avril 25, 2024

A Couteaux Tirés

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Titre Original : The Edge

De : Lee Tamahori

Avec Anthony Hopkins, Alec Baldwin, Elle MacPherson, Harold Perrineau

Année : 1997

Pays : Etats-Unis

Genre : Aventure

Résumé :

Le richissime Charles Morse est fort jaloux de sa somptueuse épouse top model. D’autant plus qu’il est persuadé que Mickey, le séduisant photographe de sa femme, entretient une relation amoureuse avec elle. L’occasion de se débarrasser de l’amant gênant se présente au cours d’une expédition dans le grand Nord où le photographe doit réaliser une série de photos exotiques. Alors qu’il survole les solitudes glacées de l’Alaska en compagnie du photographe et de son équipe, leur avion percute un vol d’oies sauvages. C’est le crash!

Avis :

Réalisateur néo-zélandais, Lee Tamahori avait un magnifique parcours avant même de réaliser ses propres films, puisqu’il fut ingénieur son chez des réalisateurs comme Mike Newell et David Hemmings. Puis assistant-réalisateur avec à son actif, le chef d’œuvre de Nagisa Oshima, « Fury« . Et après plusieurs années à avoir travaillé sur les films des autres, il est enfin arrivé aux siens avec le drame « L’Âme des guerriers« , un film qui remporta à Venise le prix du meilleur premier film. Depuis, le réalisateur a connu de beaux jours, allant même jusqu’à réaliser un « James Bond », « Meurs un autre jour« , puis petit à petit a perdu de son éclat avec des films plutôt oubliables.

Mais pour aujourd’hui, on va s’arrêter sur son troisième film, « À couteaux tirés« , qui laisse Anthony Hopkins et Alec Baldwin en milieu hostile. « À couteaux tirés » est un film simple mais diablement efficace. Pour son film, Lee Tamahori nous a concocté un bon survival, avec des scènes impressionnantes et bien foutues. Un film qui est aussi filmé dans des décors naturels magnifiques et qui est emporté par des acteurs géniaux, Anthony Hopkins en tête.

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Charles Morse est un riche homme d’affaires solitaire. Marié à Mickey Morse, un mannequin, Richard et l’équipe de sa femme viennent passer le weekend dans un chalet au fin fond de l’Alaska pour un shooting photo. Robert Green est le photographe attitré de Mickey. L’homme sait comment la mettre en valeur et pour cette séance photo inspirée des Indiens du nord, il lui faut un homme du coin avec le visage marqué. Le gérant du chalet lui parle d’un ami indien qui vit retiré plus loin dans la montagne. Une expédition est alors organisée par trouver l’homme en question, mais en chemin un accident se produit et le petit avion de plaisance qui les emportait se crashe. Richard, Robert et Stephen, un assistant, se retrouvent alors livrés à eux-mêmes en plein territoire grizzly.

« À couteaux tirés » est une bonne petite série B qu’on va prendre plaisir à regarder. Si le film n’est pas exceptionnel en soi, et même quelque peu déjà vu, il n’en sera pas moins plaisant à suivre, et même parfois angoissant.

Survival perdu dans les montagnes de l’Alaska, Lee Tamahori nous entraîne dans deux heures d’aventures, de remises en questions et de prise de conscience et le tout sur un score magnifique de l’immense et regretté Jerry Goldsmith. Le film est arpenté par un scénario assez simple dans son fond, mais pourtant terriblement efficace. Un scénario qui mêle de façon habile retour aux sources, débrouillardise et affrontements impressionnants entre l’homme et la bête. Si les premières scènes du film ont pris un petit coup de vieux, notamment la scène du shooting photo, pour le reste, « À couteaux tirés » reste impeccable et une fois la scène du crash passée, on entre dans un film très immersif et le réalisateur va très vite entrer dans le vif du sujet. Le réalisateur arrive à nous mettre très mal l’aise avec pas grand-chose. Et quand les attaques surviennent, on aurait tendance à s’accrocher à ce que l’on peut. Et ce qui est encore meilleur, c’est que le réalisateur prolonge cette sensation jusqu’au bout. Bref, quand on découvre « À couteaux tirés« , on n’est jamais vraiment en sécurité. Le seul petit point faible, c’est la sous-histoire entre Hopkins et Baldwin par rapport à la femme d’Hopkins. Le film s’en serait bien passé et le résultat aurait été pratiquement le même.

Lee Tamahori lâche en pleine nature hostile un Anthony Hopkins impérial dans un rôle dense, complexe et passionnant. D’ailleurs, si tout le film reste « très correct », le rôle d’Hopkins et son interprétation sont ce qui est de plus réussi, ce qui sort du lot. Alec Baldwin est génial dans un rôle assez ambigu. Ce film, c’est aussi l’occasion de voir le plaisant Harold Perrineau qu’on ne voit que trop peu sur nos écrans, ou encore la jolie Elle MacPherson.

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« À couteaux tirés » est donc une bonne surprise, d’autant plus qu’il est boudé et mal aimé, alors qu’il mérite notre attention. C’est vrai qu’il est simple, déjà vu, mais pourtant, on se laisse prendre dans l’intrigue et on prend plaisir à le regarder. Puis les scènes d’oppositions entre l’homme et l’ours sont vraiment impressionnantes.

Note : 14/20

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Par Cinéted

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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