avril 23, 2024

Dead Island

2D Boxshot Wizard v1.1

Résumé :

Quatre vacanciers voient leurs vacances de rêve sur l’île de Banoi écourtées à cause d’une infection transformant les gens en zombies. Immunisés, ils vont devoir survivre et aider les autres à survivre sur cette île devenue un enfer.

Avis :

Le zombie est partout. Il n’y a aucun doute là-dessus et ceux qui pensaient que la mode allait vite passer se sont mis le doigt dans l’œil bien profondément. Que ce soit en littérature, à la télé, au cinéma ou en jeux vidéo, le zombie se décline encore et encore, de la même manière que son propre virus. Mais il y a des choses qui marchent plus que d’autres et le domaine du jeu vidéo, comme celui du cinéma, n’est qu’une affaire de rentabilité et de pognon. Dead Island s’inscrit parfaitement dans la démarche mercantile des produits horrifiques. Grosse publicité, jaquette qui fait envie, style de jeu mélangeant FPS et RPG. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour plaire à la masse de gamers et ça a fonctionné. Le jeu s’est tellement bien vendu, qu’une suite a vu le jour. Mais comment ce succès est-il arrivé ? Car il suffit d’un peu plus que des zombies sur une plage paradisiaque pour faire un bon jeu. Retour sur un FPS agréable, exigeant et difficile.

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Comme tout bon FPS qui se respecte, le scénario n’est pas des plus élaboré. On est sur une île, une contamination arrive et tout le monde devient un zombie. Le joueur est immunisé aux morsures et il va devoir aider les quelques survivants pour avancer dans le jeu. Left 4 Dead étant passé par là, on a le choix entre quatre personnages (parité oblige, deux hommes et deux femmes) qui ont tous une spécialité. Parmi ces spécialités, on a celui qui préfère les armes contondantes, celle qui aime les armes tranchantes, celui qui préfère les armes de lancer et celle qui aime les armes à feu. Rien de bien neuf à l’horizon, mais finalement, ce n’est pas là le plus important, puisque le but d’un FPS, c’est de dégoupiller du zombie à tout va.

Et effectivement, avec son gameplay relativement simple, Dead Island accroche d’entrée de jeu. Avec une touche pour frapper, une touche pour mettre des coups de pied et une touche pour agir et reprendre de la vie, le jeu reste dans un moule qui a déjà fait ses preuves. Mais le premier constat que l’on va faire, c’est que le jeu est difficile et il ne fera pas de cadeaux. La première difficulté est de trouver une arme. Au départ, on va ramasser ce que l’on trouve, un balai, un porte-manteau ou encore une pagaie. Ce n’est que lorsque l’on va explorer l’île que l’on va trouver des armes plus intéressantes. Malheureusement, ce sera très compliqué car les zombies sont partout, ils sont puissants et il faudra être très vigilant. En ce sens, le jeu est assez réaliste et il ne s’arrêtera pas là. Il y aura aussi une jauge de fatigue sur le joueur. Chaque coup frappé fait baisser cette jauge jusqu’à ce que le pauvre joueur ne puisse que mettre des coups de pieds avant de reprendre son souffle. On retrouve cette jauge lors des sprints ou encore lors des sauts. De ce fait, lorsque l’on fait face à une meute, il faut toujours garder un œil sur cette jauge.

Autre difficulté, le jeu présente des zombies de plus en plus puissants. Du simple contaminé à l’infecté qui déboule comme un dératé, on aura aussi droit aux assassins, des zombies de grande taille qui mettent des baffes faisant voltiger le joueur, des bouchers, sorte de petit excité sans mains mais avec des os aiguisés à la place, des noyé, de gros porc crachant une eau empoisonnée ou encore des berserkers, des zombies en camisole qui foncent tête baissée. Le bestiaire est varié, mais il demande une agilité certaine pour tous les combattre. Et quand ils arrivent en masse, c’est très compliqué. Mais le plus dur, c’est de gérer ses armes. En effet, le jeu propose tout de même une grande gamme d’armement, mais tout cela s’abime à force de taper sur les morts-vivants. Du coup, il faut trouver des ateliers fréquemment pour réparer ou customiser. C’est très efficace, cela permet d’améliorer des armes, mais cela coute de l’argent aussi et à chaque fois que l’on meurt, on en perd. Alors certes, le jeu est assez généreux, mais il faut savoir gérer le pognon sinon, on perd rapidement nos meilleures armes.

Au niveau du graphisme, le jeu s’en sort assez bien. Ce n’est pas la panacée ou la claque sur chaque plan, mais cela reste relativement correct. Les effets gores sont nombreux et on prendra un malin plaisir à trancher des membres ou fracasser des têtes dans un déluge de sang. Le plus gros défaut vient d’un alliasing sévère quand on change de lieu et d’animation du visage parfois un peu figée. Mais le principal problème vient des nombreux bugs. Entre des armes qui disparaissent dans le sol ou encore des zombies qui se passent au travers, on a parfois de quoi s’énerver, surtout quand on voit la difficulté du jeu. Et je ne parle même pas de la fin, avec son énorme boss et ses sbires qui galopent à toute allure et à l’infini.

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Au final, Dead Island est un excellent jeu de tir avec pour thème le zombie. Il faut dire qu’avec un environnement riche et des qualités de RPG pour booster son personnage, il y avait de quoi faire. Mais en plus de cela, le jeu peut se targuer d’une belle durée de vie (plus de 20h pour un FPS, c’est énorme) et d’un effet addictif malgré la difficulté. Bref, il est évident qu’avec de la qualité comme celle-là, le zombie n’a pas fini d’envahir nos écrans.

Note : 17/20

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Par AqME

AqME

Amateur d'horreur, Métalleux dans l'âme, je succombe facilement à des images de chatons.

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