mars 28, 2024

DC’s Legends of Tomorrow Saison 2

D’Après une Idée de : Andrew Kreisberg, Greg Berlanti et Marc Guggenheim

Avec Victor Garber, Brandon Routh, Wentworth Miller, Arthur Darvill

Pays: Etats-Unis

Genre: Super-Héros

Nombre d’Episodes : 17

Résumé :

Après avoir vu le futur, Rip Hunter, un Maître du temps du 22ème siècle, décide – contre l’avis de son Conseil – de stopper le tyran immortel qui fera basculer le monde dans le chaos. Pour accomplir sa mission, il constitue une équipe d’élite qui l’aidera à traquer le méchant à travers le temps et arrêter sa montée au pouvoir. The A.T.O.M., Captain Cold, Heat Wave, White Canary, Firestorm, Hawkgirl et Hawkman saisissent cette opportunité de prendre en mains leur destinée. Parviendront-il à sauver l’Humanité et marquer l’Histoire en devenant les légendes de demain ?

Avis :

Vilain petit canard de l’univers DC, Legends of Tomorrow nous avait laissés sur une mauvaise impression lors de sa première saison, la faute à un traitement trop léger et surtout, à une sensation de « je m’enfoutisme » hallucinante. Perçu comme un spin-off de Arrow et de The Flash avec des personnages secondaires assez importants dans les comics mais peu connus du grand public, la série semble pourtant avoir trouvée son public, puisqu’elle a été renouvelée pour une seconde saison et même un épisode de plus. Alors qu’attendre d’une telle série ? Pas grand-chose, et pourtant elle va nous surprendre à plus d’un titre, et même si ce n’est pas la panacée, DC’s Legends of Tomorrow s’améliore et propose un spectacle tellement foutraque que cela en devient drôle.

Devenus voyageurs temporels avec le capitaine Rip Hunter, les légendes essayent de rétablir les anomalies dans le temps afin d’éviter que le monde ne change de trop. Le plus étonnant, c’est que malgré leurs actions, aussi grandiloquents soient-ils, la timeline ne semble pas trop changée et c’est bien là l’un des points faibles de cette série, qui n’a pas assez de rigueur dans l’écriture. Une écriture bordélique, qui reprend tous les poncifs du genre pour noyer le tout dans quelques voyages dans le temps, abordant la guerre d’indépendance, les chevaliers de la table ronde ou encore l’Amérique des années 20. Si ces voyages sont l’occasion d’explorer de nouvelles époques et donc de faire attention avec les pouvoirs de chacun, la série ne pense jamais à repenser ses méchants et donc de rendre l’ensemble prenant. Si Vandal Savage s’est fait défoncer lors de la première saison, nous avons droit ici à une légion composée de Néga-Flash, Damian Darhk et Malcolm Merlyn, qui font équipe pour retrouver la lance de la destinée, celle avec laquelle Jésus fut transpercé, car on lui attribue le pouvoir de réécrire l’histoire en récitant un cantique. Si l’idée de départ était plutôt bonne, dans les faits, c’est une autre histoire.

En effet, la série continue à présenter des méchants qui ne pensent qu’à une chose, palabrer, se disputer entre eux et avoir des suspicions les uns envers les autres. Rien de bien neuf à l’horizon et la série réunit les trois pires méchants des séries mères. Il faut dire que le charisme de chacun est proche du zéro absolu et parfois, on se demande pourquoi le Néga-Flash ne les bute pas tous pour en finir une bonne fois pour toute. Et c’est encore un mauvais pour la série qui n’arrive jamais à se dégager de ses enjeux minimes à cause de bad guys qui avaient déjà déçus par le passé. Et quand Captain Cold refait surface avec le surjeu insupportable de Wentworth Miller, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Néanmoins, la série possède quelque bons points qui font que l’on va préférer cette saison à la précédente. Tout d’abord, le ton badin est toujours présent et se retrouve renforcer par l’arrivée d’un nouveau personnage assez sympathique, Steel. Historien à la gueule d’ange, il est aussi un alter ego à Atom et ils vont faire un duo assez drôle de beaux gosses plutôt patauds et lourds. L’humour est toujours présent, voire même omniprésent, avec un travail approfondi sur le personnage de Heat Wave, incarné avec candeur par un Dominic Purcell au bord de la rupture d’anévrisme. L’acteur, toujours aussi expressif, donne une ampleur inespérée à son personnage, le rendant à la fois attachant et profondément débile. Alcoolique à ses heures perdues, ce personnage sera certainement le plus travaillé, car c’est le seul qui possède une certaine dichotomie, entre son passé de méchant et son nouveau taf au sein des légendes, le rendant meilleur. Le problème, c’est qu’il y a un déséquilibre entre les personnages. En effet, Sarah, alias White Canary, est un poil délaissée, tout comme Firestorm qui ne sert quasiment à rien dans cette saison. Il y a vraiment un manque de profondeur sur certains protagonistes et on voit là aussi que l’écriture n’est pas au point en ce qui concerne certains personnages.

Cependant, on peut reprocher beaucoup de choses à la série et notamment à cette saison, mais s’il y a une chose que l’on ne peut renier, c’est l’action. En effet, la série n’est pas avare en combats, en charges héroïques ou encore en réécriture de l’histoire. Et si on voit rapidement les limites des effets spéciaux, il y a toujours une volonté de faire plaisir au spectateur et de lui en donner pour son argent. Alors certes, c’est vraiment imparfait, mais on sent une véritable honnêteté dans ce travail et une envie de faire du spectacle bordélique pour faire plaisir. Parfois, ça part dans tous les sens et on peut avoir du mal à accrocher à certains épisodes, mais le plus souvent, on prend un certain plaisir à suivre les mésaventures des légendes. Il faudrait cependant raccourcir les saisons de quelques épisodes pour être réellement efficace, car il y a un vrai ventre mou auquel il devient complexe de se rattacher.

Au final, cette deuxième saison de DC’s Legends of Tomorrow est plutôt sympathique même si elle ne change rien au fait que ce soit la série la plus faiblarde de l’unviers DC sur le petit écran. Volontairement bordélique, elle accuse des défauts d’écriture flagrants et surtout un final qui frôle l’insulte intellectuelle tant elle n’a aucun sens. Malgré tout, cette série possède un capital sympathie qui fait que l’on regarde cela sans trop se prendre la tête et même si elle pourrait être tellement mieux, elle demeure au-dessus de la première saison.

Note : 12/20

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Par AqME

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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