Continuant sur sa lancée du cinéma indépendant et des initiatives atypiques, le festival des Maudits Films 2012 a permis au public de (re)découvrir en même temps un fleuron du cinéma de genre hexagonal, et un éditeur dvd qui avec des compères tels qu’Artus Films ou The Ecstasy of Films a fièrement repris le flambeau du bis et de la pépite oubliée après la disparition de Neo Publishing tombé au front, j’ai nommé François Gaillard, le montpelliérain venu présenter le court-métrage Die, Die, my darling et le long-métrage Last Caress, ainsi que son producteur Stéphane Bouyer, maître d’oeuvre du Chat qui fume, à qui l’on doit des éditions dvds pour Le Venin de la peur, Forbidden Zone ou encore Carnival of Souls.
Les deux ont donc collaboré sur Last Caress (avec aussi Christophe Robin, déjà co-réalisateur de Blackaria quelques années auparavant) pour la première production du Chat qui fume, et on avait réussi à les choper entre deux projections, pour une interview-carrière croisée fleuve de plus d’une heure dans laquelle ils parlent de leur trajectoire, leur rencontre, leurs envies, en même temps qu’ils font leur état des lieux des festivals et du cinéma de genre en France.
(Interview réalisée en Janvier 2012)
[youtube width= »720″ height= »480″]https://www.youtube.com/watch?v=yxcHXFqSdd4[/youtube]
Corvis.