avril 19, 2024

Sword Art Online – Arc 1

Titre Original : Sodo Ato Onrain

D’Après une Idée de : Reki Kawahara, Tomohiko Ito

Pays : Japon

Nombre d’Episodes : 14

Genre : Aventure, Action, Science-Fiction

Résumé :

En 2022, l’univers du jeu vidéo écrit une nouvelle page de son histoire avec la sortie d’un MMORPG (jeu de rôle en ligne massivement multijoueur) révolutionnaire intitulé « Sword Art Online ». Immergé dans le jeu, le joueur voit son esprit être entièrement intégré à un monde virtuel. Lors de la sortie officielle du jeu, Kirito, ancien testeur de la version bêta, rejoint des dizaines de milliers de personnes. Cependant, l’engouement laisse place à une panique générale lorsque les joueurs apprennent qu’ils ne peuvent plus se déconnecter du jeu à moins de le terminer. Problème : la mort virtuelle provoque également la mort dans la vie réelle…

Avis :

Il y a deux semaines de ça sortait sur nos écrans « Sword Art Online Movie« . Surprise totale face à la qualité du film, il fallait que l’on revienne sur la saga animé du même nom.

Visuellement démentielle, scénaristiquement passionnante, allant plus loin que son concept déjà ô combien génial, la première saison de « Sword Art online » est une réussite de tous les instants. Surprises, poésie, tensions, et des personnages on ne peut plus attachants… Bref, le seul petit couac, c’est que cette première saison est bien trop courte.

Japon, 2022, le jeu RPG Sword Art Online est l’évènement le plus attendu de l’année. L’évènement est si important que le créateur du jeu l’a limité à dix mille exemplaires. Le jour même de sa sortie, il est épuisé et les joueurs chanceux qui ont pu s’en procurer un se connectent immédiatement. Mais voilà, l’évènement n’était qu’un piège et très vite, dans cet autre monde, les joueurs vont découvrir qu’ils ne peuvent pas se déconnecter et sortir du jeu. Ils sont donc bloqués dans ce monde parallèle. Le créateur du jeu, Akihiko Kayaba, leur annonce alors qu’ils sont piégés dans le jeu et que le seul moyen de sortir du jeu, c’est de vaincre les boss de chaque palier et c’est une fois le centième palier atteint et le boss tué que les joueurs pourront retrouver la réalité et le petit plus, c’est que si un joueur meurt dans ce monde, alors le casque qu’il porte dans la réalité lui envoie une décharge dans le cerveau et le tue instantanément.

Passionnant, émouvant et incroyable visuellement, voilà trois des nombreux adjectifs qui peuvent définir « Sword Art Online« . Ce premier Arc (saison) est un petit bijou d’aventure, de découverte et émotion. Réalisée entièrement par Tomohiko Itō, cette série d’animation va vous surprendre par sa maturité, par son ingéniosité, et par ses idées.

« SAO » pour les intimes, c’est la conjugaison parfaite entre un concept excellent qui va se révèler être une satire profonde de notre société, une mise en scène à couper le souffle et une aventure qui ne va être que surprise.

L’idée de départ de Tomohiko Itō est excellente et plus la série avance et plus l’homme va renforcer son idée avec génie. On se laisse totalement immerger et emporter dans « SAO« . Chaque épisode apporte quelque chose de neuf. Que ce soit dans l’intrigue ou dans la mise en scène, il se passe toujours quelque chose d’excellent à l’écran. Le scénario est terrible, car il apporte plusieurs histoires en une seule.

Premièrement, « SAO » est une série de jeux vidéo où il faudra affronter des boss, tous plus terribles les uns que les autres. La série reprend toutes les idées du jeu vidéo, point et objet à gagner, barre de vie, technique de combat, choix des armes. La série sait comment nous tenir entre les combats infernaux de boss extrêmes qui sont tous différents les uns des autres. La série développe aussi plusieurs paliers, rénovant ainsi la série et le jeu sur presque cent niveaux. Chaque palier est un monde incroyable dans lequel on adorerait se perdre.

Deuxièmement, la série développe une idée de génie. Piégé dans le jeu, les joueurs qui meurent dans « SAO » meurent aussi dans la réalité. La série développe là les différentes réactions des joueurs face à cet évènement. Espoir, optimisme, faire face à la fatalité, au désespoir et parfois prendre des mesures plus radicales. « Sword Art Online » est une série qui jongle entre des moments très sombres et d’autres d’une joie de vivre qui rendent foi en l’humanité. On s’amuse, on souffre, on craint, et l’on reste même en apnée tant Tomohiko Itō sait gérer le suspense et les émotions qu’on doit ressentir.

De plus, coincé dans le jeu, la série va installer un quotidien et c’est au travers de ses dix mille joueurs qu’elle va se révèler être une satire plus dure sur l’être humain. Haine, jalousie, prise de pouvoir, la série s’éclate en plusieurs communautés qui vont représenter toute une société. Alors même si elle n’en fera pas son cheval de bataille, restant plutôt sur les deux personnages principaux, offrant par la même occasion une superbe histoire d’amour, elle saura en parler avec subtilité, et faire passer son message. Ici, « SAO » démontre qu’il vaut mieux s’entraider que de se faire la guerre, ou la haine. On a besoin des autres pour avancer, même si parfois la solitude a du bon. À travers ses joueurs et leurs actions, la série aborde de beaux messages qui sont essentiels, amour, amitié, bravoure, travail d’équipe, sacrifices et altruismes, sont autant de valeurs que la série véhicule.

Côté réalisation, la série est démentielle et là encore bourrée d’idées. S’il faut un petit temps pour se faire à la narration, dans le sens où il y a de sacrées ellipses qui peuvent déstabiliser au départ, très vite, on laisse passionner par la série et entre des combats incroyables, des enquêtes prenantes et intrigantes et des moments plus posés où les personnages se découvrent, « SAO » nous en met plein la vue et plein les émotions. Ce qui est génial ici, c’est le fait que Tomohiko Itō renouvèle en permanence sa série. En quatorze épisodes, la série explore beaucoup de mondes différents, et sait nous offrir de grands moments de cinéma, de grands combats bourrés de suspens, puisque chaque joueur risque sa vie et un final de l’Arc presque bouleversant.

On notera que la série détient une ambiance parfaite, qui nous entraîne dans un moyen-âge parfait d’heroic fantasy, tout en y amenant une touche de « Final Fantasy » et une touche de Miyazaki. « Sword Art Online » est autant rétro que moderne et c’est là encore l’un de ses charmes. « SAO« , c’est aussi une somptueuse BO de Yuki Kajiura qui apporte énormément de dramaturgie à l’ensemble. Parfois folle, d’autres fois émouvantes, la BO donne un relief incroyable à la série et la renforce comme jamais. C’est un vrai plaisir d’écoute.

Ce premier Arc de « Sword Art Online » tutoie donc la perfection. En quatorze épisodes d’une vingtaine de minutes chacun, Tomohiko Itō a su nous offrir un grand concept, de grandes scènes, de grandes émotions et des personnages géniaux qu’on adore suivre. Et que dire de ce final qui ne donne qu’une seule envie, savoir ce qui va se passer ensuite, car s’il résout quelque chose, on ne demande bien comment et de quoi la suite va bien pouvoir nous parler.

Note : 18/20

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Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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