mars 19, 2024

The Amazing Spider-Man

the-amazing-spiderman-affiche

De : Marc Webb

Avec Andrew Garfield, Emma Stone, Rhys Ifans, Denis Leary, Martin Sheen

Année: 2012

Pays: Etats-Unis

Genre: Fantastique, Action

Résumé :

Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd’hui au lycée, mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours. Amoureux pour la première fois, lui et Gwen Stacy découvrent les sentiments, l’engagement et les secrets. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l’ancien associé de son père. Spider-Man va bientôt se retrouver face au Lézard, l’alter ego de Connors. En décidant d’utiliser ses pouvoirs, il va choisir son destin…

Avis :

Dans la série, je veux du fric et vite, on voudrait le père Stan Lee. Déjà multi millionnaire, le co-fondateur de l’entreprise Marvel et numéro un du comics dans le monde, signe, seulement 5 ans après le dernier opus, un reboot de la saga Spider-man. Autant dire que la pilule a du mal à passer, surtout après les quelques déceptions que furent Spider-Man 2 et 3. Bien évidemment, tout cela fleure bon le billet vert et on sent que ce reboot n’est là que pour faire du fric. Mais peut-être nous trompons-nous ? Adieu Sam Raimi, voici Marc Webb, avec un nom de famille prédestiné pour ce genre de métrage et un nouveau Peter Parker, bien dans l’air du temps, avec une peau lisse impeccable. Alors que le réalisateur est habitué aux comédies sentimentales, avec le très bon (500) Jours Ensemble, il voit ce projet dantesque lui arriver dans les mains. Alors qu’en a-t-il fait ? Le résultat est-il satisfaisant ? Retournons en enfance et allons chasser le lézard pour récupérer sa queue.

The Amazing Spider-Man

Une scène de baise ? Surement pas !

Le scénario reprend celui du premier Spider-man en y incluant quelques nouveautés. Si l’on est fan des comics depuis le début de l’homme-araignée, on aura de quoi être content, mais aussi de quoi désespérer. On voit donc un Peter Parker jeune qui va se faire élever par son oncle Ben et sa tante May. Jeune homme plutôt intellectuel, photographe dans l’âme mais aussi souffre-douleur de Flash, un joueur de football américain de son école, il possède une vie banale. Amoureux secrètement de Gwen Stacy, il va remonter la piste de ses parents disparus jusque dans les bureaux de Oscorp, une société qui fait des recherches dans différents domaines. Il se fait alors piquer par une araignée transparente et se rend alors compte qu’il possède maintenant des pouvoirs d’araignée. C’est alors qu’un lézard géant sème la terreur dans New-York et souhaite contaminer tout le monde pour créer un monde parfait peuplé de reptiliens. Voilà grossièrement le pitch de ce film. Commençons donc par les bons points. Le scénario oublie Mary-Jane est c’est une bonne chose, car au départ, elle est absente du comics et ne viendra que plus tard. L’attitude de Peter Parker, un peu désinvolte et narquois durant les combats reste très fidèle au matériau d’origine. On ressent une volonté de plaire aux fans de la première heure et c’est tant mieux. Mais doit-on rappeler que le premier ennemi de Spider-Man est le Caméléon, un homme qui se déguise avec une facilité déconcertante ? Néanmoins, le lézard est un bon méchant, car il permet de faire un lien entre l’enfance et les parents du héros mais aussi avec Norman Osborne, le futur Bouffon vert. Ce que l’on reprochera surtout dans cette nouvelle approche, c’est l’occultation totale de la perturbation engendrée par la mutation. En effet, notre nouveau Peter Parker s’accommode très rapidement de ses nouveaux pouvoirs, sans grande gêne et il va mettre au point un système pour lancer son fluide de manière très rapide. Alors certes, on reste dans le divertissement et le fantastique, mais cela n’empêche pas  de mettre en avant les troubles du personnage principal. Ici, on s’attachera plus à la recherche du passé du héros, qu’à son interrogation sur ses super pouvoirs. Il faut tout de même avouer quelque chose, c’est que le film est bien rythmé et que l’on ne s’ennuie jamais, spectacle pop corn par définition.

Pour le casting, il a fallu rajeunir tout ça pour que le départ de l’aventure se déroule dans un bahut. Andrew Garfield remplace alors Tobey Maguire dans le rôle du jeune héros et il reste assez convaincant. Plutôt touchant dans les phases de départ avec la mort de son grand-père, il devient vite agaçant avec les scènes de drague bien lourdes entre lui et Gwen Stacy. Ceci dit, il ne demeure pas mauvais et on reste plutôt rassuré sur ce point pour les futurs titres. Emma Stone, la nouvelle jolie star montante de Hollywood, joue Gwen Stacy et tient bien son rôle elle aussi. Elle demeure charmante et bien moins conne que Mary Jane dans les films de Sam Raimi. Rhys Ifans joue le grand méchant, Curt Connors alias le Lézard. Il reste assez sympathique sans pour autant être charismatique. En fait, on se fout un peu de son sort et on sait pertinemment que le héros gagnera. En ce sens, il ne réserve aucune surprise et son design laisse à désirer. Il n’est pas assez violent et surtout pas assez cruel. Ce sera d’ailleurs l’un des plus gros reproche que l’on pourra faire au film, de ne pas présenter un méchant charismatique et intéressant. Les seconds couteaux sont plutôt bien tenus comme Martin Sheen qui joue relativement bien son rôle de l’oncle Ben au destin tragique. On pestera aussi sur les effets spéciaux, qui font vraiment faux pour le coup, vraiment trop numériques et qui gâchent un peu la fête. En plus d’avoir un méchant peu inspiré, le film n’est résolument pas assez sombre. Alors cela dénote vraiment des productions actuelles de super héros, mais on ressent une volonté de faire quelque chose de plus léger, de plus mainstream et du coup, le film ne va pas au fond des choses, au fond des relations et ne possède aucun penchant tragique. D’ailleurs, la mort du père de Gwen est expédiée en trois secondes !

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Faut pas jouer à cache-cache avec moi, si je te trouve, je te bouffe !

Au final, The Amazing Spider-man reste un divertissement agréable, mais dénué de grands intérêts. De ce fait, il demeure inférieur aux productions de Sam Raimi qui avait su insuffler un côté dramatique à ses films et une fin beaucoup plus sombre. Dans ce reboot, on reste dans quelque chose de gentillet, de divertissant, mais qui n’explore pas la face sombre du personnage et auquel il manque un vrai grand méchant. Bref, sympathique, mais sans plus.

Note : 12/20

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Par AqME

Note de Mickey: 12/20

316356_10201093379436910_1464413393_nNote de Trasher: 13/20 Cela ne vaut pas Sam Raimi

cobra-original-1-290x290Note de Casey Slyback: 13/20 Un reboot pas vraiment légitime, le lézard est complètement raté, Parker lui est plutôt convaincant

ServalNote de Serval: 04/20

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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