisir sont bel et bien présents, « Mazinger z Infinity » est aussi un film devant lequel on peut se sentir largué si l’on n’en connaît pas les bases.

Un immense robot Mazinger vient d’être découvert sur les bords du Mont Fuji. Alors que des scientifiques l’étudient, et qu’un être aussi bien naturel que robot en sort, la Terre, qui est en période de paix, se voit troublée par des attaques de mecha-robots tenus par les ordres du Docteur Hell. Le Docteur Hell active alors le robot gigantesque et bientôt le sort du monde est en jeu. Kôji, aujourd’hui scientifique, doit reprendre les armes et partir défendre le monde.

« Mazinger Z Infinity« , c’est une expérience assez folle et frustrante à la fois et en quittant la salle, deux sentiments se bousculent.

Le premier, c’est la sensation d’avoir passé un excellent moment devant un animé qui a franchement de la gueule et des oreilles. La BO est magique, intense et folle.

Pour ce film, Junji Shimizu, visuellement, nous a sorti tout ce qu’il avait en stock et que ce soit du point de vue du spectacle ou le bonheur de prendre un grand coup de culture japonaise en pleine figure, « Mazinger Z Infinity » se suit avec beaucoup de plaisir. Un plaisir qui est encore plus décuplé avec toute la folie furieuse et les moments « what the fuck » que le film peut contenir. Les Japonais n’ont peur de rien et c’est rafraîchissant de voir autant de folie dans un film à l’intrigue pourtant sérieuse, des méchants très manichéens et une belle morale sur l’espoir de l’humanité.

Dans les grandes lignes, « Mazinger Z Infinity » tient une intrigue basique, un méchant veut détruire le monde et les gentils vont devoir l’en empêcher. C’est simple, mais c’est efficace et le film offre ce que l’on est venu chercher. Alternant entre réflexion pour ses personnages et batailles titanesques qui débordent d’inventivité, c’est franchement bon de voir un tel film. Un film et un spectacle qui tirent aussi sur la corde de la nostalgie, car malgré qu’il soit dans son esthétisme et son design remis au goût du jour, il y a une sorte de nostalgie qui se dégage de certains passages, qui fait du bien et colle le sourire.

Mais si l’on prend beaucoup de plaisir avec ce film décalé et sérieux à la fois, comme je le disais, il y a un deuxième sentiment qui s’entrechoque quelque peu au premier. Ce sentiment, c’est celui d’être à plusieurs moments largué. Si l’on a bien un encadré au début pour résumé quelque peu le contexte, « Mazinger Z Infinity » a l’air de s’inscrire directement dans la continuité d’une histoire et si jamais vous n’avez pas suivi ou n’avez plus de souvenir, le film peut à plusieurs reprises vous larguer, en revenant sur des éléments et des personnages passés. De plus, on a le droit à plusieurs personnages qui débarquent un peu à l’improviste, qui sont très certainement liés à un passé. Des personnages qui restent sympas, mais que parfois, on ne comprend pas.

Si le film ne fait donc pas trop d’effort pour ne pas trop larguer son public novice, il n’en reste étrangement pas un mauvais moment, c’est bien tout le contraire. Certes, on est largué en tant que profane, mais le spectacle, la cool attitude, le fun, les personnages décalés, les batailles gargantuesques et ce final bluffant, font qu’on passe un bon moment devant cet animé, tout droit sorti d’un passé qu’on adore.

Note : 15/20

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Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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